chasse-marée, subst. mas. (chacemaré), voituriers qui apportent la marée. — On donne aussi ce nom à la voiture qui la transporte. — Fig. et fam.: aller un train de chasse-marée, aller fort vite. — Bâtiment ponté de la côte de Basse-Bretagne. — Au plur., des chasse-marée, des voituriers qui chassent la marée devant eux. L’Académie a cependant écrit: les huîtres que les chasse-marées apportent; c’est une faute: quel que soit le nombre des voituriers, c’est toujours de la marée qu’ils apportent, et non pas des marées. L’Académie de 1835 a conservé cette faute, dans l’article chasse. —(Napoléon Landais, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français, tome premier (A-G), Didier, Libraire-Éditeur, Paris, 1843, septième édition, page 371)
(1815) Poissonnier: Commerçant qui allait acheter avec sa voiture des poissons aux ports de pêche pour les revendre.
J’ai tout de même été bien content de quitter le métier avec ce que j’ai eu, et de pouvoir m’acheter un chasse-marée pour faire le cabotage.—(Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
chasse-marée, subst. mas. (chacemaré), […] Bâtiment ponté de la côte de Basse-Bretagne. — Au plur., des chasse-marée […] —(Napoléon Landais, Dictionnaire général et grammatical des dictionnaires français, tome premier (A-G), Didier, Libraire-Éditeur, Paris, 1843, septième édition, page 371)