Échemiré
ancienne commune française du département de Maine-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
ancienne commune française du département de Maine-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Échemiré est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Échemiré | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Canton | Baugé | ||||
Commune | Baugé-en-Anjou | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Jérôme Pinson 2020-2026 |
||||
Code postal | 49150 | ||||
Code commune | 49128 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Échemiréen | ||||
Population | 595 hab. (2013) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 33′ 08″ nord, 0° 10′ 02″ ouest | ||||
Altitude | 63 m Min. 33 m Max. 101 m |
||||
Superficie | 16,98 km2 | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Baugé-en-Anjou | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
| |||||
modifier |
Le , elle prend le statut administratif de commune déléguée de la nouvelle commune de Baugé-en-Anjou de statut administratif commune nouvelle[1].
Cette commune rurale se situe dans le Baugeois, à l'ouest de la ville de Baugé.
Ce village angevin de l'ouest de la France se situe dans le Baugeois, à l'ouest de Baugé, sur la route D 766 qui va de Jarzé à Baugé[2].
Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Il est délimité au sud par les vallée de l'Authion et de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[3].
L'altitude de la commune varie de 33 à 101 mètres[4], pour une altitude moyenne de 67 mètres, et s'étend sur près de 17 km2 (1 698 hectares)[4].
Son territoire se trouve sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[5]. Le relief du Baugeois est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires[6], caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires.
Une partie de la commune comporte une zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF), pour la zone de la cavité souterraine de La Barangerie[7].
Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, du fait de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[6].
Les communes les plus proches sont Sermaise (4 km), Le Vieil-Baugé (4 km), Jarzé (5 km), Baugé (5 km), Cheviré-le-Rouge (5 km), Montpollin (6 km), Saint-Martin-d'Arcé (6 km), Beauvau (7 km), Fontaine-Guérin (7 km) et Saint-Georges-du-Bois (7 km)[8].
Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
En 2009, nous trouvons 272 logements sur la commune d'Échemiré, dont 88 % sont des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 74 % des ménages en sont propriétaires[9]. En 2013, on trouve 264 logements sur la commune, dont 88 % sont des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 74 % des ménages en sont propriétaires[10].
Formes anciennes du nom : Curtis Aschimiriaci en 1060, Gedeon de Eschimiriaco en 1077, Schimiriacus en 1094, Chimiriacus en 1174, parochia de Chemiré en 1225[11], Eschemiré en 1793, Echemiré en 1801 avant de devenir Échemiré[12],[13].
Nom des habitants : Les Échemiréens[14].
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'or, a deux chênes arrachés de sinople posés en chef et un sanglier de sable en pointe, chargé en cœur d'un écu de sable à la bande fuselée d'argent[15]. |
Présence de vestiges d'une occupation préhistorique : trois haches en pierre polie, présence de plusieurs monuments mégalithiques[16], comme l'ensemble mégalithique dit La Pierre du Coq[17].
Vers 862, les moines de Glanfeuil fuient les raids vikings et emportent les reliques de Saint-Maur à Échemiré. Ils y résident quelques jours avant de se remettre en route vers le pays de Séez[18].
Au XIe siècle le château enveloppe entièrement l'église[16].
En 1304, les Templiers, gouvernés par le maître du Temple Hugues de Marcé, avaient des vignes à Échemiré. Elles se situaient dans le clos de La Hoire.
En mars 1363 pendant la Guerre de Cent Ans, le chevalier Jean de la Haye d'Échemiré, seigneur dudit lieu, trahit la France en compagnie du chevalier de la Prézaye, seigneur de Jarzé. Ils s'allient aux troupes anglaises qui ravagent l'Anjou. La prise du château de Villevêque est l'un de leurs faits d'armes. Ils continuent de piller la région et se font chasser vers la mi-avril de la même année[19]. Louis Ier d'Anjou, donne la totalité de leurs biens en juillet suivant, au chevalier Pierre d'Avoir, chambellan du roi, gouverneur du bailliage de Touraine et sénéchal d'Anjou[16].
Au XVe siècle le Roi René, qui aime venir chasser dans les forêts de la région, fait reconstruire le château de Baugé.
Sous l'Ancien Régime, la commune dépend de la sénéchaussée angevine de Baugé, du diocèse d'Angers et de l'archiprêtré du Lude[16].
À la réorganisation administrative accompagnant la Révolution, en 1790 la commune est rattachée au canton de Jarzé, puis à celui de Baugé[16]. Il est intégré au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé, et à sa disparition en 1926, à l'arrondissement de Saumur[12].
