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Épouse du prétendant orléaniste au trône de France
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Le , la République est proclamée, alors que le roi des Français Louis-Philippe Ier se retire à Claremont, en Angleterre, après avoir abdiqué en faveur de son petit-fils le comte de Paris[1],[2] : les membres de la maison d’Orléans jusque-là princes deviennent des prétendants. Installée depuis 1830, la monarchie de Louis-Philippe est déchue en 1848 : la dynastie, tout juste née, part en cendres. À cette date, le comte de Paris puis ses successeurs deviennent des prétendants orléanistes au trône de France. Considérés comme « rois des Français » par leurs partisans, les prétendants se marient à des épouses qui sont considérées comme étant des « reines des Français » selon l’ordre de dévolution de la Couronne aux héritiers.
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À la mort du « comte de Chambord » (« Henri V » pour les légitimistes), en 1883, une partie des légitimistes se fondent dans le mouvement « orléaniste pur » pour former un mouvement « fusionniste » dans lequel ses partisans reconnaissent Philippe d’Orléans (1838-1894) comme le roi de France et de Navarre sous le nom de « Philippe VII » (et non plus « Louis-Philippe II »), mettant de côté la branche espagnole d’Anjou issue de la maison de Bourbon.