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commune française du département de Maine-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Baugé-en-Anjou est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Baugé-en-Anjou | |||||
La fontaine du Roi René. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Baugeois Vallée (siège) |
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Maire Mandat |
Philippe Chalopin 2020-2026 |
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Code postal | 49150 | ||||
Code commune | 49018 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
11 757 hab. (2021) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 31″ nord, 0° 06′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 104 m |
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Superficie | 268,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Baugé-en-Anjou (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Baugé-en-Anjou (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Beaufort-en-Anjou | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Baugé-en-Anjou | ||||
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Cette commune nouvelle est née le du regroupement des cinq anciennes communes de Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé, qui deviennent des communes déléguées. Son chef-lieu est fixé à Baugé[1].
Le , ce regroupement est étendu aux neuf autres communes de l'ancienne communauté de communes du canton de Baugé (dont une ancienne commune nouvelle comptant deux communes déléguées). La commune nouvelle compte alors 15 communes déléguées[2] : Baugé, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé, Saint-Quentin-lès-Beaurepaire, Vaulandry, Le Vieil-Baugé.
Elle se situe dans la partie orientale du département de Maine-et-Loire (Baugeois).
Commune angevine du Baugeois, Baugé-en-Anjou se situe dans l'ouest de la France, dans la partie nord-est du département de Maine-et-Loire[3]. Elle se trouve à 35 km d'Angers, à 32 de Saumur, à 55 du Mans, à 62 de Tours et à 233 km de Paris[4].
Par rapport à Baugé, Le Vieil-Baugé se trouve à 1,7 km au sud-ouest, Saint-Martin-d'Arcé à 2,4 km au nord-est, Pontigné à 4,85 km à l'est et Montpollin à 4,8 km au nord[4],[3].
Son territoire a une superficie de plus de 268 km2 (26 825 hectares)[6] et son altitude varie de 27 (Le Vieil-Baugé) à 103 mètres (Montpollin)[7].
Situé sur le Bassin parisien[8], le territoire de Baugé-en-Anjou se trouve sur un plateau ondulé, où alternent buttes et étroites vallées. Son sous-sol se compose d'alluvions anciennes et modernes, et au nord s'étend un banc de terrain sénonien (sable et grès)[9]. Sur le territoire de Saint-Martin-d'Arcé, on trouve de hauts coteaux découpés par des vallées profondes, avec une géologie composée de grès tertiaire et de calcaire[10].
La ville de Baugé se situe dans une vallée, sur les bords du Couasnon[11].
Ce territoire rural est traversé par la rivière du Couasnon, dont le paysage se compose d'un vallon et de bois, ainsi que par la rivière l'Altrée[3].
Baugé-en-Anjou se situe à l’orée de la forêt de Chandelais. Cette forêt domaniale de 800 hectares est composée de chênes et de hêtres.
Située sur l'unité du plateau du Baugeois[12], son territoire comporte plusieurs protections[13] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 646 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fontaine-Guerin », sur la commune des Bois d'Anjou à 9 km à vol d'oiseau[20], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,2 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,1 | 2,6 | 4,3 | 6,5 | 9,8 | 13,1 | 14,6 | 13,9 | 11,4 | 9,4 | 6 | 3,2 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,2 | 8,7 | 12 | 15 | 18,6 | 20,4 | 19,6 | 17,2 | 13,6 | 9,2 | 6,1 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,6 | 9,8 | 13,2 | 17,4 | 20,3 | 24,1 | 26,3 | 25,4 | 22,9 | 17,8 | 12,5 | 9,1 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,2 07.01.09 |
−11,5 12.02.12 |
−9,9 01.03.05 |
−3,1 04.04.22 |
1,1 14.05.10 |
4,2 01.06.06 |
6,7 10.07.04 |
5,8 21.08.14 |
2 29.09.07 |
−2 26.10.10 |
−5,4 30.11.10 |
−8,3 29.12.05 |
−11,5 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,3 24.01.16 |
22,2 27.02.19 |
25,1 31.03.21 |
29,3 15.04.15 |
32,1 28.05.17 |
40,5 18.06.22 |
40,7 23.07.19 |
39 07.08.20 |
35,7 14.09.20 |
30,9 02.10.23 |
22,3 08.11.15 |
16,9 19.12.15 |
40,7 2019 |
Précipitations (mm) | 63,1 | 47,2 | 55,9 | 47,5 | 64 | 49,6 | 44,9 | 48,6 | 42,1 | 73 | 63,9 | 66,4 | 666,2 |
Par rapport à Baugé-en-Anjou, le chef-lieu, les communes les plus proches sont Bocé (4 km), Échemiré (5 km), Chartrené (6 km), Le Guédeniau (7 km), Cuon (7 km), Vaulandry (8 km), Cheviré-le-Rouge (8 km), Sermaise (8 km), Lasse (9 km) et La Lande-Chasles (9 km)[4].
