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parti politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Agir — officiellement « Agir, la droite constructive » — est un parti politique français, de centre droit et de droite, créé le , notamment à la suite de l'exclusion du parti Les Républicains de certains députés membres du groupe Les Constructifs à l'Assemblée nationale.
Agir | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Franck Riester |
Fondation | |
Scission de | Les Républicains |
Siège | 72 avenue de La Bourdonnais 75007 Paris |
Fondateurs | Franck Riester Fabienne Keller Pierre-Yves Bournazel Laure de La Raudière Frédéric Lefebvre Louis Vogel Tokia Saïfi Mehdi El Mir |
Slogan | « La droite constructive » |
Vice-présidents | Fabienne Keller Laure de La Raudière Claude Malhuret |
Porte-paroles | Olivier Becht |
Trésorier | Philippe Mathot |
Positionnement | Centre droit[1],[2],[3],[4] à droite[5],[6],[7],[8] |
Idéologie | Libéralisme[9] Europhilie[10] Républicanisme |
Affiliation française | Ensemble (depuis 2021) Renaissance (depuis 2022) |
Couleurs | Bleu |
Site web | agir-ladroiteconstructive.fr |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Gabriel Attal (EPR) |
Sénat | Claude Malhuret (LIRT) |
Parlement européen | Valérie Hayer (RE) |
Représentation | |
Députés | 5 / 577 |
Sénateurs | 6 / 348 |
Députés européens | 1 / 79 |
Maires de communes de plus de 30 000 habitants | 1 / 279 |
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Regroupant des élus de droite et de centre droit soutenant la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron, Agir a été intégré dans Renaissance le en tant que parti associé.
La création du parti est annoncée le par la publication d'une tribune[11] dans Le Figaro :
« À l'appel de tous ceux qui se reconnaissent dans notre démarche et sont attachés aux valeurs de la droite et du centre qui ont présidé à la fondation de l'UMP par Jacques Chirac, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy, nous fondons aujourd'hui un nouveau parti : Agir, la droite constructive. »
Le même jour, un site internet et des comptes sur les réseaux sociaux sont publiés.
Le parti autorise la double appartenance à une autre formation politique.
Le , la première réunion du parti a lieu, et une direction collégiale de vingt membres est nommée[12].
Le congrès fondateur du parti s'est tenu en [7]. En vue des élections européennes 2019, le parti hésite d'abord entre une alliance avec La République en marche, telle que le parti présidentiel la souhaite dans le cadre d'une vaste liste centrale pro-européenne, et une liste indépendante alliée avec le Mouvement radical et l'UDI[13].
Le choix final, après consultation des cadres locaux du parti, sera de participer à la liste Renaissance, en partenariat avec LREM, le Modem et le Mouvement radical.
Pendant plusieurs semaines avant la création d'Agir, des députés Les Républicains qui veulent soutenir la politique du parti présidentiel LREM mais sans rejoindre ce parti, discutent de leur situation[14]. Ils voient d'un mauvais œil la probable élection de Laurent Wauquiez à la tête de leur parti, estimant que ce dernier ne peut incarner une réunion de la droite et du centre, et ils déclarent : « Nous refusons de voir la droite s'enfermer dans une ligne identitaire, autoritaire, eurosceptique et ultra-conservatrice. Cette stratégie exacerbe les tensions de la société française et conduit à l'échec[15],[16] ». Le , Franck Riester annonce, lors du séminaire parlementaire du groupe, la « décision de structurer la fédération d'une nouvelle union de la droite et du centre » composée de partis politiques « dont l'UDI, mais ce sera plus qu'une simple alliance[17] ».
Sur l'initiative de Mehdi El Mir, fondateur d'une agence de communication publique digitale, ancien militant LR et Dominique Larsonneur-Morel, conseillère départementale LR de la Manche, plusieurs comités locaux Les Constructifs, soutenant la démarche initiale des membres du groupe parlementaire, se constituent durant l'été 2017[18],[19],[20],[21],[22],[23].
Le , Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, exprime sa volonté de « fédérer » son parti avec des membres de LR « qui ne partagent pas [sa] dérive droitière » et se dit « prêt à travailler avec des gens comme Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou Christian Estrosi pour bâtir une force politique cohérente et constructive[24] ».
Le , un groupe Agir ensemble est créé à l'Assemblée nationale. Il compte dix-sept députés, dont les neuf membres d'Agir[25].
Le , Édouard Philippe annonce la création de son parti politique, Horizons, et des pourparlers ont lieu pour y fusionner Agir[26]. Franck Riester refuse ce projet le 14 janvier 2022[27], mais beaucoup de membres du parti, comme le président du groupe LIRT, Claude Malhuret, la majorité des sénateurs et huit députes, par exemple Pierre-Yves Bournazel et Agnès Firmin-Le Bodo, quittent le parti et rejoignent Horizons.
Le , La République en marche fusionne avec Agir et Territoires de progrès — qui deviennent partis associés — pour devenir Renaissance. Emmanuel Macron en devient le Président d'honneur et Stéphane Séjourné est élu secrétaire général de Renaissance à la suite du vote des adhérents au congrès de 2022[28].
