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régiment d'infanterie de l'Armée de terre française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 151e régiment d'infanterie (151e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous le Premier Empire à partir de quatre cohortes du premier ban de la garde nationale et du 3e bataillon du 50e régiment d'infanterie de Ligne.
151e régiment d’infanterie Centre de formation initiale des militaires du rang - 151e régiment d'infanterie | |
insigne régimentaire du 151e régiment d’infanterie | |
Création | 1813 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Centre de formation initiale des militaires du rang |
Rôle | Instruction |
Fait partie de | Brigade de renseignement et cyber-électronique |
Garnison | Verdun-Thierville |
Surnom | Le Beau 15.1 |
Devise | On ne passe pas |
Marche | La Marche du 151e RI |
Inscriptions sur l’emblème |
Weissig 1813 Wurschen 1813 L'Yser 1914 Verdun 1916 La Somme 1916 L'Aisne 1917 Soissonnais 1918 Germersheim 1945 Indochine 1947–1950 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Saint-Maurice 15 janvier (15.1) |
Guerres | Guerres napoléoniennes Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Fourragères | Médaille militaire |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 4 palmes 1 étoile de vermeil Croix de guerre 1939-1945 1 palme Engagé en 1947 en Indochine, son fanion est décoré de la croix de guerre des TOE palme |
Commandant historique | Colonel de Lattre de Tassigny. |
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En 2019, il prend le nom de centre de formation initiale des militaires du rang du renseignement - 151e régiment d'infanterie (CFIM du renseignement - 151e RI)[1].
Officier qui devint par la suite : (**) général de brigade - (***) général de division - (****) général de corps d'armée - (*****) général d'armée.
La 151e demi-brigade de première formation était formée de[2] :
Elle est souvent notée comme « n'ayant pas été formée » car le rassemblement physique de ces bataillons n'a pas eut lieu. La 151e demi-brigade n'a été formée qu'administrativement.
Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français en 1796 la 151e demi-brigade n'est pas recréée.
Le 151e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec les[3] :
Le 151e régiment d’infanterie de ligne comprend 76 officiers et 2 840 hommes de troupe, et relève du 5e corps de la Grande Armée.
Il part immédiatement de Hambourg pour être engagé dans la campagne d'Allemagne. Le , le 151e RI connaît le baptême du feu en combattant à Wettin, Halle, Linenau et Hanau. Il poursuit sa marche à travers l'Allemagne et atteint Leipzig le après avoir bousculé les arrière-gardes prussiennes.
Après la victoire contre les coalisés à Lùtzen, le 5e corps entame la poursuite sur Bautzen où l'ennemi est retranché. Le les positions d'Eichberg et de Weissig sont enlevées au cri de « Vive l’Empereur ! », placé en avant-garde au début de la bataille, le 151e RI perd son chef de corps le colonel Recouvreur. La poursuite continue. Le , le 151e RI s'empare de Pließkowitz et résiste aux contre-attaques. L'ennemi se replie sur replie sur Wurschen. Le 151e aidé du 153e RI s'empare de la position à la baïonnette. Le , l'armistice est signé. Le 151e RI, auquel il reste 400 hommes, est envoyé en garnison à Glogau.
Le , les hostilités reprennent, la garnison est assiégée par plus de 40 bataillons ou escadrons ennemis. Le 151e regagne la France. À la fin de cette campagne il ne compte plus que 70 officiers et 1 000 hommes.
En 16 mois, il a connu la bataille, le siège, la faim, le froid et l'épidémie. Les noms de WEISSIG 1813 et WURSCHEN 1813 figurent sur son drapeau.
Le , le 151e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du :
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :
Le 151e RI, est formé le 1er octobre 1887 à 3 bataillons provenant des 44e régiment d'infanterie, 90e régiment d'infanterie et 131e régiment d'infanterie, à Belfort
Le 25 février 1888 le régiment reçoit son drapeau et s'établit le 15 avril suivant au "quartier Miribel" à Verdun puis mis en garnison dans la place fortifiée de Belfort.
Casernement : Verdun, État-major à Reims
De à , il est en occupation dans différentes régions d'Allemagne.
En 1930, le 15.1 prend ses nouveaux quartiers dans la ville de Metz, casernes Raffenel et Grandmaison, où il restera durant une période de 9 ans.
Entre 1935 et 1937, il est commandé par le colonel de Lattre de Tassigny.
En 1937, le régiment passe sous les ordres du colonel Olivier Thierry d'Argenlieu.
En 1939, après avoir défilé dans Metz, les hommes sont prêts. Le , la drôle de guerre commence.