Le Baugeois[Note 1] est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Elle est délimitée au Sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'Ouest par la vallée de la Sarthe[24]. Baugé en est la capitale historique.
Outre la Sarthe, le Loir et l'Authion, le pays Baugeois est traversé par le Couasnon et son affluent l'Altrée. Cette rivière prend sa source sur la commune d'Auverse, pour se jeter dans l'Authion à Beaufort-en-Vallée et à Mazé. On trouve également dans la région les cours d'eau de la Marconne et du Lathan[25].
La région du Baugeois est la plus boisée du département. Elle est constituée de deux forêts domaniales (Chandelais et Monnaie) et de nombreuses forêts de chênes, de châtaigniers, de pins et de peupliers. Les étendues gagnées sur la forêt ont laissé place à des landes[13].
Son relief est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires, caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires[26].
Au , Baugé-en-Anjou est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Baugé-en-Anjou[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[28],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Baugé-en-Anjou, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
En 2020, le nombre total de logements dans la commune est de 6 007, alors qu'il est de 5 938 en 2014 et de 5 781 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 83,6 % sont des résidences principales, 7,4 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements sont pour 89,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,5 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Baugé-en-Anjou en 2020 en comparaison avec celle du Maine-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,4 %) supérieure à celle du département (3,2 %) et inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 68,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,8 % en 2014), contre 60,4 % pour le Maine-et-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellogaecum à l'époque mérovingienne, Balgiacum [castrum] 1035-1060 ; [Ermenbertus de] Balgi en 1060 ; Baugeium en 1100 ; Baugé en 1575, bien qu'on trouve aussi parfois dans des écrits l'orthographe Beaugé[31],[32] ; Baugé en 1793[33].
Le déterminant complémentaire en-Anjou est un ajout récent. Le nom de la commune nouvelle a été décidé par l'ensemble des conseillers, faisant apparaître les noms de Baugé et d’Anjou, caractérisant le territoire et bénéficiant d’une notoriété.
Il s’agit d'une formation toponymique en -(i)acum, suffixe gaulois localisant et marquant la propriété[31]. La finale -é représente son évolution la plus courante dans l'ouest de la France, alors qu'ailleurs dans la partie nord du pays, la terminaison -y est la plus fréquente. Le premier élément Baug(i)- représente un anthroponyme[31]. Albert Dauzat propose le nom d'homme latin Balbius que l'on retrouve dans les formations homonymes Baugy (Oise, Baugiacus 1263); Baugy (Cher, Balgiacus 856); Bâgé-la-Ville (Ain, [in villa] Balgiaco 1004 - 1019)[31].
Remarque : le mot bauge n'est pas attesté en français avant le XVe siècle au sens de « hutte en torchis », puis « cabane, abri de certains animaux »[34]. En maçonnerie, il désigne un mortier de terre grasse et de paille dont on enduit les murs extérieurs des habitations, c'est-à-dire un torchis[34]. Le sens péjoratif de « gîte fangeux de certains animaux » est tardif[34].
Un site mégalithique est présent sur Baugé, témoin des premières occupations humaines de ce territoire. Il s'agit du dolmen de La Pierre-Couverte. Il est formé d'une chambre unique, précédée d'un vestibule, et ses deux tables s'appuient sur cinq supports[35].
Présence de vestiges d'une occupation préhistorique, on a retrouvé à Pontigné vingt-deux haches en pierre polie, deux menhirs (détruits) et un dolmen (de Pierre-Couverte)[36], à Saint-Martin-d'Arcé, dix haches en pierre polie et un menhir (Pierrefrite)[10], et au Vieil-Baugé, une hache en pierre polie[37].
Au Moyen Âge,
Jusqu'au XIe siècle, Baugé se confond avec le Vieil-Baugé, riche alors de deux églises avec prieuré[Note 4]. Foulques Nerra déplace le centre de la viguerie sur un emplacement qui domine le val du Couesnon, et créé une motte féodale avec château-fort et église, autour desquels se constitua une nouvelle ville, Baugé (1015-1025)[11].
En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait alors partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux (ou greniers à sel), dont celui de Baugé.
Du milieu du XIVe siècle au milieu du XVe, la guerre de Cent Ans n'épargne pas la région. En 1421 une armée française, principalement composée d'alliés écossais, remporte la bataille de Baugé contre une armée anglaise.
