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groupe parlementaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le groupe UDI et indépendants (UDI) — anciennement groupe Union des démocrates et indépendants (2012-2017), groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants (2017) et groupe UDI, Agir et indépendants (2017-2019 ; 2019-2020) — est un ancien groupe parlementaire de centre droit à l'Assemblée nationale. Fondé en 2012 par Jean-Louis Borloo, il est dissous à l’ouverture de la XVIe législature. La plupart des députés UDI réélus rejoignent alors le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT).
Groupe UDI et indépendants | |
Chambre | Assemblée nationale |
---|---|
Législature(s) | XIVe - XVe législature (Cinquième République) |
Fondation | (groupe UDI) |
Disparition | |
Ancien(s) nom(s) | Union des démocrates et indépendants Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants UDI, Agir et indépendants |
Partis membres | Union des démocrates et indépendants Force européenne démocrate A here ia Porinetia Divers droite |
Président | Jean-Christophe Lagarde (2017-2022) |
Représentation | 19 / 577 |
Positionnement | Centre droit |
Idéologie | Social-libéralisme Démocratie chrétienne Europhilie |
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Le groupe est constitué le , jour de l'ouverture de la XIVe législature de la Ve République, par des députés issus du Parti radical (PR), du Nouveau Centre (NC), de l'Alliance centriste (AC), du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) et Divers droite (DVD), sur la base de l'Union des radicaux, centristes, indépendants et démocrates (URCID). Jean-Louis Borloo est choisi pour être le président du groupe, et le ministre sortant de la Fonction publique, chef de file du groupe Nouveau Centre de 2007 à 2011, François Sauvadet, devient vice-président. Il sert de base à la création d'un parti du même nom, fédérant ces différentes formations politiques, le .
Il est initialement formé de 12 membres (5 radicaux sur les 12 élus, mais aussi 5 des 12 députés du Nouveau Centre opposés à Hervé Morin et emmenés par Jean-Christophe Lagarde et François Sauvadet, ainsi que deux Divers droite, Jean-Christophe Fromantin, et François-Xavier Villain, ex-vice-président de Debout la République[1]), auxquels s'ajoutent dans un premier temps les trois députés polynésiens proches de Gaston Flosse[2]. Le . Face à ce mouvement, Hervé Morin et ses partisans décident de se rallier au nouveau groupe parlementaire[3], ainsi que les 2 députés néo-calédoniens de Calédonie ensemble.
Au fil des jours précédant la création des groupes, plusieurs autres députés s'y inscrivent, notamment Gilles Bourdouleix (président et seul député du CNIP), les deux députés de l'Alliance centriste de Jean Arthuis, ainsi que Yannick Favennec, membre de l'UMP.
Le , le député radical Michel Zumkeller quitte le groupe UMP et rejoint le groupe de l'UDI. Il ne l'avait pas rejoint plus tôt car il craignait « un petit combat des chefs à 15 ». Voyant que l'union semblait véritablement avoir lieu il a finalement rejoint le rassemblement[4].
Le groupe collabore avec l'UMP dans l'opposition, mais n'excluait pas de voter certains textes de la majorité[5].
Le , les membres de l'UDI votent blanc lors de l'élection du président de l'Assemblée nationale dans laquelle s'affrontent Claude Bartolone (PS, élu) et Bernard Accoyer (UMP, président sortant)[6].
Après la retraite politique de Jean-Louis Borloo pour cause de maladie, le groupe UDI élit Philippe Vigier comme président en [7].
Le , le groupe Union des démocrates et indépendants fusionne avec des élus de Les Républicains au sein du groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants. Cette constitution est annoncée le par Thierry Solère et Jean-Christophe Lagarde pour rassembler les députés qui « prônent une attitude constructive vis-à-vis des réformes dont le pays a besoin qui seront proposées par le gouvernement »[8],[9].
Le groupe s'est déclaré comme membre de l'opposition parlementaire et revendique un positionnement à droite et au centre de l'échiquier politique. Ses responsables ont indiqué que le groupe n'adopterait pas de position commune lors du vote de confiance au gouvernement Philippe II, ses membres étant libres de s'abstenir ou de voter la confiance[réf. nécessaire]. 12 députés votent pour la confiance, 23 s'abstiennent[10],[11].
