Aups
commune française du département du Var De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Aups (prononcé [ops]) est une commune française, située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Aups | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Brignoles | ||||
Intercommunalité | communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon (siège) |
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Maire Mandat |
Antoine Faure 2020-2026 |
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Code postal | 83630 | ||||
Code commune | 83007 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aupsois | ||||
Population municipale |
2 317 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 37′ 42″ nord, 6° 13′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 385 m Max. 1 076 m |
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Superficie | 64,15 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Aups (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Flayosc | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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En 2009, elle s'est qualifiée de « capitale du Haut-Var » et de « capitale de la truffe ».
Aups, dont le nom signifie littéralement « Alpes » en provençal, est située aux portes du Verdon sur les premiers contreforts des Alpes, à 500 mètres d'altitude. La ville se situe plus précisément au pied de la montagne des Espiguières (880 m), rempart de tuf percé de nombreuses grottes[1] et avens dont Sainte-Magdeleine et Plérimond, et d'un plateau fertile arrosé par le torrent de la Grave et par de nombreuses sources qui donnent naissance aux eaux alimentant les fontaines de la ville[2].
À distance de 60 km de la mer et à 80 km des stations de ski, la ville bénéficie d'une situation privilégiée, étant encore préservée de l'influence des grandes agglomérations régionales, tout en étant relativement proche.
La végétation est essentiellement composée de pins d'Alep, de chênes verts et pubescents pour la trufficulture et d'oliviers en plaine (forêt des Uchanes, de la vallée de l'Espiguière, de Pélenc). À partir de 700 mètres d'altitude, sur les préalpes situées au nord de la commune, les pins sylvestres, garrigues, buis et chênes kermès constituent la diversité d'espèces présentes. Plus précisément, les sommets préalpins en question sont les Cuguyons (995 m), les montagnes des chapelles Notre-Dame-de-Liesse (985 m) et Saint-Priest (1 077 m) toutes trois présentes dans le blason du communal, figurant un ensemble de trois sommets de types alpin, rappelant ainsi la raison d'être du nom de la ville.
La commune est membre du parc naturel régional du Verdon depuis 2000[3].
Plusieurs routes départementales desservent la commune d'Aups :
La gare TGV la plus proche se situe aux Arcs-en-Provence, permettant de rejoindre Nice, Marseille et Paris.
L'aéroport le plus proche est celui de Toulon-Hyères.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 784,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 0,7 | 2,9 | 5,7 | 9,4 | 12,9 | 15 | 14,9 | 11,6 | 8,8 | 4,6 | 1,9 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,2 | 9 | 11,8 | 15,8 | 19,9 | 22,6 | 22,5 | 18,2 | 14,3 | 9,3 | 6,5 | 13,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,6 | 11,7 | 15,1 | 17,9 | 22,1 | 26,9 | 30,2 | 30 | 24,7 | 19,7 | 14,1 | 11 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,2 30.01.05 |
−10,2 07.02.12 |
−10,1 02.03.05 |
−3,6 08.04.21 |
0,7 07.05.19 |
4,5 01.06.06 |
7,7 13.07.1993 |
7,3 31.08.06 |
2,2 27.09.20 |
−3,5 30.10.1997 |
−6,3 23.11.1998 |
−10,4 30.12.05 |
−10,4 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,8 28.01.08 |
22,4 03.02.20 |
25,9 21.03.02 |
27,6 09.04.11 |
33 28.05.06 |
40,1 28.06.19 |
38,7 18.07.23 |
39,3 01.08.20 |
34 03.09.16 |
31,6 08.10.23 |
22,7 05.11.04 |
22,4 30.12.21 |
40,1 2019 |
Précipitations (mm) | 56,8 | 42,4 | 40,3 | 75,8 | 72,4 | 56,5 | 22,6 | 46,7 | 75,1 | 102,9 | 125,1 | 67,5 | 784,1 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10,6 1 56,8 | 11,7 0,7 42,4 | 15,1 2,9 40,3 | 17,9 5,7 75,8 | 22,1 9,4 72,4 | 26,9 12,9 56,5 | 30,2 15 22,6 | 30 14,9 46,7 | 24,7 11,6 75,1 | 19,7 8,8 102,9 | 14,1 4,6 125,1 | 11 1,9 67,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Il existe trois zones de sismicité dans le Var :
La commune d'Aups est en zone sismique de faible risque Ib[10].
