Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]
Étymologie
Ancien déverbal de rzec[1] («dire»), du vieux slave рокъ, rokŭ; voir le tchèque rok au sujet de l’évolution sémantique.
Ce mot dénote une supplétion car son étymologie est distincte de celle de lata.
Lui sont apparentés[1]urok («charme»), obrok («fourrage»), prorok («prophète»), otrok («esclave»).
Du vieux slave рокъ, rokŭ, ancien déverbal de říct («dire») et apparenté à nárok («revendication»), úrok («intérêt annuel»), otrok («esclave [interdit de parole]»), prorok («prophète»).
La métaphore qui a conduit du sens de «dire» à celui de «an» est probablement la même qui celle qui lie, en latin, calendae («calendes») et calare («appeler»), ou encore, en français, dans des expressions temporelles comme «au jour dit», «à l’heure dite».