De la motte féodale initiale de Baugé il ne reste rien. Un nouveau château est édifié à son emplacement actuel par les Plantagenêt. Incendié à plusieurs reprises, en 1451 le roi René le fait reconstruire, en faisant consolider puis restaurer les ruines.
Le roi René fait de ce château sa résidence de chasse et y vient régulièrement. Séduit par l'abondance et la richesse des forêts baugeoises, il y séjourne pour pratiquer la chasse[39]. Vouant une dévotion particulière à la croix de Baugé, il l'adopte en son blason et en fait le symbole de l'Anjou[35].
L'autorisation de clore la ville de Baugé est accordée en 1539 (ville close de l'Anjou). Le mur et les tours sont édifiés dans les années suivantes[40].
Durant les guerres de religion, Baugé s'oppose au pouvoir royal. Henri IV devenu souverain, une grande partie de la province d'Anjou, hormis Angers et Saumur, refuse de reconnaître ce roi huguenot. Les ligueurs de Segré, Baugé, Beaupréau et Chalonnes refusent de se rallier au roi. En 1593, le roi s'étant converti au catholicisme, la paix revient[41].
En 1685 la révocation de l'édit de Nantes a des répercussions en Anjou, surtout à Baugé et à Saumur où les protestants sont fortement implantés.
Sous l'Ancien Régime, Baugé est à la tête d'une importante sénéchaussée de l'Anjou, dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers. Jusqu'au XVIe siècle, cette juridiction couvrira un territoire allant jusqu'à Château-la-Vallière (Indre-et-Loire) à l'est et Le Lude (Sarthe) au nord.
Après la Révolution éclate une insurrection royaliste et en 1793 celle de la guerre de Vendée. Tout l'Anjou sera concerné par ces événements.
À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, les communes qui constituent aujourd'hui Baugé-en-Anjou sont rattachées au canton de Baugé et au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé, et à sa disparition en 1926 à l'arrondissement de Saumur[33],[42],[43],[44],[45].
Au XVIIIe siècle, le marquis de Turbilly réalise des expériences de défrichement, améliore les prairies et l'élevage des moutons[41].
Au XIXe siècle se déroule chaque année dans le Baugeois des comices cantonaux particulièrement dynamiques, que ce soit sur le canton de Baugé, celui de Seiches, de Durtal ou encore celui de Noyant. À l'époque, c'est l'occasion de démonstrations, notamment pour les outils de travail du sol[46].
À la fin du XIXe siècle, la ligne de chemin de fer du Petit Anjou est construite, dont la ligne Angers-Noyant passait par Baugé, Pontigné et Lasse.
Lancé en [47], le projet de création d'une commune nouvelle est approuvé par les conseils municipaux des cinq communes concernées le [48]. L'arrêté préfectoral du crée officiellement la commune nouvelle de « Baugé-en-Anjou », qui prend effet le [1]. À cette même date d'autres communes du département voient également le jour, Clefs-Val d'Anjou dans le Baugeois et Chemillé-Melay dans les Mauges[47].
En , la seconde rencontre des communes nouvelles se déroule à Baugé-en-Anjou[49].
En 2014, un nouveau projet de fusion se dessine, les municipalités de l'ancienne communauté de communes du canton de Baugé envisageant de se réunir en une seule commune. Le , le conseil communautaire se prononce en faveur du projet de commune nouvelle constituée de quinze communes déléguées : les cinq communes déléguées (Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d'Arcé et Le Vieil-Baugé) de l'ancienne commune nouvelle de Baugé-en-Anjou, les deux communes déléguées (Clefs et Vaulandry) de l'ancienne commune nouvelle de Clefs-Val d'Anjou et huit autres communes devenant communes déléguées (Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire)[50]. Le , l'ensemble des conseils municipaux votent en faveur de la création de la commune nouvelle[51]. L'arrêté préfectoral est signé le et porte sur la création au de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou (homonyme), groupant les dix anciennes communes et supprimant l'ancienne communauté de communes[2].
Le , un incendie se déclenche dans la forêt de Pugle, située à Clefs-Val d’Anjou, commune déléguée. Des munitions d’un ancien camp militaire explosent, sans faire de victimes. En fin d’après-midi, 170 hectares sont brûlés, nécessitant l’évacuation de 17 personnes. À 21 heures, 170 pompiers sont mobilisés sans parvenir à maîtriser encore le sinistre[52]. Le lendemain, deux avions porteur d’eau multiplient les rotations et 600 hectares sont brûlés, 500 autres sont menacés mobilisant 400 pompiers[53] .