Dans sa déclaration constitutive, les membres du groupe se présentent également notamment comme des « européens convaincus », « partisans d'une société libérale », « adeptes des valeurs de laïcité, de responsabilité et du mérite républicain », « en faveur de l'égalité des hommes et des femmes et le respect des minorités », « soucieux du devenir de la planète » et « ouverts au monde ».
Laure de La Raudière, candidate du groupe à la présidence de l'Assemblée nationale, obtient 34 voix lors du scrutin du [réf. nécessaire].
Leur positionnement administratif comme groupe de l'opposition a permis à Thierry Solère d'obtenir le poste de questeur traditionnellement alloué à l'opposition[12].
À la rentrée 2017, le groupe est l'objet de tensions internes, les députés UDI déplorant de voir le groupe LREM ne traiter qu'avec l'équipe de Thierry Solère et de Franck Riester, une « bande » où « tous veulent être ministre »[13].
À la suite du départ de Thierry Solère et de la création du parti politique Agir, le groupe change son organisation et sa dénomination à l'occasion de sa réunion du . Il s'intitule désormais « groupe UDI, Agir et indépendants », et est coprésidé par Jean-Christophe Lagarde et Franck Riester[14].
En , une grande partie du groupe vote contre le projet de loi de finances 2019[15].
En , Jean-Christophe Lagarde menace d'exclure les membres de son groupe « alignés sur la position de la majorité », visant les élus Agir qui soutiennent le gouvernement où figure leur chef de file, Franck Riester, et dont le parti s'est allié à LREM lors des élections européennes, tandis que l'UDI a monté sa propre liste[16]. En , le groupe choisit d'être enregistré comme « minoritaire » — et non plus « d'opposition » — et restaure la mention « Agir » dans le nom du groupe, pour dissuader Olivier Becht d'organiser une scission pour former un groupe Agir[16]. Cette initiative n’est pas suffisante puisqu'un nouveau groupe, Agir ensemble, rassemblant notamment les neuf députés Agir du groupe soutenant ouvertement la majorité, est créé en [17].
Le , le groupe rejoint l'opposition[18].
Date | Nom | Membres | App. | Total | Évolution | % |
---|---|---|---|---|---|---|
Union des démocrates et indépendants (UDI) | 27 | 27 | 4,68 | |||
Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants (LC)[19] | 34 | 1 | 35 | 8 | 6,07 | |
[20] | UDI, Agir et indépendants (UAI)[21] | 28 | 1 | 29 | 6 | |
[20] | UDI et indépendants (UDI)[22] | 27 | 1 | 28 | 1 | |
[20] | UDI, Agir et indépendants (UAI)[23] | 28 | 0 | 28 | 0 | |
[20] | UDI et indépendants (UDI)[20] | 18 | 0 | 18 | 10 |
Période | Identité | Parti | Qualité | ||
---|---|---|---|---|---|
Jean-Louis Borloo | UDI-PRV | Député, élu dans la 21e circonscription du Nord (de 1993 à 2002 et de 2010 à 2014) Maire de Valenciennes (de 1989 à 2002) | |||
Philippe Vigier | UDI-NC | Député, élu dans la 4e circonscription d'Eure-et-Loir (depuis 2007) Maire de Cloyes-sur-le-Loir (de 2008 à 2017) | |||
Stéphane Demilly[24] | UDI-LC (ex-NC) | Député, élu dans la 5e circonscription de la Somme (2002-2020) Maire d'Albert (de 1989 à 2017) | |||
Franck Riester[24] | LR puis Agir | Député, élu dans la 5e circonscription de Seine-et-Marne (2007-2018) Maire de Coulommiers (de 2008 à 2017) | |||
Jean-Christophe Lagarde | UDI-FED | Député, élu dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (2002-2022) Maire de Drancy (de 2001 à 2017) |
Adhérents directs :
Députés Tapura Huiraatira :
Élus pour le Tahoeraa huiraatira, ils rejoignent en 2016 le Tapura Huiraatira.
Députés Alliance centriste :
Députés Calédonie ensemble :
Parti/étiquette politiques | Nombre de députés | |
---|---|---|
Union des démocrates et indépendants (dont Force européenne démocrate) | 14 | |
Calédonie ensemble (mouvement associé à l'UDI) | 2 | |
A here ia Porinetia (mouvement associé à l'UDI) | 1 | |
Les Républicains | 1 | |
Divers droite | 1 | |
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