23 octobre: triomphe de Tibère à Rome pour célébrer ses victoires en Pannonie (6-9) ou celles de 10-12 en Germanie[2]. Une loi spéciale, votée peu avant par le Sénat sur l’initiative de l’empereur, confère à Tibère la corégence de l’administration provinciale[1]. Tibère fait désormais figure d’héritier désigné. Auguste a réussi à imposer son successeur en lui donnant une situation matérielle et morale telle que, le moment venu, le Sénat ne puisse rien contre lui et limite son intervention à une ratification pure et simple.
Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l’Église, vol.1, Paris, Charles Robustel, (présentation en ligne)
Michel Fartzoff, Évelyne Geny, Élisabeth Smadja, Signes et destins d'élection dans l'antiquité: colloque international de Besançon, 16-17 novembre 2000, Presses Univ. Franche-Comté, , 248p. (ISBN978-2-84867-126-0, présentation en ligne)