ébarbeur

Étymologie

(XIX^e siècle) Dérivé de ébarber, avec le suffixe -eur.

Adjectif

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	Singulier	Pluriel
Masculin	ébarbeur \e.baʁ.bœʁ\	ébarbeurs \e.baʁ.bœʁ\
Féminin	ébarbeuse \e.baʁ.bøz\	ébarbeuses \e.baʁ.bøz\

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ébarbeur \e.baʁ.bœʁ\ masculin

Qui sert à l’ébarbage.
- Produits difficilement ébarbables - enclencher le bloc ébarbeur ou les volets d’ébarbage (équipement spécial). — (Instructions d’emploi de la moissonneuse-batteuse Claas Matador Standard, 1962)
- En 1889, la chute du patouillet fait mouvoir une roue à palettes, d’environ 8 m de diamètre, qui met en jeu trois tours, deux machines à percer, quatre poinçonneuses, un balancier et un mouton à estamper, un cylindre ébarbeur et une meule. — (Patrimoine en Bourgogne-Franche-comté : Usine métallurgique, puis usine de quincaillerie, actuellement usine de construction métallique Waltefaugle, patrimoine.bourgognefranchecomte.fr, 2008)

Traductions

Nom commun

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Singulier	Pluriel
ébarbeur	ébarbeurs
\e.baʁ.bœʁ\

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ébarbeur \e.baʁ.bœʁ\ masculin

(Métier) (Métallurgie) Ouvrier chargé de l’ébarbage, la finition de pièces métalliques (pour une femme, on dit : ébarbeuse).
- Depuis 1920, l’assuré travaillait comme ébarbeur dans une fonderie de fer où il était chargé d’enlever au burin pneumatique le sable de moulage et de noyautage adhérent à de grosses pièces de fonte. — (Résultats de la statistique des accidents de la huitième période quinquennale, 1953-1957, Schweizerische Unfallversicherungsanstalt, Lucerne, 1958, page 116)
- À la fonderie, Brahim est successivement ébarbeur puis mouleur, deux postes durs, bruyants et très empoussiérés. En 1978, il commence à tousser, en particulier la nuit, d'une toux au début discrète mais tenace. — (Annie Thébaud-Mony, Travailler peut nuire gravement à votre santé: Sous-traitance des risques, mise en danger d'autrui, atteintes à la dignité, violences physiques et morales, cancers professionnels, Éditions La Découverte, Paris, 2008)
- Puis il trouve du travail dans une usine de Caudebec-lès-Elbeuf, et enfin à la fonderie Manoir Industries. « Je m’occupais de la finition des pièces, j’étais ébarbeur-meuleur. J’ai fait ce travail jusqu’à la retraite en 2003 ». — (Gwenola Lorsignol, Travailleurs immigrés. Ousmane N'game, de Danthiady à Val-de-Reuil, actu.fr, 6 juin 2018)
(Technologie) (Technique) Machine ou outil à ébarber, à retirer les barbes.
- Comme appareil accessoire de l’opération du battage des grains se trouve l’ébarbeur d’orge qui est quelquefois séparé de la machine à battre, et constitue un instrument spécial dont il est nécessaire d’indiquer le principe. — (Alfred Tresca, Le matériel agricole moderne, tome II, Firmin-Didot et C^ie, Paris, 1895, page 213)
- Le grain qu’on voudra bien supposer barbu, porté dans les combles ou à une hauteur voulue, tombe dans un ébarbeur, cylindre vertical en fonte, fixé au plancher, enveloppant une sorte de peigne hérisson dont les dents longues et plates, sortes de lames de couteau sans tranchant, mues à plat dans le plan horizontal, sont implantées suivant le rayon dans un axe tournant. — (Yoshio Abé, Le « décorticage » du riz : Typologie, répartition géographique et histoire des instruments à monder le riz, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Paris, 2007, page 364)