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architecte, sculpteur, peintre, lithographe, maître tapissier, décorateur, écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Jean Joseph Gaudissard est un architecte, sculpteur, peintre, illustrateur, tapissier, décorateur et écrivain français, né à Alger le et mort à Paris le .
Naissance | |
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Décès |
(à 83 ans) 12e arrondissement de Paris |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Émile Jean Joseph Gaudissard |
Nationalité | |
Activités | |
Autres activités | |
Formation | |
Maître | |
Lieu de travail |
Paris (- |
Mouvement | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4433-4434, 2 pièces, -)[1] |
Émile Gaudissard est l'aîné d'une famille de trois enfants. Son père Émile Jules Louis a épousé en 1870 Pépita Francoz et a quitté ses Pyrénées-Orientales pour émigrer en Algérie où sont nés ses enfants. Jeune homme, il se fait remarquer par des acrobaties nautiques périlleuses en sautant du haut des grues dans le port d'Alger et obtient en 1890 son baccalauréat.
En 1891, il s'installe à Paris pour intégrer l'atelier de Gabriel-Jules Thomas (1824-1905) à l'École des beaux-arts, il est alors domicilié au 21, rue Denfert-Rochereau. Le , il est définitivement admis aux Beaux-Arts. Il obtient plusieurs récompenses dont une mention honorable au Salon des artistes français de 1896 et une mention honorable à l'Exposition universelle de 1900, ainsi qu'une médaille de troisième classe au Salon de 1904 et une seconde en 1906.
En 1904, il demeure au 22, rue de l'Yvette dans le 16e arrondissement. Il obtient une bourse de voyage et part en Grèce. Sculpteur, il débute alors une carrière de peintre et devient membre de la Société des peintres orientalistes français. En 1905, il déménage au 118, avenue Mozart puis en 1906, dans un atelier au 14, rue de la Cure qu'il va garder après son installation à son domicile algérois du 133, rue Michelet en 1914. En 1906, il est sociétaire de la Société des artistes français.
Gaudissard aborde l'architecture avec un projet de Tour du travail qui ne verra pas le jour en raison de la Première Guerre mondiale. Il construit la maison de son ami Charles Despiau.
En 1924 il réalise les décorations murales du nouveau magasin Le Bon Marché [2]
Il est aussi maître tapissier et décorateur. Il a dessiné les tapis du paquebot Normandie. En 1933 il est l'auteur des tapisseries ornant les fauteuils "République" destinés à la salle du conseil des ministres[3],[4].
En Algérie, il remplit bénévolement une mission de rénovation des Industries de la Céramique et du Granit.
Il expose en Belgique, Roumanie et fera un séjour au Canada en 1948.
Rentré pour un temps en France, il s'installe au 16, rue Pierre-Guérin, logement qu'il conservera jusqu'à sa mort. Il réalise des décorations pour des restaurants, des navires et des magasins.
En 1950, il est nommé professeur à l'École des beaux-arts d'Alger et écrit dans la revue L'Âge nouveau de son ami Marcello Fabri (1889-1945).
Sa statue de La Bonté, achetée par la Ville d'Alger pour le square Bresson. La Jeunesse orne le jardin de la manufacture de tapisserie de Beauvais. Il est l'auteur du bas-relief monumental de la Vie de la maison, du Monument au commandant Lamy, des cariatides et du fronton de la Banque d'Algérie à Alger. Après 1914, il sculpte le Monument à Lamoricière de Koléa, les monuments aux morts de Castiglione et de Guyotville, ainsi que les statues inspirées du sud algérien ornant les allées qui convergent vers le lac du jardin d'essai du Hamma à Alger. Sa stèle de Sidi Ferruch édifiée en 1930 est rapatriée par le 3ème RPIMA et réédifiée à Port-Vendres en 1986 [5].
Il meurt le à l'hôpital Saint-Antoine à Paris et est inhumé dans la même ville au cimetière de Passy.
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