Aux éléctions legislatives de 2022, Agir élit six députes au sein de Renaissance, qui réjoignent le groupe Renaissance.
En , Agir revendique quatre mille adhérents[8],[7].
Les membres fondateurs du parti sont : les députés Olivier Becht, Pierre-Yves Bournazel, Paul Christophe, Laure de La Raudière, Agnès Firmin-Le Bodo, Antoine Herth, Vincent Ledoux, Lise Magnier et Franck Riester ; les sénateurs Jérôme Bignon, Emmanuel Capus, Robert del Picchia, Fabienne Keller, Claude Malhuret et Colette Mélot ; le maire de Vesoul Alain Chrétien, celui de Melun Louis Vogel ; l'ancien ministre Frédéric Lefebvre et la députée européenne Tokia Saïfi[11].
Thierry Solère, initiateur de la création du groupe Les Constructifs ne participe pas à la création du parti et adhère, la veille de son lancement, à La République en marche sans recourir à la possibilité de double appartenance autorisée par les deux partis.
Nom | Groupe |
---|---|
Fabienne Keller | Renew Europe |
La création du parti étant postérieure aux élections législatives de 2017, elle ne lui permet pas d'accéder au financement public des partis politiques. Pour en bénéficier, Agir a dans un premier temps conclu un accord financier avec l'UDI, les parlementaires Agir se rattachant à l'UDRL[30]. Depuis 2020, Agir reçoit son financement par le Mouvement démocrate[31].
Les parlementaires membres d'Agir siègent principalement dans deux groupes parlementaires constitués avant la création du parti. Des groupes politiques se réclamant comme Agir d'une « droite constructive » ont également été constitués dans certaines collectivités locales, sans qu'il existe de lien formel avec le parti.
Le , Thierry Solère (aujourd'hui député LREM) et Jean-Christophe Lagarde ont annoncé la création d'un groupe parlementaire pour rassembler les députés qui « prônent une attitude constructive vis-à-vis des réformes dont le pays a besoin qui seront proposées par le gouvernement »[32],[33]. Il compte des députés majoritairement membres ou issus de l'Union des démocrates et indépendants ainsi que des députés issus des Républicains, aujourd'hui majoritairement membre d'Agir, et des députés sans étiquette partisane.
Les neuf élus d'Agir, avec huit membres ou anciens membres de LREM, fondent en leur propre groupe parlementaire, Agir ensemble. Il est présidé par Olivier Becht[34].
À l’issue des élections législatives de juin 2022, faute d'effectif suffisant, Agir ne constitue plus de groupe indépendant, mais adhère au groupe Renaissance.
Le , Le Monde annonce la constitution « dans les jours qui suivent les élections sénatoriales du 24 septembre » d'un groupe « frère » au Sénat à l'initiative de sénateurs membres du groupe Les Républicains, qui pourraient prendre pour dénomination République et territoires - les indépendants)[35]. Le , le sénateur LR Claude Malhuret confirme la création du groupe qui serait composé de onze sénateurs issus de son parti ou de l'UDI[36]. La sénatrice Fabienne Keller, qui avait promu la création du groupe[37], a fait savoir le qu'elle resterait membre du groupe LR[38]. En revanche, Claude Malhuret adhère à Agir, ce qui « permet à la nouvelle formation d’être représentée dans les deux assemblées, et de disposer ainsi des outils parlementaires pour se donner une visibilité politique »[39].
Le , un groupe Parisiens Progressistes et Constructifs est créé au sein du Conseil de Paris, autour de Nathalie Kosciusko-Morizet [40]et présidé par Marie-Laure Harel [41]. Les membres de ce groupe n'ont pas encore fait connaître leur position quant à une adhésion au parti Agir.
Le , un mouvement politique sous forme d’association nommé Les Constructifs : Force militante est créé par Dominique Larsonneur-Morel, conseillère départementale de la Manche, et Mehdi El Mir[42]. Cette association ou « mouvement » a pour objectif de rassembler militants et élus locaux autour du parti Agir afin de constituer une base militante solide.
Sur l'échiquier politique français, Agir se situe de la droite au centre droit. Se définissant comme pro-européen, libéral et humaniste, rejetant la droite « identitaire, autoritaire, eurosceptique et ultra conservatrice »[43], il se veut un parti défenseur des idées « libérales, sociales, européennes, humanistes et réformistes »[43][pertinence contestée]. Laurent de Boissieu estime en qu'Agir « est de fait dans la majorité (vote pour la déclaration de politique générale puis vote pour le budget) »[44]. Bruno Jeudy relève en que « les parlementaires d’Agir assument de voter une grande partie des textes de loi présentés par le gouvernement d’Édouard Philippe. Seule la hausse de la CSG les fait tiquer »[8]. Selon Le Parisien, ils reprochent à la majorité « une politique trop centralisatrice, pas assez favorable aux classes moyennes et un manque d’effort pour assainir les finances publiques »[45]. Après la nomination de Franck Riester au gouvernement, en , Agir est considéré comme proche, voire membre de la majorité[46],[47].
Composition du Comité national d’action au 8 novembre 2020[48] :
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