En , une période de transition s'ouvre pour la commune nouvelle jusqu'aux élections municipales de . Conformément à l'arrêté de création, la commune est administrée durant cette période par un conseil municipal formé de 58 élus, 27 membres du précédent conseil de Baugé, 4 de celui de Montpollin, 4 de celui de Pontigné, 8 de celui de Saint-Martin-d'Arcé et 15 du précédent conseil du Vieil-Baugé[1].
Le , le premier maire de la commune de Baugé-en-Anjou est élu[54].
Après les élections de , le conseil municipal comprend 29 conseillers municipaux.
L'administration de la commune nouvelle relève de la compétence du maire de Baugé-en-Anjou et de son conseil. Il n'existe qu'un seul budget et l'ensemble du personnel est sous la responsabilité du maire de la commune nouvelle. La commune déléguée peut bénéficier d'une dotation de fonctionnement ou d'animation.
Les anciennes communes, dites communes historiques, sont administrées par un maire délégué désigné par le conseil municipal de Baugé-en-Anjou. Pour faciliter la gestion au quotidien, le maire délégué est assisté d'un conseil communal consultatif désigné par le conseil municipal. Le maire délégué est officier d'état civil et de police judiciaire, il est chargé de la gestion des équipements de proximité.
Après la fusion de 2016, une nouvelle période de transition s'ouvre avec un conseil municipal de 143 conseillers, en fonction jusqu'aux élections municipales de 2020.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
3 janvier 2013 | En cours (au 24 mai 2020) |
Philippe Chalopin[54],[55],[56],[57],[58] | DVD | Avocat Conseiller général (2011-2015) Conseiller départemental (depuis 2015) Président de la communauté de communes Baugeois Vallée (depuis 2017) |
La commune de Baugé-en-Anjou est constituée de quinze communes déléguées[2].
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Baugé (siège) | 49018 | CC du Canton de Baugé | 8,55 | 3 681 (2010) | 431
|
Bocé | 49031 | CC du Canton de Baugé | 16,01 | 624 (2013) | 39 |
Chartrené | 49079 | CC du Canton de Baugé | 3,79 | 52 (2013) | 14 |
Cheviré-le-Rouge | 49097 | CC du Canton de Baugé | 35,96 | 961 (2013) | 27 |
Clefs | 49101 | CC du Canton de Baugé | 25,92 | 979 (2010) | 38 |
Cuon | 49116 | CC du Canton de Baugé | 13,13 | 608 (2013) | 46 |
Échemiré | 49128 | CC du Canton de Baugé | 16,98 | 595 (2013) | 35 |
Fougeré | 49143 | CC du Canton de Baugé | 24,18 | 776 (2013) | 32 |
Le Guédeniau | 49157 | CC du Canton de Baugé | 18,10 | 357 (2013) | 20 |
Montpollin | 49213 | CC du Canton de Baugé | 4,49 | 214 (2010) | 48 |
Pontigné | 49245 | CC du Canton de Baugé | 24,17 | 257 (2010) | 11 |
Saint-Martin-d'Arcé | 49303 | CC du Canton de Baugé | 13,18 | 794 (2010) | 60 |
Saint-Quentin-lès-Beaurepaire | 49315 | CC du Canton de Baugé | 7,51 | 291 (2013) | 39 |
Vaulandry | 49380 | CC du Canton de Baugé | 27,65 | 313 (2010) | 11 |
Le Vieil-Baugé | 49372 | CC du Canton de Baugé | 28,63 | 1 266 (2010) | 44 |
Les anciennes communes étaient précédemment intégrées à la communauté de communes du canton de Baugé. Créée en 1994[59], cette structure intercommunale regroupait en 2015 les dix communes du canton : les anciennes communes nouvelles de Baugé-en-Anjou (qui y avait adhéré dès sa création initiale en 2013 en lieu et place des cinq anciennes communes devenues communes déléguées) et de Clefs-Val d'Anjou (qui y avait adhéré dès sa création en 2013 en lieu et place de deux anciennes communes devenues communes déléguées), ainsi que les huit anciennes communes de Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[60]. Elle avait pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité, en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace[61].
Cette communauté de communes était membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA), structure administrative d'aménagement du territoire qui regroupe six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, canton de Baugé, canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué et Portes-de-l'Anjou[62].
La création de la commune nouvelle, le , a emporté suppression de la communauté de communes du canton de Baugé. La commune nouvelle, dont toutes les compétences ont été transférées à la commune nouvelle, est alors devenue membre direct du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou en lieu et place de l'ancienne communauté de communes dont la commune nouvelle faisait partie de 2013 à 2015. De même, la commune nouvelle est devenue membre direct des autres EPCI sans fiscalité propre (syndicats) dont faisait partie l'ancienne communauté de communes. Les autres syndicats dont les membres comprenaient uniquement certaines anciennes communes devenues communes déléguées dans la commune nouvelle ont également été dissous, leurs compétences transférées à la commune nouvelle.
