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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Maurice Leroy, né le à Paris, est un homme politique français. Membre de l'Union des démocrates et indépendants, il est ministre de la Ville du gouvernement François Fillon du au . Il est député de Loir-et-Cher de 1997 à 2019, il est également président du conseil général puis départemental de Loir-et-Cher de 2004 à 2017.
Maurice Leroy | |
Maurice Leroy en 2009. | |
Fonctions | |
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Vice-président de l'Assemblée nationale | |
– (5 mois et 23 jours) |
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Président | François de Rugy |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Yves Jégo |
Successeur | Francis Vercamer |
– (1 an, 1 mois et 8 jours) |
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Président | Bernard Accoyer |
Législature | XIIIe (Cinquième République) |
– (1 an et 6 mois) |
|
Président | Jean-Louis Debré |
Législature | XIIe (Cinquième République) |
Député français | |
– (6 ans, 6 mois et 23 jours) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Réélection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 3e de Loir-et-Cher |
Législature | XIVe et XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDI (2012-2017) LC (2017) UAI (2017-2019) UDI (2019) |
Prédécesseur | Pascal Brindeau |
Successeur | Pascal Brindeau |
– (13 ans, 6 mois et 3 jours) |
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Élection | 1er juin 1997 |
Réélection | 9 juin 2002 17 juin 2007 |
Circonscription | 3e de Loir-et-Cher |
Législature | XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDF (1997-2007) NC (2007-2010) |
Prédécesseur | Jean Desanlis |
Successeur | Pascal Brindeau |
Président du conseil général puis départemental de Loir-et-Cher | |
– (13 ans, 3 mois et 10 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Michel Dupiot |
Successeur | Nicolas Perruchot |
Ministre de la Ville | |
– (1 an, 5 mois et 26 jours) |
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Président | Nicolas Sarkozy |
Premier ministre | François Fillon |
Gouvernement | Fillon III |
Prédécesseur | Fadela Amara |
Successeur | François Lamy |
Maire du Poislay | |
– (11 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Élection | 12 mars 1989 |
Réélection | 11 juin 1995 |
Successeur | Michel Pionnier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Nationalité | Français |
Parti politique | PCF (1986-1995) RPR (1995-2003) UDF (2003-2007) NC (2007-2012) UDI (depuis 2012) |
Diplômé de | Université Paris-XIII |
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Maires du Poislay | |
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Ancien membre d'un syndicat étudiant communiste, il est titulaire d'une maîtrise d'économie et du diplôme d'études comptables et financières (aujourd'hui DCG) obtenus à l'Université Paris-XIII. En 1982, il devient directeur de cabinet du maire d'Orly, avant d'occuper, de 1984 à 1990, les fonctions de secrétaire général du groupe communiste au Sénat.
Il dirige ensuite le cabinet du président du conseil général du Val-de-Marne de 1990 à 1991, puis celui de la sénatrice-maire communiste de Nanterre, Jacqueline Fraysse, de 1991 à 1992. Il se rapproche alors de Charles Pasqua, qui le nomme chargé de mission à son cabinet au conseil général des Hauts-de-Seine en 1993, poste qu'il occupera ensuite auprès du ministre délégué à la Ville et à l'Intégration, Éric Raoult, de 1995 à 1997.
Il est élu député dans la 3e circonscription de Loir-et-Cher le 1er juin 1997 en battant au second tour le maire de Vendôme, Daniel Chanet, avec 55,4 % des voix. Le 9 juin 2002, il est réélu dès le premier tour avec 50,6 % des suffrages. Le 17 juin 2007, enfin, il est reconduit pour un troisième mandat avec 58,3 % au second tour, pour la XIIIe législature. Lors des élections législatives de 2012, il retrouve son poste de député qu'il avait quitté à la suite de son entrée au gouvernement. Pour cette XIVe législature, il siège au groupe UDI et se rattache financièrement à Démocratie et république, un parti fondé par Jean-Louis Masson[1].
