26 juin: fondation de la Hohe Schule («haute école») d'Ingolstadt en Bavière, future université de Munich, où la médecine est enseignée dès l'origine[1].
Le pape Sixte IV reconnaît que l'anatomie est «utile à la pratique médicale et artistique[2]».
Paolo Bagellardo(it) (1410-1420 – 1492-1494) fait paraître son Libellus de egritudinibus infantium («Petit traité des maladies infantiles»), premier ouvrage de pédiatrie jamais imprimé[4].
Première édition du Canon d'Avicenne (980-1037), achevé vers 1020, édition partielle qui ne comprend que le livre III[5].
Première édition, à Mantoue, du Conciliator differentiarum philosophorum et medicorum et du De venenis eorumque remediis, de Pierre d'Abano (c.1250-c.1318[6]).
Giovanni Matteo Ferrari(eo) (né en 1400), professeur de médecine à l'université de Pavie, auteur d'un recueil de Consilia publiés à Pavie peu après sa mort[7].
Jean de Wesalia (né à une date inconnue), arrière-grand-père d'André Vésale, professeur de médecine et de mathématiques à Louvain, médecin de Marie de Bourgogne, duchesse de Clèves[8].
(en) «1472: Foundation of the Hohe Schule zu Ingolstadt», sur le site de l'université Louis-et-Maximilien de Munich, s. d. [lire en ligne(page consultée le 2 mai 2018)].
Antoinette Gimaret, «Représenter le corps anatomisé aux XVIeetXVIIesiècles: Entre curiosité et vanité», Études Épistémè, no27 «Curiosité(s) et Vanité(s) dans les Îles britanniques et en Europe (XVIe – XVIIesiècles)», , §2, n.4 (lire en ligne).
Christian Sorrel (dir.), Histoire de la Savoie en images: Images et Récits, Montmélian, Fontaine de Siloé, , 462p. (ISBN978-2-84206-347-4, lire en ligne), p.218.
(en) Luis García Ballester, «Medical Science and Medical Teaching at the University of Salamanca in the 15th Century», dans Mordechai Feingold (dir.) et Victor Navarro-Brotons (dir.), Universities and Science in the Early Modern Period, Dordrecht, Springer, coll.«Archimedes: New Studies in the History and Philosophy of Science and Technology», , 308p. (ISBN978-1-4020-3974-4, lire en ligne), p.54.
(en) Ursula Weisser, «Avicenna, XIII: The Influence of Avicenna on Medical Studies in the West», dans Encyclopædia Iranica, vol.3, (lire en ligne), p.107-110.
Joël Chandelier, «Avicenne fut-il un modèle pour les médecins italiens de la fin du Moyen-Âge?», Cahiers de recherches médicales et humanistes, no27 «Le Modèle dans la science médiévale», , p.21-38 [§20 en ligne] (lire en ligne).