À partir de cette date, la commune nouvelle ne fait plus partie d'aucun EPCI à fiscalité propre, elle continue cependant à bénéficier jusqu'à leur terme les avantages dont disposaient l'ancienne communauté de communes en termes de dotations publiques par l'État. Elle devient libre d'adhérer si elle le souhaite à un autre EPCI à fiscalité propre.
Le SDCI de Maine-et-Loire[63], approuvé le par la commission départementale de coopération intercommunale, envisage la création d'une nouvelle intercommunalité réunissant Baugé-en-Anjou et les communautés de communes de Beaufort-en-Anjou et du canton de Noyant à partir du . Ce projet se concrétise par la création, ce , de la communauté de communes Baugeois-Vallée dont Baugé-en-Anjou est le siège.
La commune est également membre du :
D'autre part, les musées de Baugé, Beaufort-en-Vallée et Parçay-les-Pins se sont associés et fonctionnent en réseau depuis 2001 au sein d'un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU).
Jusqu'en 2014, Baugé, puis Baugé-en-Anjou, est chef-lieu du canton de Baugé, et fait partie de l'arrondissement de Saumur[64]. Ce canton compte alors les dix mêmes communes que celles de la communauté de communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[65].
Baugé-en-Anjou fait partie de la troisième circonscription législative de Maine-et-Loire.
Avant la création de la nouvelle commune, la ville de Baugé (contrairement aux quatre autres communes) était déjà jumelée avec deux villes étrangères :
Baugé-en-Anjou est située dans le ressort du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes qui siègent à Saumur. Elle dépend d'Angers pour le tribunal de grande instance, la cour d'appel, le tribunal pour enfants et le tribunal de commerce. Enfin, elle relève du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel qui se situent à Nantes[66].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 11 757 habitants[Note 5], en évolution de −0,89 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,1 % la même année, alors qu'il est de 26,1 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait 5 634 hommes pour 6 101 femmes, soit un taux de 51,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,3 | 2,8 | |
10,4 | 12,6 | |
16,9 | 18 | |
19,8 | 18,4 | |
17,7 | 16,7 | |
13,5 | 13 | |
20,4 | 18,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 2,1 | |
7 | 9,5 | |
16,2 | 16,9 | |
19,4 | 18,7 | |
18,2 | 17,5 | |
18,8 | 17,6 | |
19,5 | 17,6 |
Sur 355 établissements présents sur l'ensemble de ce territoire à fin 2019, 13,5 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 8,4 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 51 % de celui du commerce, transports et services divers et 15,5 % du secteur de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale[69].
Ville la plus importante du Baugeois, Baugé-en-Anjou se trouve au cœur de l'activité économique intercommunale. On y trouve notamment une zone d'activité, la Z.A. Anjou Actiparc Sainte-Catherine[70].
Sur le territoire de la communauté de communes Baugeois Vallée, sur 943 établissements présents à fin 2019, 15,6 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 8,4 % sur le département), 9,5 % du secteur de l'industrie, 10,4 % du secteur de la construction, 49,8 % de celui du commerce, transports et services divers et 14,6 % du secteur de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale[71].
Seuls 17,7 % des établissements comptent plus de 10 salariés, pour 21,2 % sur le département[71].
Le tourisme se développe sur la région, les sites à visiter y étant nombreux : château de Baugé, l'apothicairerie de Baugé, centres-villes dont celui de Baugé, églises dont celles de Chartrené ou de Pontigné, clochers tors de Fougeré, Le Vieil-Baugé et Pontigné, prieurés dont celui du Guédeniau, manoirs dont celui du Vieil-Baugé, musées dont ceux de Baugé et Cheviré, etc.
La commune de Baugé comporte plus de cent quarante monuments inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel[40], dont onze monuments historiques, un site protégé et une zone de protection du patrimoine urbain[72].
La commune de Montpollin comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[73], dont un monument historique[74].
La commune de Pontigné comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[75], dont deux monuments historiques[76].
La commune de Saint-Martin-d'Arcé comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[77], dont un monument historique[78].
La commune du Vieil-Baugé comporte plusieurs monuments inscrits au Patrimoine[79], dont trois monuments historiques[80] :
Maison culturelle de l'espéranto : le château de Grésillon héberge la Maison culturelle de l'espéranto depuis 1951[81].
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