début en Inde de la dynastie Pratihâra de Mandavyapura (Mandore) et dans le sud du Gujerat, décrite par les inscriptions de Bauka en 837 à Jodhpur et de Kakkuka à Ghantiyala (ou Ghatiyala) en 861[1].
fin de l’empire Gupta en Inde. Le royaume de Magadha est dirigé jusqu’au VIIIesiècle par une dynastie Gupta qui ne semble pas avoir de parenté (le premier nom de roi connu est celui de Krishnagupta, vers 490-505). De nombreuses dynasties locales reprennent de l’importance, comme celle des Maitrakas(en) dans le Gujerat ou celle des Vardhana(en) à Thanesar(en)[2].
au Cambodge, le Chenla (ou Zhen-la), pays des Kambujas, ancêtres des Khmers, prend son indépendance vis-à-vis du Funan, en déclin, qu'il annexent en 598[3].
551–554: en Corée, le Silla et le Paekche attaquent conjointement le Koguryo et se partagent le territoire de la vallée du Han; en 553, le Silla se retourne contre son allié et domine toute la région. Le roi Sŏng du Koguryo réagit, mais il et battu et tué à la bataille de Kwansan en 554. En 562, le Silla conquiert le Kaya, et s’empare de territoires autour de Séoul[4]. Les trois États ont une culture forte et distincte. Le Koguryo excelle dans l’art militaire, le Silla met en place des institutions sociales et politiques plus durables. Le Paekche entretient des relations avec la Chine et le Japon et développe une grande civilisation, mais il est faible politiquement et militairement.
551: première mention des Bavarois par le chroniqueur Jordanès. Les Bavarois (Bavarii, Baioras ou Bajuvares), issus d’un mélange de peuples germaniques (Alamans, Juthunges, germains de l'Elbe, Marcomans, Suèves du Danube, Skires, Rugiens, Thuringiens, puis après 555/556 des Lombards et des fragments de population germaniques comme des Goths et autres Germains orientaux chassés d'Italie[11]), sont un peuple de paysans vivant dans des fermes isolées ou en hameaux, hommes libres faisant travailler des esclaves, prisonniers de guerre slaves ou issus d’anciennes populations romanisées. Ils habitent la Haute-Autriche à l’ouest de l’Enns, jusqu’à la région de Salzbourg et au Tyrol: le premier duché de Bavière fondé par Garibald vers 555[12].
555: première mention des Avars (proto-mongols) en par des sources syriennes (le pseudo-Zacharie le Rhéteur. Installés sur la Volga, il offrent leurs services à l’empire byzantin (558). Justinien leur paye tribut pour qu’ils combattent Slaves et Bulgares[16].
557: trêve entre la Perse et l'empire byzantin[13].
Nicole Bouter, Les Religieuses dans le cloître et dans le monde des origines à nos jours: actes du deuxième colloque international du C.E.R.C.O.R., Poitiers, 29 septembre-2 octobre 1988, Université de Saint-Etienne, Centre européen de recherches sur les congrégations et ordres religieux, , 958p. (ISBN978-2-86272-043-2 et 2862720437, présentation en ligne)
(en) Glen Warren Bowersock, Peter Robert Lamont Brown, Oleg Grabar, Late antiquity: a guide to the postclassical world, Cambridge (Mass.), Harvard University Press, , 780p. (ISBN978-0-674-51173-6, BNF38945153, présentation en ligne).
Kyle Harper, Comment l'Empire romain s'est effondré: Le climat, les maladies et la chute de Rome, La Découverte, (ISBN9782348042362, présentation en ligne)
Vladislav Popovic, La descente des Koutrigours, des Slaves et des Avars vers la mer Égée: le témoignage de l'archéologie, Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Volume 12, pp. 596-648, (lire en ligne)