(Au féminin) — Ainsi, une automne belle est suivie d'un hiver neigeux avec beaucoup de vents, ou du moins d'un printemps pluvieux.—(Pierre Étienne Morin, Mémoires composés au sujet d'une correspondance météorologique: Premier mémoire, Paris: chez Treuttel & Wurtz, chez Bachelier & chez Carrillan-Goeury & Nevers: chez Bonnot, 1827, page 29)
On était alors au commencement de décembre, il n'y avait point encore de neige; mais l'automne, saison de décadence, touchait elle-même à sa fin, et faisait place à l'hiver.—(Mme de Staël, Corinne, 1807)
Partout l’automne est mélancolique, chargé du regret de ce qui s’en va et de la menace de ce qui s’en vient; mais sur le sol canadien, il est plus mélancolique et plus émouvant qu’ailleurs, et pareil à la mort d’un être humain que les dieux rappellent trop tôt, sans lui donner sa juste part de vie.—(Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été.—(Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Les landes siliceuses connaissent souvent une grande abondance de Fougères: au Pays basque la Fougère-aigle constitue d'importants pâturages qui rougeoient à l’automne.—(Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 14)
La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud.—(Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 111)
Déjà rougie par l’automne, la vigne vierge arrondie en voûte fraîche abritait une table et deux bancelles de bois plein.—(Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
J'ai toujours aimé l'automne, et le préfère de très loin aux grâces faciles du printemps. L'automne, parce que tout paraît s'y défaire, donne à tout ce qu'on goûte une saveur incomparable, et il faut avoir connu un grand amour par ces journées monotones où le ciel est bas.—(José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 24)
Cet appartement, jadis en harmonie avec la lune de miel, offrait en ce moment un aspect à moitié frais, à moitié fané, qu’il faudrait appeler l’automne du mobilier.—(Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
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Étymologie
Mot savant construit à partir du latin autumnus, qui a également donné auton par voie populaire.