Il rimorso è soltanto ruggine sul taglio d'uno splendido acciaio.[3][2]
In politica, la saggezza è non rispondere alle domande. L'arte, non lasciarsele fare.[3][2]
L'arte del clown va molto al di là di quello che si pensa. Egli non è né tragico né comico. È lo specchio comico della tragedia e lo specchio tragico della commedia.
L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique ni comique. Il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie.[4]
Pour qui vient de Paris ou de Londres, Rome est une ville de province. Milan, non. Et pourtant, en rien, Milan ne se compare à Rome. Il est d'ailleurs curieux de penser que Rome ni Milan n'ont rien donné d'essentiel à l'Italie, ni un homme ni une œuvre. Dante, Michel Ange, Botticelli, Pétrarque, Galilée, Titien, Léopardi, Vico, saint François, Bramante, que sais-je, Raphaël même, pas un Milanais, pas un Romain. (p. LII)
Niente è così bello a Roma quanto il sito e il clima, gli orizzonti e la luce. Ora la Campagna era all'origine di questo splendore e, oserei dire, la febbre, l'abbandono e il deserto. La malaria è il respiro delle rovine: un ornamento o una malattia? Amo quest'incertezza e che tutto, nel fondo, si contraddica. Così il cuore e la ragione, eternamente.; l'ideale e l'utile. Roma cadente e abbandonata, era per noi un tesoro senza prezzo. Perché avere paura o vergogna di confessarlo? Se mi faccio fischiare da un milione di pecore fanatiche e da un milione di mastini al guinzaglio, devo avere ragione tre milioni di volte. Belino pure o abbaino, benissimo. A me spetta vedere e osare. (Linceo.)
Rien n'est si beau à Rome que le site et le climat, les horizons et la lumière. Or, la Campagne était à la source de cette splendeur; et, si j'ose dire, la fièvre, l'abandon et le désert. La malaria est le souffle des ruines; une parure ou une maladie? J'aime cette incertitude et que tout, dans le fond, se contredise. Ainsi le cœur et la raison, éternellement; l'idéal et l'utile. Rome ruineuse et délaissée nous était un trésor sans prix. Pourquoi avoir peur ou honte de l'avouer? Si je me fais huer par un million de moutons fanatiques et un million de dogues porte-colliers, je dois avoir raison trois millions de fois. Qu'ils bêlent ou qu'il aboient, à merveille. Mon lot est de voir et d'oser. (Lyncée.) (p. LII)
A Roma, città di provincia, tutto è fatto per la quantità: tutto è falso, tutto è brutto. Il monumento a Vittorio Emanuele è di una bruttezza abietta: il trionfo della volgarità a grande orchestra. I quartieri nuovi sono orribili: imitano l'antico come i falsari. La mostruosità artificiale è peggiore dell'altra. Già il Rinascimento coltivava questa menzogna: tutto è falso a Roma e l'antico anche. Il sublime di Roma, è che ad ogni passo s'incontra un'orribile architettura. Roma annovera più detestabili monumenti di tutte le altre città del mondo. Quanto aspiro alla nudità, a Roma: la strada nuda, il muro nudo, un quartiere nudo senza palazzi, senza statue, senza chiese. La bruttezza, qui, trionfa attraverso la quantità. C'è al mondo un ciarpame più spaventoso del Foro? Questo pane dei professori fa venire voglia di un digiuno eterno.
À Rome, ville de province, tout est fait pour la quantité: tout est faux, tout est laid. Le monument à Victor-Emmanuel est d'une laideur abjecte: le triomphe de la grossièreté à grand orchestre. Les quartiers neufs sont hideux: ils imitent l'antique comme les faussaires. La hideur artificielle est pire que l'autre. Déjà, la Renaissance cultivait ce mensonge: tout est faux à Rome et l'antique même. Le sublime de Rome, c'est qu'on y rencontre à chaque pas une horrible architecture. Rome compte plus de détestables monuments que toutes les autres villes du monde. Dans Rome, combien j'aspire à la nudité: la rue nue, le mur nu, un quartier nu sans palais, sans statues, sans églises. La laideur, ici, triomphe par la quantité. Est-il au monde un bric à brac plus affreux que le Forum? Ce pain des professeurs donne l'envie d'un jeûne éternel. (p. LII)
Rovine e preti, dei preti e delle rovine, ecco Roma nella sua autentica bellezza: essa esige il silenzio e la virtù di una meditazione immobile. Gettata in mezzo a questo mirabile cimitero della storia, la vita proletaria è di una volgarità odiosa. La plebe è sempre proletaria. E l'alveare proletario è sempre la democrazia. Che essa sia coronata, cosa importa? Il tiranno, l'assemblea, o l'imperatore all'antica, la corona cambia forma; ma è sempre la stessa bestia che la cinge. I preti d'ogni specie, di ogni colore, di ogni paese, di ogni rango salvano ancora la bellezza di Roma. Le conservano la sua atmosfera da cimitero. Ecco la vera Città Eterna. D'altronde, grazie ad essi, Roma sembra la stazione universale delle rovine. È al tal punto vero, che incontrando improvvisamente al Borgo un Giapponese e due Cinesi, mi sembrarono i soli vivi. E fui preso da un folle riso. (p. LII)
Ruines et prêtres, des prêtres et des ruines, voilà Rome dans sa vraie beauté: elle réclame le silence et la vertu d'une méditation immobile. Lancée au milieu de ce cimetière admirable de l'histoire, la vie prolétaire est d'une odieuse vulgarité. La plèbe est toujours prolétaire. Et la ruche prolétaire est toujours la démocratie. Qu'elle soit couronnée, qu'importe? Le tyran, l'assemblée, ou l'empereur à l'antique, la couronne change de forme, mais c'est la même bête qui la porte. Les prêtres de tout poil, de toute couleur, de tout pays, de tout rang sauvent encore la beauté de Rome. Ils lui gardent son air de cimetière. Voilà bien la Ville Éternelle. D'ailleurs, grâce à eux, Rome semble la gare universelle des ruines. Il est si vrai que, rencontrant soudain au Borgo un Japonais et deux Chinois, ils me parurent seuls vivants. Et je fus saisi du fou rire. (p. LII)
Lavorava alla maniera di Vermeer, attraverso uno specchio in cui si rappresentava senza rivelare la sua identità. (Robert Parienté)