Le régiment dépend de la 42e division d'infanterie. En , il participe à la courte offensive de la Sarre. Le , le 3e bataillon du 15.1 est au contact dans la région de Guerting. Il y contient l'ennemi et se replie en bon ordre. Le à l'aube, c'est l'attaque allemande précédée de violents bombardements. Le soir du , le 15.1 a perdu la moitié de ses effectifs. Du 10 au , le régiment se replie en combattant, face à la marée allemande. Le 14, à Ecury-le-Repos (Marne), son effectif est réduit à une centaine d'hommes. Le 15, le 15.1 combat sur l'Aube pour en interdire le passage par les troupes allemandes. En particulier dans le village de Pouan-les-vallées (Aube), où il interdit le passage d'un pont que les canons du 61e RAC détruisent. Ils combattent côte-à-côte dans le village jusqu'à ce que les Stukas et l'artillerie allemande pilonnent les positions et contraignent les deux unités à se retirer en direction de Troyes, puis en direction d'Auxerre. Le 16, le lieutenant-colonel Alfred Daval, son chef de corps, est tué à Vougrey (Aube). Les derniers défenseurs tombent et le 15.1 est anéanti.
Le régiment est recréé dans l'Armée d'armistice en août 1940[4]. Il fait partie de la 7e division militaire (Bourg-en-Bresse)[5]. Il est dissous après l'invasion de la zone libre en novembre 1942[4].
Le régiment est reconstitué le à partir des effectifs de la colonne Fabien composé de FFI parisiens[4] et combat dans l'Est avec la 1re armée française commandée par général de Lattre de Tassigny[6], qui lui attribue le numéro du régiment qu'il commanda en 1935-1937[7]. Le , il reçoit des cadres des 4e, 6e et 8e régiments de tirailleurs marocains et remplace ce dernier au sein de la 2e division d'infanterie marocaine (2e DIM). Le 27, le colonel Paul Gandoët en prend le commandement[Note 3]. À partir du , date à laquelle le 15.1 franchit le Rhin à Germersheim (ce qui lui vaut une nouvelle inscription)[6], il s'illustre dans de nombreux combat durant la campagne d'Allemagne.
Le , le 151e régiment d'infanterie reçoit son drapeau. En un mois de combat, le 15.1 au sein de la 2e DIM, a parcouru 300 km en terrain difficile. Il a fait plus de 2 000 prisonniers. 800 des siens sont tués, blessés ou portés disparus. Rentré à Metz fin octobre, il est réduit à un bataillon en 1947.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, il est basé à Metz. Puis à partir de 1990 à Verdun.
Le , est formé un bataillon de marche qui est envoyé en Indochine qui débarque à Saïgon en janvier 1947. Il va connaître de nouvelles formes de combats où alternent la poste et la recherche d'un ennemi implanté dans le sud de l'Indochine. Deux cents de ses hommes y laisseront leur vie. Le , le Fanion est décoré de la croix de guerre des TOE avec palme. Cette campagne a valu au 15.1 le droit d'inscrire sur son drapeau INDOCHINE 1947-1950.
Du au , le 151e régiment d'infanterie motorisé connaîtra tous les aspects de cette lutte impitoyable : contrôles, ratissages, postes, formation de commandos, patrouilles, opérations conjointes avec les TAP et la Légion, pacification, aide aux populations. À son départ d'Algérie, le 15.1 aura mis 1 569 rebelles hors de combat et récupéré 882 armes. Il aura également construit des écoles, des villages, aménagé des postes, soigné et protégé des populations faisant ainsi preuve de sa faculté d'adaptation.
De retour à Metz, le , il reçoit son sixième emblème. Premier drapeau n'ayant connu que la paix, il n'en verra pas moins le 15.1 subir de nombreuses transformations.
De la campagne de 1813, il gagne l'inscription sur son drapeau des batailles de Weissig et Wurschen.
D'octobre à , il combat sur le front de l'Yser ce qui lui valut une inscription à son drapeau.
De février à , il participe à la bataille de Verdun ce qui lui vaut une nouvelle inscription à son drapeau, ainsi que sa devise « On ne passe pas ».
Entre septembre et , la bataille de la Somme lui permet d'inscrire sa troisième inscription sur le drapeau depuis le début de la Grande Guerre.
Puis il s'illustre sur le front de l'Aisne en , et gagne une nouvelle inscription à son drapeau.
Sa dernière inscription au fanion de la Première Guerre mondiale sera obtenue en dans le Soissonnais.
En , le régiment franchît le Rhin à Germersheim qui est inscrit au drapeau[8],[9].
La campagne d'Indochine, où il est réorganisé en bataillon de marche, et perd 200 hommes. Lui vaut une nouvelle inscription à son drapeau : Indochine 1947 – 1950
Puis en Afrique du Nord de 1952 à 1962.
Son drapeau porte donc, brodées en lettres d'or, les inscriptions[10],[11] :
De février à , il participe à la bataille de Verdun ce qui lui vaut une nouvelle inscription à son drapeau ainsi que sa devise "ON NE PASSE PAS". Le régiment aura perdu 12 000 hommes en 1914 – 1918.
Sa conduite pendant la guerre de 14-18, lui vaut la Croix de guerre 1914-1918 avec 4 palmes et une étoile de vermeil et le droit de porter la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire. Il est également décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec une palme et son fanion est décoré de la croix de guerre TOE avec palme pour son engagement en Indochine.
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