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historien des institutions, archéologue De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Philippe Joseph Émile Chénon, né le à Nevers[1] (Nièvre) et mort le à Paris 7e[2], est un historien et archéologue français.
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Spécialisé dans l'histoire du droit et des institutions, il s'intéresse aussi à l'histoire locale du Berry.
Émile Chénon est issu d'une famille de notables de la région de Châteaumeillant (Cher). Juste avant la Révolution, son arrière-grand-père, Étienne-Luc Chénon, avait acquis la baronnie de Saint-Jeanvrin (Cher), issue du démembrement du comté de Châteaumeillant et, par mariage, hérité du domaine d'Acre, à Néret. Son père, Étienne Paul Jean Baptiste Arthur Chénon, était avocat général. Lui-même a habité le château d'Acre, à Néret, quand il n'était pas à Paris.
Né à Nevers, où son père était alors substitut du procureur impérial, Émile Chénon fait toutes ses études secondaires à Bourges car son père y est nommé en 1862 substitut du procureur général, puis promu sur place avocat général. Il est élève de l'École polytechnique (promotion X 1875). Il est en deuxième année de l'École polytechnique quand il publie la Notice historique sur Châteaumeillant dans le 8e volume des Mémoires de la Société des Antiquaires du Centre. À peine nommé sous-lieutenant au 37e d'artillerie de Bourges, il démissionne puis commence en automne 1878 des études de droit. Il obtient le doctorat en droit le et est agrégé de droit l'année suivante. Il devient professeur de droit à la faculté de Rennes pendant dix ans, et ensuite à Paris.
Émile Chénon est membre de la Société des antiquaires du Centre depuis 1877, et membre résidant de la Société des antiquaires de France depuis 1909, trésorier de cette société pendant une partie de la Première Guerre mondiale et vice-président très peu avant sa mort.
En 1913, il prend part à la fondation de la Société d'histoire du droit.
L’Académie française lui décerne le prix Juteau-Duvigneaux en 1917.
Il est auteur de nombreux livres et près de 200 articles. Ses publications concernent principalement deux domaines : d'une part, l'histoire du droit (romain et français) et des institutions ; d'autre part, l'histoire et l'archéologie de la région du sud du Berry d'où vient sa famille paternelle, et particulièrement des cantons de Châteaumeillant (Cher) et de Sainte-Sévère-sur-Indre (Indre). Il publie notamment une Histoire de Sainte Sévère et une Histoire de Châteaumeillant, ainsi qu'une Histoire de Vicq-sur-Aubois, c'est-à-dire de Vicq-Exemplet. Il considère que droit et histoire sont étroitement liés. Sa recommandation est : « Le droit éclaire l'histoire et l'histoire éclaire le droit ; tout historien devrait être jurisconsulte, tout jurisconsulte devrait être historien. »
Il a travaillé à ses deux ouvrages principaux, Histoire générale du droit français public et privé des origines à 1815 et Histoire de Châteaumeillant, durant toute sa vie. Du premier, il n'a achevé et fait paraître que le premier volume, le deuxième a été édité par François Olivier-Martin. Quant au second, le premier volume a publié pour la première fois en 1940, et le deuxième en 2008.
Émile Chénon a publié à la fois comme juriste et comme historien.
Émile Chénon a publié un grand nombre d'articles dans des journaux spécialisés. Rien que les Mémoires de la Société des Antiquaires du Centre contiennent 74 articles d'Émile Chénon, dont certains font plus de cent pages, et sont en fait des versions plus ou moins élaborées de certains passages de ses livres.
Tous les documents ci-dessous sont parus dans le périodique Mémoires de la Société des Antiquaires du Centre[3].
Les deux premières séries (comprenant les notes 1 à 12) s'intitulent simplement « Notes archéologiques sur le Bas-Berry »; ensuite les séries prennent le nom plus général de « Notes archéologiques et historiques sur le Bas-Berry ».
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Le musée archéologique de Châteaumeillant (Musée Émile-Chénon) porte son nom. Une école primaire publique de Sainte-Sévère porte le nom d'Émile Chénon.
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