Cours d'eau traversant la commune[11] :
Un Schéma Directeur d'Alimentation en Eau Potable (SDAEP) a été réalisé en mars 2011[12].
La commune dispose depuis 2013 d'une station d'épuration d'une capacité de 5 500 équivalent-habitants[13].
Outre les transports scolaires les communes sont desservies par plusieurs lignes de transport en commun.
En effet les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![14].
Les lignes interurbaines :
Aups (Alpibus)[15],[16],[17] viendrait du nom latin du village Castrum Alpibus. Il signifie aussi « Alpes » en occitan[18].
Le village s'est autrefois appelé oppidum d' Alpibus puis castrum d' Alpibus, castrum d' Almis, puis Alps et enfin Aups. Il a été occupé par les Oxybiens pendant l'époque romaine, à l'emplacement du plateau de Saint-Marc (sur la via Aurelia allant de Fréjus (Forum Julii) à Riez (Forum Reii). Jules César y est passé pour conquérir la Gaule et il aurait dit « je préfère être premier à Aups qu'être second à Rome »[19],[20]. Tout autour du village, on a retrouvé des traces de cette présence romaine, comme un ancien hôpital et des bornes milliaires notamment autour du plan de Canjuers dont l'appellation vient de Campus Julii ou camp de Jules César.
Aups est conquise par les Sarrasins au Xe siècle avant la victoire de la bataille de Tourtour[21].
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Aups fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 8 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou. Hommage est prêté le 5 novembre[22]. Le roi René érige Aups en baillie indépendante, en détachant la communauté de la baillie de Barjols dont elle faisait partie. Un an plus tard, elle retombe dans l'autorité de cette dernière, jusqu'à ce que François Ier décide d'en faire une circonscription indépendante, par lettres données en 1533[23].
L'ancien chapitre noble de Valmoissine est transféré à Aups par le pape Alexandre IV en 1499.
Les huguenots du baron d'Allemagne-en-Provence attaquent le village le 16 août 1574 et massacrent 30 Aulpins[24]. Une « vierge du massacre » a été érigée sur le lieu de la torture situé dans la rue de l'Horloge. La ville devient alors un haut lieu de la Contre-Réforme avec, notamment la reconstruction d'une ancienne abbaye cistercienne et l'aménagement d'un très beau couvent d'Ursulines . La viguerie d'Aups a été dominée depuis l'an mil par la famille ducale de Blacas d'Aulps, grande famille historique de la région. Cependant, à la suite d'un procès débuté en 1346 et qui durera près de quatre siècles entre les ducs de Blacas et le village d'Aups, la ville obtient en 1712 de ne dépendre juridiquement que du roi de France. On fondit alors une cloche, encore visible aujourd'hui dans le campanile de la tour de l'Horloge. Cette cloche porte l'inscription « Je suis la joie de tout le monde » pour garder en mémoire ces jours de liesse qui marquèrent cette victoire.
Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[25]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute à caractère politique se produit à Aups le 26 mars[26]. Une foule de paysans et de femmes s’attaque aux possédants[27], dont Brouilhony de Montferrat. Celui-ci tire pour se défendre et blesse deux émeutiers : il est massacré, son corps mis en pièces[28]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans l’envoi d’un détachement de l’armée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[29].
En 1804, Aups annexa la commune de Fabrègues, alors peuplée de seulement 22 habitants vivant dans le château de Fabrègues et ses maisons voisines.
