Loading AI tools
politicien israélien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Habibi ([1],[2]-) (arabe : إميل حبيبي, hébreu: אמיל חביבי), né et mort à Haïfa, est un homme de lettres palestinien de nationalité israélienne faisant partie de la communauté des arabo-israélien. Comme 850 000 « Palestiniens de l'intérieur », il est de ceux qui sont restés après la Nakba l'exode (forcé ou non) des Palestiniens durant la Guerre israélo-arabe de 1948-1949.
Membre de la Knesset | |
---|---|
- | |
Membre de la Knesset | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
אמיל חביבי ou إميل حبيبي |
Nationalité |
palestinienne (à partir du ) |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Parti politique | |
Distinctions |
Order of Jerusalem for Culture, Arts and Literature (d) () Prix Israël () |
Comme de nombreux Palestiniens, il a choisi de « lutter de l'intérieur ». Membre du Parti communiste israélien, il est élu député à la Knesset et dirige le plus grand quotidien israélien de langue arabe, Al-Ittihâd (L'Union) de 1948 à 1990.
Avec le temps et à mesure que paraissent ses romans (Péchés oubliés, sombre relation du retour d'un Palestinien dans sa ville natale ; Soraya fille de l'ogre, où la réapparition d'une sauvageonne est le prétexte à l'exploration d'un exil intérieur ; Les Aventures extraordinaires de Sa'îd le peptimiste, petite chronique de l'absurdité quotidienne), la personnalité controversée de Habibi s'estompe au profit de la figure de l'écrivain novateur et audacieux, à laquelle restera à jamais lié le personnage de Sa'îd le peptimiste, qui passe sans cesse de l'optimisme au pessimisme et n'est pas sans rappeler le Candide de Voltaire.
En 1992, il est le premier Arabe à obtenir le Prix Israël de littérature, la plus haute distinction du pays, décernée, après hésitation, par un gouvernement de droite dirigé par Yitzhak Shamir. Ce que lui reprochent beaucoup de Palestiniens. Mais il scandalise également certains Israéliens en versant les 8 000 dollars du prix au profit des enfants palestiniens blessés par l'armée israélienne durant l'Intifada. En 1990, le chef de l'OLP Yasser Arafat lui avait remis le prix Al-Qods pour son œuvre littéraire[3].
Interview de Ayman Odeh par la journaliste israélienne Lily Galili le [4] : « ...Il conclut en citant Emile Habibi, un important intellectuel arabe israélien et militant politique. Peu de temps avant sa mort, on avait demandé à Habibi : "quand Israéliens et Palestiniens accepteront finalement de s'asseoir à la table des négociations, choisirez-vous de vous asseoir avec les Israéliens ou avec les Palestiniens?". "Je choisirai d'être la table", avait-il répondu. »
En 1990, Habibi a reçu le prix Al-Quds de l'OLP. En 1992, il a reçu le prix israélien de littérature arabe[5]. Sa volonté d'accepter les deux reflétait sa croyance en la coexistence, bien que son acceptation du prix Israël ait déclenché un débat au sein de la communauté intellectuelle arabe. Habibi a été accusé de légitimer ce qu'ils considéraient comme la politique « anti-arabe » d'Israël. Habibi a répondu aux accusations : « Un dialogue de prix vaut mieux qu'un dialogue de pierres et de balles », a-t-il déclaré. "C'est une reconnaissance indirecte des Arabes d'Israël en tant que nation. C'est la reconnaissance d'une culture nationale. Cela aidera la population arabe dans sa lutte pour s'enraciner dans le pays et gagner l'égalité des droits"[6].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.