Printemps: la Ligue achéenne réunie à Corinthe refuse de se soumettre aux décisions du Sénat romain de 147 av. J.-C. et déclare la guerre à Sparte; les Romains déclarent la guerre à la Ligue (guerre d'Achaïe). Metellus, alors en Macédoine, marche vers la Grèce et essaye de négocier la paix avant l'arrivée du consul Mummius. Les négociations échouent, et Metellus vainc la Ligue achéenne à la bataille de Scarphée, en Locride, où Critolaos est tué[4].
Été: la Grèce centrale perdue, la Ligue achéenne se réfugie dans le Péloponnèse. Diaios, nommé stratège, en recourant aux mesures extrêmes et à un véritable régime de terreur, réunit une nouvelle armée et ferme l’isthme de Corinthe[5].
Guerre lusitanienne: Viriathe attaque la Carpétanie. Le préteur d'Hispanie Caius Plautius, à la tête de dix mille hommes d'infanterie et treize cents chevaux, est battu à son tour; les Lusitaniens feignent une nouvelle fois la fuite, et Plautius envoie quatre mille hommes à leur poursuite. Viriathe fait volte-face et taille en pièces ses poursuivants. Il prend position dans la région de la montagne de Vénus, plantée d’oliviers, peut-être la Sierra de San Vicente, près de Tolède; Plautius le rattrape mais est de nouveau battu et se réfugie vers le sud pour prendre ses quartiers d’hiver en plein été. Viriathe s’empare de Segóbriga par ruse, simulant un siège puis se retirant avant d'attaquer les habitants soulagés. Il bat la même année le gouverneur d'Hispanie citérieure, Claudius Unimanus, puis l'année suivante son successeur C. Nigidius[9].
Institut des sciences et techniques de l'antiquité, Reconstruire Troie: permanence et renaissances d'une cité emblématique, Besançon, Presses Univ. Franche-Comté, , 517p. (ISBN978-2-84867-273-1, présentation en ligne)
Jean-Luc Panetier et Hassan Limane, Volubilis: Une cité du Maroc antique, Paris/Casablanca, Maisonneuve et Larose/Malika, coll.«Civilisations arabe et islamique», , 175p. (ISBN2-7068-1612-0 et 9782706816123, OCLC907007538, BNF38928041) p. 23.