Aups fut le centre de l'insurrection varoise républicaine contre le coup d'État de Napoléon III en 1851, d'où provient son surnom de « Centre du Var Rouge ». Près de 4 000 républicains armés des environs s’y rassemblent entre le 8 et le 10 décembre. Toute la ville participe : ainsi, l’hôpital est transformé en atelier où des blouses sont cousues par de jeunes couturières volontaires pour les hommes en armes. La colonne de répression commandée par le préfet Pastoureau est arrivée à Aups le 10 décembre. La bataille se conclut par une victoire du 50e de ligne, qui a un mort, contre cinquante dans les rangs des insurgés[30]. Un obélisque a été érigé en 1881 en honneur des nombreux républicains morts sur la place Martin Bidouré, nom d'un Barjolais héros et martyr de la rébellion qui a été fusillé deux fois. On trouve aussi un mausolée dans le cimetière de la commune.
Le village est un haut-lieu de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. De sanglants épisodes ont valu à la commune d'obtenir la Croix de guerre avec palmes[31].
"Monument de l'insurrection de 1851 et de la Résistance"
En raison de sa démographie, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[32]). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (tous les conseillers étant élus au second tour) et Antoine Faure a été élu conseiller municipal avec le meilleur total de 666 voix, soit 48,82 % des suffrages exprimés. La participation a été de 81,19 % au second tour et de seulement 48,38 % au premier. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[33].
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Liste des maires avant 1945[34]
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avril 1945 | octobre 1947 | Élie Pourret[35] | PCF | Cultivateur, résistant |
octobre 1947 | mai 1951 (décès) |
Lazare Roustan[36] | SFIO | Receveur municipal Conseiller général du canton d'Aups (1945 → 1951) |
juillet 1951 | mars 1959 | Anatole Lambert[37] | SFIO | Commerçant Réélu en 1953 |
mars 1959 | 1966 | Étienne Romano | SE | Constructeur aéronautique à Cannes |
1966 | 5 décembre 1972 (décès) |
Édouard Le Bellegou | SFIO puis PS | Avocat Sénateur du Var (1959 → 1972) Conseiller général du canton d'Aups (1951 → 1972) Vice-président du conseil général du Var (1959 → ?) Réélu en 1971 |
janvier 1973 | mars 1989 | Geneviève Le Bellegou-Béguin Fille d'Édouard Le Bellegou |
PS | Avocate, docteure en droit Sénatrice du Var (1981 → 1986) Conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1973 → ?) Vice-présidente du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1973 → ?) Réélue en 1977 et 1983 |
mars 1989 | juin 1995 | Pierre Rollandy | DVD | Médecin généraliste retraité Conseiller général du canton d'Aups (1973 → 2008) |
juin 1995 | mars 2001 | Roland Ciofi | DVG | Professeur des écoles à Aups |
mars 2001 | mars 2008 | Pierre Rollandy | DVD puis UMP | Médecin généraliste retraité Conseiller général du canton d'Aups (1973 → 2008) |
mars 2008 | En cours | Antoine Faure | DVD[38] | Pharmacien 2e vice-président de la CC Lacs et Gorges du Verdon (2014 → ) |
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[39] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 730 €[40].
Les habitants sont appelés les Aupsois[45] (autrefois Aulpins).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].
En 2021, la commune comptait 2 317 habitants[Note 2], en évolution de +8,58 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 275 | 2 317 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,5 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 091 hommes pour 1 184 femmes, soit un taux de 52,04 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,5 | 3,1 | |
10,1 | 12,7 | |
26,1 | 25,3 | |
18,2 | 20,5 | |
16,5 | 14,5 | |
14,3 | 10,8 | |
13,3 | 13,1 |
La communauté de communes « Lacs et Gorges du haut-Verdon (LGV) » constituée initialement de 11 communes (Aiguines ; Artignosc-sur-Verdon ; Aups ; Baudinard-sur-Verdon ; Bauduen ; Moissac-Bellevue ; Les Salles-sur-Verdon ; Régusse ; Tourtour ; Vérignon ; Villecroze) comprend désormais 16 communes[52] après intégration de 5 communes supplémentaires au : Trigance, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux et La Martre[53],[54].