Il rejoint l'Union pour la démocratie française (UDF) en 2003, et fait campagne pour une « Europe fédérale » aux élections européennes de 2004 et lors du référendum sur la constitution européenne en mai 2005.
En 2007, lors de la campagne présidentielle, il soutient au premier tour la candidature de François Bayrou dont il est le porte-parole. Avec 23 autres députés UDF, il décide de ne pas suivre la consigne de « non choix » soutenue par François Bayrou et vote au second tour pour Nicolas Sarkozy. Il participe aux côtés d’Hervé Morin à la création du Nouveau Centre, plaidant « pour un centre libre dans la majorité présidentielle »[2],[3], dont il est le porte-parole jusqu’à son entrée au gouvernement en 2010.
Le , il signe, avec seize autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[4] avant de « dénoncer un coup politique » quelques jours plus tard[5].
Le 6 octobre 2009, il est élu vice-président de l’Assemblée nationale et représente le Nouveau Centre au sein du bureau de l’Assemblée nationale. Il est réélu 2e vice-président de l'Assemblée nationale en octobre 2010.
Il est nommé ministre de la Ville le 14 novembre 2010 au sein du gouvernement François Fillon III.
Il poursuit les programmes lancé par ces prédécesseurs : action de l'Anru dans 485 quartiers, programme de réussite éducative, prorogation des ZFU jusqu'en 2014, renforcement de la collaboration avec les collectivités locales dans 33 contrats urbains de cohésion sociale. Plus de 300 délégués des préfets dans les quartiers sont nommés.
Il est battu aux élections sénatoriales de 2011.
Le 17 juin 2012, il est réélu député de la troisième circonscription de Loir-et-Cher à Vendôme avec 58,03 % des voix.
Il est nommé porte-parole de l'Union des démocrates et indépendants, le 18 septembre 2012. Deux jours plus tard, il quitte le Nouveau Centre pour participer pleinement au nouveau parti et s'opposer à Hervé Morin qui considère que le NC doit garder une identité[6].
Il soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016[7] et François Fillon pour le second tour[8].
Il intègre de nouveau la direction de Les Centristes à la suite de la fusion du Nouveau Centre et des « Bâtisseurs de l'UDI » en décembre 2016.
En juin 2017, il est réélu député[9]. Fin octobre 2017, il relaie à l'Assemblée nationale, avec des députés LR, un amendement portant sur la fiscalité des entrepôts et fourni par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises[10],[11],[12].
Le député UDI et ancien ministre de la Ville Maurice Leroy a été élu le vice-président de l'Assemblée nationale par 291 voix contre 21, en remplacement d'Yves Jégo, une fonction qu'il a déjà occupée à deux reprises dans le passé[13].
Le 10 décembre 2018, il est élu vice-président du conseil départemental de Loir-et-Cher, chargé du tourisme et conformément à la loi sur le non-cumul des mandats. Il démissionne le 9 janvier 2019 de son mandat de député de la 3e circonscription de Loir-et-Cher ; son suppléant, Pascal Brindeau, lui succède[14]. Le 18 décembre 2018, il pose sa dernière question d'actualité au gouvernement à l'Assemblée nationale ; le président de l'Assemblée nationale et le Premier ministre prononcent alors tous deux un discours en son honneur ; le Premier ministre, Édouard Philippe, salue sa carrière par la phrase : « La République, c'est Leroy ! »[15].
Après sa démission parlementaire, Maurice Leroy annonce s'engager dans un projet professionnel avec la Russie. Il est ainsi sollicité par le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, pour devenir directeur général adjoint de l'entreprise publique Mosinjproekt (chargée de gérer les projets du Grand Moscou), pour un salaire mensuel de 10 000 euros[16]. Chargé des grands projets internationaux, il a notamment supervisé la signature d'un programme de coopération entre Sergueï Sobianine et Patrick Ollier, le président de la Métropole du Grand Paris, permettant de faciliter l’implantation à Moscou de grandes entreprises françaises[17],[18],[19].
Il reçoit la Légion d'honneur en 2021[20].
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