militante féministe et journaliste indépendante française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Éloïse Bouton, née en 1983, est une militante féministe[1],[2] et journaliste indépendante[3] française, ancienne membre du mouvement Femen[4],[5],[6].
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Elle travaille sur les féminismes, les femmes et la culture (notamment la musique et le hip-hop), notamment pour Causette[7], Les Inrocks[8],[9], le supplément Le Plus de L'Obs[10], Le Parisien Magazine[11],[12],[13], Glamour[14],[15],[16] et Brain Magazine[17],[18],[19].
Le , elle mène une action individuelle pro-avortement avec Femen à l'église de la Madeleine à Paris[20],[21],[22]. Le , elle est condamnée pour exhibition sexuelle à un mois de prison avec sursis, 2 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros de frais de justice, une décision dont elle fait appel[23],[24],[25]. Éloïse Bouton et Iana Jdanova[26] sont les premières femmes condamnées pour exhibition sexuelle en France depuis 1965[27],[28]. Alors que Iana Jdanova est relaxée en appel des charges d'exhibition sexuelle[29], la condamnation d'Éloïse Bouton est confirmée par la cour d'appel de Paris le [30]. Le parquet général se pourvoit en cassation, mais la Cour de cassation rejette son pourvoi le , la condamnant définitivement à un mois de prison avec sursis[31]. Elle gagne en appel devant la CEDH : l'État français est condamné à lui verser 9 800 € de dommages et frais de justice[32],[33].
Elle quitte Femen en et écrit un ouvrage sur cette expérience, Confession d'une ex-Femen, publié en 2015.
En , elle crée le site Madame Rap[34], premier média en France dédié aux femmes dans le hip-hop[35],[36],[37],[38].
En , elle lance Contre Coups[39], une compilation caritative de 12 femmes artistes qui chantent contre les violences faites aux femmes[40],[41]. Les bénéfices du disque sont reversés à l'Institut en santé génésique, un établissement situé à Saint Germain en Laye qui accueille et aide des femmes victimes de violences.
En , elle publie The Queen Christine, un essai sur le phénomène Christine and the Queens.
En 2017, elle expose à la Villa des Arts son travail mené en collaboration avec le photographe Erwan Balanant pour l'Association Agir pour la santé des femmes : À la rencontre des femmes oubliées[42].
En 2018, elle co-écrit avec l'artiste rappeur et metteur en scène D' de Kabal le documentaire Le Bruit de nos silences[43] sur la déconstruction du masculin. Tourné en Martinique, le film est diffusé sur France Ô le .
En 2018, elle co-fonde House of Consent[44], un média en ligne qui questionne les liens entre violences et sexualité[45].
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