Son président en exercice est Rolland Balbis (Maire de Villecroze)[55].
Attributions | Identité | Qualité | |
---|---|---|---|
1er | Administration générale et finances | Raymonde Carletti | Maire de La Martre |
2e | Aménagement du Territoire (SCOT) et transition éne | Antoine Faure | Maire d'Aups |
3e | Tourisme et Itinérance | Charles-Antoine Mordelet | Maire d'Aiguines |
4e | Agriculture, Fibre et numérique, Développement éco | Fabien Brieugne | Maire de Tourtour |
5e | Pierre Constant[57] | Commune de Villecroze | |
6e | Serge Constans | Maire d'Artignosc-sur-Verdon | |
La communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon compte désormais 34 représentants + 12 suppléants pour 16 communes membres.
Au , Aups est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[58]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aups[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[59],[60]. La commune est en outre hors attraction des villes[61],[62].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,3 %), cultures permanentes (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), terres arables (3,7 %), zones urbanisées (1,6 %)[63]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La nouvelle déchèterie intercommunale, visant à desservir les communes d'Aups, de Tourtour et de Villecroze[64].
Quelques extraits du rapport d'enquête et conclusions du 27 février 2018 de Christian Raviart commissaire enquêteur commissaire enquêteur, à la suite de l'enquête publique au lieu-dit la Baume - le Ginestet :
La décision finale prise par le préfet du Var n'a pas suivi l'avis du commissaire-enquêteur[65], ni pris en compte l'avis défavorable du conseil municipal d'Aups, ni les réserves de l'association ADSECA[66].
Les décharges XXL
Des associations de protection de l'environnement se sont également mobilisées contre les décharges Écopôle", projet Paprec ou Groupe Paprec de plate-forme régionale de retraitement des déchets et d'enfouissement de déchets[67],[68].
Les élèves d'Aups suivent leurs études à l'école maternelle Beausoleil, à l'école primaire Jean-Moulin et au collège Henri-Nans d'Aups.
Plusieurs activités sportives sont pratiquées à Aups[69]. La proximité des gorges du Verdon et de nombreux lacs, dont celui de Sainte-Croix, permettent les sports nautiques (canoë-kayak, canyoning, aviron). Le relief local favorise des sports tels que le parapente, le vol à voile, la spéléologie, l'escalade ou les randonnées équestres.
La commune compte également plusieurs clubs sportifs : football, judo, tennis, gymnastique, tennis de table.
Il a été procédé à la construction d'un centre de loisir sans hébergement (centre aéré) qui permettra à terme d'accueillir jusqu'à 150 enfants en été[70].
La communauté de communes dispose désormais, à Aups, d'une maison de santé pluriprofessionnelle (médecine générale, médecine spécialisée, paramédical, soins infirmiers), et intégrant également un lieu ressource « social et solidaire »[71]. L'extérieur a été aménagé en lieu de détente et jeux d'enfants.
Plusieurs professionnels de santé sont également installés à Aups[72] : en plus de deux cabinets médicaux, trois infirmiers, deux kinésithérapeutes, ainsi que des spécialistes en ophtalmologie, psychiatrie et dentaire sont présents[73].
L'hôpital le plus proche[74] est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 30 km[75],[76]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[77] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
La ville vit essentiellement du tourisme mais aussi de rabasse, artisanat, métiers d'art[81], construction, chasse, traditions provençales, menuiserie, miel, huile d'olive. Il est à noter que la bouteillan est une variété d'olive originaire d'Aups.
Aujourd'hui, l’exploitation du domaine oléicole « Château de Taurenne », producteur d’huile d’olive AOC Provence, s’étend sur les communes d’Aups et Tourtour, sur 253 hectares avec plus de 10 000 oliviers sur 30 hectares. En 2014, c’est le « Fruité Noir » qui a été récompensé d’une médaille d’or au concours des huiles d’olive de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La palette aromatique et gustative est large : Bouteillan, Aglandau, Grossane, Cayon, Petit ribier.
