La maladrerie de La Neuville, faubourg de Laon, en Île-de-France, n'héberge que quatre lépreuses, mais elle loge «onze frères et autres personnes saines […], soit près de trois fois plus[1]».
La population de Laon, compte un lépreux pour deux mille quatre cents habitants, alors qu'on peut calculer, à titre de comparaison, qu'une personne sur cinq cents meurt du cancer en France en 1970[1].
La peste sévit en Angleterre, épidémie que «Thomas Walsingham décrit comme dépassant de loin tout ce qui s'était vu depuis de nombreuses années, cause possible de la mort de trente mille personnes des deux sexes dans le seul Londres et d'un large dépeuplement de la campagne environnante[4]».
1401-1407: Han Thuong, empereur du Vietnam, crée un institut de médecine vietnamienne et un service de santé dirigé par un médecin attaché à la personne du roi et par un officier chargé de la santé publique[7].
Thomas Dayron (né à une date inconnue), chirurgien de Londres, maître de Thomas Morstede (c.1380-1450)[9].
Jean de Mirfeld[10] (né à une date inconnue), prêtre londonien, auteur du Breviarium Bartholomei, encyclopédie médicale rédigée à l'intention de l'hôpital St. Bartholomew à Smithfield et «comprenant un grand nombre de charmes et de prières, spécialement à l'usage des femmes[9]».
Vers 1407: Gilles Cousin (né à une date inconnue), médecin à Paris[8].
Georges Dumas, «Les Maladreries du Laonnois: Rapport des maladreries avec les seigneuries et les communes - Population des maladreries - Nourriture des lépreux d'après les comptes de la maladrerie de La Neuville-sous-Laon au XVesiècle», Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol.16, 1repartie «Les Mesures prises contre la lèpre au Moyen-Âge et les Léproseries du département de l'Aisne», , p.116 (lire en ligne).
Marcel Guivarc'h, «Lieux de dissection et morgues dans Paris, de 1200 à nos jours», Histoire des sciences médicales, vol.36, no4, , p.433 (lire en ligne).
Étienne-François Villain, Histoire critique de Nicolas Flamel et de Pernelle sa femme: Recueillie d'actes anciens, Paris, chez G. Desprez, , 408p. (lire en ligne), p.146.
(en) Carole Rawcliffe, Urban Bodies: Communal Health in Late Medieval English Towns and Cities, Woodbridge, The Boydell Press, , 431p. (ISBN978-1-84383-836-4, lire en ligne), p.364.
Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVesiècle: L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482), vol.3: Catalogue prosopographique des praticiens de la cour de Bourgogne (v.1363-v.1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), «Jean de Chalon», p.120.
Tran Tien Hy, Pham Van Dieu et Nguyen Van Ba, «La Médecine sino-vietnamienne», Revue internationale d'acupuncture, vol.4, no3, , p.107 (lire en ligne).
(en) Faye Getz, Medicine in the English Middle Ages, Princeton, Chichester, Princeton University Press, , 174p. (ISBN1-4008-0270-9), p.12 (sur Thomas Dayron) et p.49-50 (sur John of Mirfield).
Marilyn Nicoud, «Naissance et diffusion d'une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe – XVesiècle)», dans Les Régimes de santé au Moyen Âge [en ligne], Rome, Publications de l'École française de Rome, (ISBN978-2-7283-1006-7, lire en ligne).