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magistrate et poétesse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Adeline Baldacchino, née le à Rillieux-la-Pape (Rhône), est une magistrate française de l'ordre administratif financier (Cour des comptes), également essayiste, romancière et poète.
Conseillère référendaire à la Cour des comptes | |
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Auditrice à la Cour des comptes | |
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Fille d'un père pied-noir d'origine maltaise, né en Centrafrique, et d'une mère d'origine iranienne[1][réf. nécessaire], Adeline Baldacchino effectue ses études secondaires à Nîmes, puis est admise en classes préparatoires au lycée Henri-IV[1]. Elle mène ensuite des études de philosophie et d'ethnologie à l'université de Montpellier où elle obtient son DEA en 2005 avant d'entrer à Sciences Po Paris[2]. Élève de l'ENA dont elle sort en 2009[3], elle intègre la Cour des comptes où elle devient conseillère référendaire en 2012, tout en menant des missions pour l’Organisation internationale de la francophonie ou pour l’Agence spatiale européenne[2].[réf. souhaitée]
Elle publie ses premiers textes, en prose et en vers, dans les années 2000[4]. Elle anime dans le même temps l'émission Peaux de poèmes sur Divergence FM, à Montpellier, en 2003 et propose régulièrement des lectures publiques de textes.
En 2013, elle publie Le Feu la flamme aux éditions Michalon, une biographie poétique de Max-Pol Fouchet[5]. Un an plus tard, elle fait paraître Fragments inédits, de Diogène de Sinope, aux éditions Autrement[6],[7]. Cette publication entraîne une vive réaction d'universitaires car les fragments en question ne sont pas inédits, mais traduits de l'anglais[8]. Puis, dans un texte inspiré de George Orwell, sort un « réquisitoire positif[9] » contre l'ENA, La Ferme des énarques, toujours chez Michalon[10],[11].
Son recueil 33 poèmes composés dans le noir (pour jouer avec la lumière) paraît en aux éditions Rhubarbe. Elle conduit le séminaire de poésie contemporaine à l’université populaire de Caen[12],[13] et organise, depuis l’automne 2015, des rencontres mensuelles de poésie au théâtre Les Déchargeurs, à Paris, en partenariat avec Le Printemps des poètes[14].
Elle propose en 2016, avec Michel Onfray ou l'Intuition du monde (éditions Le Passeur), une lecture poétique du philosophe normand[15] et travaille avec Patrice Franceschi à la parution de son manifeste Combattre !, en . Elle publie en un nouveau recueil de poèmes, dédié à sa mère, 13 poèmes composés le matin (pour traverser l'hiver), aux éditions Rhubarbe.
Son premier roman, Celui qui disait non, paraît en . Il relate l'histoire vraie d'August Landmesser, l'homme qui refusa de faire le salut hitlérien sur un quai de Hambourg en 1936, et d'Irma Eckler.
En 2019 paraît un recueil qui rassemble quinze années d'écriture en poésie, Théorie de l'émerveil, postfacé par Christophe Dauphin[1], ainsi qu'un essai politique, Notre insatiable désir de magie, où elle théorise le « principe d'Houdini », présenté comme « l’art d’échapper aux injonctions mortifères et aux alternatives binaires, pour redonner enfin toute sa place à l’imaginaire – et à l’action[16]. »
En 2020, elle travaille avec le grand-rabbin de France, Haïm Korsia, sur son livre Réinventer les aurores[17], qui propose « un manifeste contre l’indifférence, un plaidoyer pour la fraternité, une politique de la jubilation et du bonheur retrouvé. » Deux recueils de poésie paraissent la même année, Le chat qui aimait la nuit, présenté comme une suite de treize contes cruels et doux, aux éditions Rhubarbe, illustré par Gaël Cuin, et De l'étoffe dont sont tissés les nuages, ode à l'amour et aux pouvoirs de la poésie, avec l'accompagnement plastique de Danielle Péan Le Roux aux éditions L'ail des ours.
Elle revendique régulièrement, dans ses écrits, son ancrage philosophique et politique libertaire[18],[19],[20] et contribue, par des articles et des portraits, à la revue Ballast. Elle publie en août 2020 une suite au Banquier anarchiste de Fernando Pessoa, Le Testament du Banquier anarchiste (éditions Libertalia) dans laquelle elle imagine avec son co-auteur Édouard Jourdain un dialogue revisitant l'histoire du vingtième siècle à travers l'opposition de l'anarchisme individualiste et de l'anarchisme social.
En 2021, elle devient membre du jury du prix Guillaume-Apollinaire de poésie. Elle succède à Antoine Garapon à la direction de la collection « Le bien commun » aux éditions Michalon, et y publie en 2022 une biographie intellectuelle consacrée au philosophe belge Raoul Vaneigem, dans laquelle elle explore les rapports entre poésie et politique[21].
En 2023, elle consacre un essai à la Cour des comptes, Conter demain, Cour des comptes et démocratie au XXIe siècle, rédigé avec Camille Andrieu, elle aussi magistrate, et publie un recueil de chroniques de voyage, Microjubilations (Rhubarbe)[22].
En mai 2023 paraît Une joie douce et sauvage (Michalon), ode à la maternité et à la petite enfance, où elle défend l'idée que création littéraire et expérience de la grossesse puis de la naissance se renforcent mutuellement.
Signant plusieurs tribunes[23],[24] et participant à des événements du collectif Barâyé, elle s'implique publiquement pour la cause de la liberté des femmes iraniennes, dans le cadre du mouvement Femme, Vie, Liberté.
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