Aups détient le troisième plus grand marché aux truffes noires de France, derrière Richerenches et Lalbenque. Il se tient le matin du dernier jeudi du mois de novembre à fin février (voire mi-mars si la production le permet).
Carrières : Certains sites ont été exploités dans le secteur considéré pour la production de calcaire marbrier. Citons pour mémoire Ampus et Aups : calcaire marbrier de couleur jaune.
La dolomie de la montagne des Espiguières est exploitée au nord-ouest de Saint-Pierre-de-Tourtour par trois carrières sur les communes d'Aups et de Tourtour. Le matériau est utilisé pour la viabilité, les bétons et enduits[82].
Concernant la production d'énergie renouvelable, la commune s'est engagée dans un projet de parc éolien avec EDF, mais ce projet est contesté par les associations de protection de l'environnement en raison de l'impact négatif dans le paysage du Verdon, et ne recueille pas l'approbation des autres membres de la « communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon »[83],[84],[85],[86].
À ce sujet, le président du parc naturel régional du Verdon, en réponse au courrier de l'association de Protection des Paysages du Haut-Var, indiquait le 22 septembre 2015 que "le bureau du Parc a souhaité que, dans le cadre du travail sur le renouvellement de la charte du Parc (qui devrait s'appliquer dès 2022), un débat de fond soit mené sur la question de la transition énergétique. Dans cette attente le bureau continuera de se référer au schéma éolien annexé à la Charte du Parc en vigueur selon le zonage indiqué au plan joint pour information" (plan annexé à la lettre du 22-09-2015).
Un Schéma Régional Climat Air Énergie Provence-Alpes-Côte d'Azur a d'autre part été réalisé. Lequel permet de constater que cette question intéresse en réalité toute la communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon, l'ensemble des communes du parc naturel régional du Verdon et bien au-delà. Ce qui pose tout naturellement la nécessité d'un débat de fond sur les techniques de production d'énergie renouvelable qui se sont diversifiées ces dernières années. Le débat puis l'abandon de ce projet concernant Aups a donc eu le mérite de soulever une question d'intérêt général couvrant en réalité tout le territoire[87]. Les 46 communes du parc sont ainsi considérées dans l' "Annexe 2 du schéma éolien", comme zones favorables pouvant potentiellement, sous les réserves expresses indiquées dans le schéma éolien, recevoir des éoliennes.
Labellisé « Villages et cités de caractère du Var »[88] et situé à 505 mètres d'altitude, Aups[89] est la plaque tournante du Haut-Var. L'influence touristique des gorges du Verdon et du lac de Sainte-Croix attire de nombreux touristes, notamment pour son marché provençal tenu les mercredis et samedis matin entre la place de la Mairie et l'église.
Il semble qu'il n'y ait pas eu vraiment de spécialité qui aurait fait la renommée d'Aups. Cependant, il y avait de nombreuses tanneries (d'où la rue des Tanneurs), de la sériciculture, au moins une usine de térébenthine, des fabriques de chapeaux et des fabriques de tuiles dans les anciens fours à chaux.
Patrimoine religieux
Patrimoine civil
Une partie de la famille ducale de Blacas d'Aulps, seigneurs de la viguerie d'Aulps, est née à Aups et à Vérignon dont :
Le téléfilm Le Nain, réalisé en 1961 par Pierre Badel d'après une nouvelle de Marcel Aymé a été tourné en partie à Aups, dont les habitants de l'époque ont été recrutés comme figurants.
Les trois montagnes représentent les Cuguyons une des montagnes emblèmes d'Aups. Les fleurs de lys ont été concédées par le roi Louis XIV en 1700. Au-dessus du blason figure une couronne formée de trois tours, ce qui signifie qu'il s'agit là d'un chef-lieu de canton. Au-dessous du blason figure la croix de guerre avec palmes car la ville fut un haut lieu de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. |
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