«Aucun écrit historique fiable, contemporain de la mort d'Innocent VIII[2], ne permet d'authentifier» le fait rapporté par certaines chroniques selon lesquelles ce pape aurait cherché un ultime remède dans la transfusion du sang de trois jeunes hommes[3].
Nicolas Léonicène (1428-1524) fait imprimer à Ferrare, chez De Rubeis et De Grassis, son De Plinii et aliorum in medicina erroribus, où sont relevées les erreurs médicales de Pline et d'autres auteurs latins anciens, et dont on a pu dire que «s'y manifeste la quintessence de la posture intellectuelle et critique de l'humanisme[4]».
Santes de Ardoynis(es), médecin de Pesaro, fait imprimer à Venise un traité sur les poisons (De venenis[5]).
Première édition, à Venise, sous le titre de Liber totius medicinae, seu regalis expositio, de la traduction latine donnée vers 1127 par Étienne de Pise(en), du Kitab al-Maliki du médecin persan Ali Abbas (†[6]).
1492-1493: fl. Denis Forget, «peut-être étudiant en médecine ou barbier», qui assiste à une dissection à la faculté de médecine de Paris[7].
1492-1502: fl. Bernard de Le Venquière, reçu docteur en médecine à Paris, doyen de la Faculté en 1498-1500[7].
Hiver 1491-1492: Barthélemy Metlinger(de) (né à une date inconnue), médecin allemand, reçu docteur à Bologne, praticien à Augsbourg, surtout connu pour son Kinderbüchlein («Petit livre des enfants») paru en 1473, premier traité de pédiatrie jamais publié en allemand[8].
Après 1492: Thierry Gresmunt (né à une date inconnue), médecin, établi à Mayence en Allemagne[9].
Entre 1492 et 1494: Paolo Bagellardo(it) (né entre 1410 et 1420), professeur de philosophie et de médecine à Padoue, auteur en 1472 du Libellus de egritudinibus infantium («Petit traité sur les maladies infantiles»), premier ouvrage de pédiatrie jamais imprimé[10].
(pt) «Hospital Real de Todos os Santos / Hospital de São José», Associação dos Amigos da Torre do Tombo, s. d. [lire en ligne(page consultée le 12 mai 2018)].
Andrea Carlino (dir.) et Alexandre Wenger (dir.), Littérature et médecine: Approches et perspectives (XVIe – XIXesiècle), Genève, Droz, coll.«Recherches et rencontres» (no24), , 288p. (ISBN978-2-600-01146-4, lire en ligne), p.21.
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.1, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no34/1), (1reéd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), «Denis Forget», p.115, « Comprat Mossé», p.106, «Bernard de Le Venquière», p.77.
Samuel S. Kottek, «Quelques remarques sur les prémices de la pédiatrie au XVIIIesiècle», Histoire des sciences médicales, vol.31, nos3-4, , p.359-368 (lire en ligne).
Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t.2: H-Zyp, Liège, Jean François Bassompierre, , 472p. (lire en ligne), «Meschede (Thierry Gresmunt de) », p.181.
(en) Luis García Ballester, «Medical Science and Medical Teaching at the University of Salamanca in the 15th Century», dans Mordechai Feingold (dir.) et Victor Navarro-Brotons (dir.), Universities and Science in the Early Modern Period, Dordrecht, Springer, coll.«Archimedes: New Studies in the History and Philosophy of Science and Technology», , 308p. (ISBN978-1-4020-3974-4, lire en ligne), p.54.