En Décembre 1793, les Vendéens de la Grande armée catholique et royale s'installent à Baugé, pillent Échemiré et y affrontent le Général républicain Westermann. Durant cette courte période, la cloche de la chapelle de la terre de Mincé est emportée par les royalistes et transportée à Trémentines[20]. Elle n'est retrouvée qu'en 2021[21],[22].
En 1837, la commune de Rigné est intégrée à Échemiré.
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au 1er janvier de l'année suivante[23]. L'arrêté préfectoral est signé le 10 juillet et porte sur la création au de la commune nouvelle de « Baugé-en-Anjou », groupant les communes de Baugé-en-Anjou, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs-Val d'Anjou, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[1].
Depuis le , Échemiré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
La commune est créée à la Révolution[12]. Le conseil municipal est composé de quinze élus[26].
La commune ne comporte pas de jumelage[29].
La commune était intégrée à la Communauté de communes du canton de Baugé. Créée en 1994[30], cette structure intercommunale regroupait les dix communes du canton, dont Cuon, Bocé et Le Vieil-Baugé[31]. Elle avait pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité, en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace[32].
La communauté de communes était membre du pays des Vallées d'Anjou, structure administrative d'aménagement du territoire. Le syndicat mixte du Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA) regroupe six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, canton de Baugé, canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué, Portes-de-l'Anjou[33].
Conseil de développement du pays des vallées d'Anjou (CDPVA), syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de l’agglomération baugeoise, syndicat mixte intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou (SIVERT), syndicat intercommunal pour l'aménagement du Couasnon (SIAC)[34].
Le SIVERT est le syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, qui se trouve à Lasse[35].
Jusqu'en 2015, Échemiré fait partie du canton de Baugé et de l'arrondissement de Saumur[36]. Ce canton compte alors les dix mêmes communes que celles de la communauté de communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[37].
Échemiré fait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons dont Longué-Jumelles et Noyant. La troisième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 595 habitants, en évolution de +0,85 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2013 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
530 | 466 | 462 | 491 | 466 | 577 | 593 | 595 | - |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 0,0 | |
5,3 | 6,8 | |
12,3 | 12,0 | |
18,6 | 22,3 | |
24,6 | 17,5 | |
14,0 | 19,2 | |
24,6 | 22,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,1 | |
6,3 | 9,5 | |
12,1 | 13,1 | |
20,0 | 19,4 | |
20,3 | 19,3 | |
20,2 | 18,9 | |
20,7 | 18,7 |
Services publics présents sur la commune : mairie, école maternelle et primaire, avec cantine, garderie périscolaire. D'autres services publics se trouvent à Baugé, dont le collège, l'hôpital intercommunal et le centre de secours[34].
Outre les services publics, on trouve plusieurs commerces et artisans sur la commune : boulangerie, hôtel restaurant, commerce de fruits et légumes, etc.
La plupart des structures de santé se trouvent à Baugé, dont l'hôpital local, l'hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée (95 places), et plusieurs maisons de retraite[44].
La collecte des déchets ménagers (tri sélectif) est organisée par la communauté de communes du canton de Baugé. La déchèterie intercommunale se situe sur la commune de Saint-Martin-d'Arcé[35].
Commune principalement agricole, en 2008, sur les 35 établissements présents sur la commune, 43 % relèvent du secteur de l'agriculture[45]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 42 établissements présents, 36 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 17 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 29 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[9].
Sur 35 établissements présents sur la commune à fin 2013, 34 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 20 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 31 % de celui du commerce et des services et 6 % du secteur de l'administration et de la santé[10].
Liste des appellations présentes sur le territoire[46] :
La commune d'Échemiré comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[47], dont deux monuments historiques[48].
Édifices classés Monuments historiques :
Châteaux :
Lieux de cultes :
Manoirs et maisons de maître :
Manoirs disparus : La Grifferaye, ancien manoir détruit en 1865 pour laisser place à l'actuel château de la Grifferaie. Sur ces dépendances, une variété de poires a été obtenue en 1853, dite Doyenné de la Grifferaie[59]. La Vieille Roussière, manoir mentionné au XIIIe siècle, fief et seigneurie au XVIe, détruit au début du XIXe[73].
Plusieurs maisons du XVe au XIXe siècle[74], dont :
Plusieurs fermes du XVe au XIXe siècle, dont :
Plusieurs moulins à eau et à vent[96] dont le moulin Terrier, moulin à eau à retenue, du XVIIe et XVIIIe siècles[97].
Four à briques et à tuiles de Belle-Vue, du XIXe siècle[98].
Hameaux :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.