Rosanae
super-ordre de plantes De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les Rosanae sont un super-ordre de plantes à fleurs formant le clade des Rosidées, l'un des deux principaux clades des Dicotylédones vraies avec les Astéridées dans la classification phylogénétique APG III (2009)[1].
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Viridiplantae |
Infra-règne | Streptophyta |
Super-division | Embryophyta |
Division | Tracheophyta |
Sous-division | Spermatophytina |
Classe | Magnoliopsida |
Classe | Equisetopsida |
---|---|
Sous-classe | Magnoliidae |
Clade | Angiospermes |
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Clade | Dicotylédones vraies |
Clade | Noyau des Dicotylédones vraies |
Clade | Superrosidées |
Taxons de rang inférieur
Les Rosidées sont des Eudicotylédones supérieures dialypétales disciflores, à fleurs cycliques, hétérochlamydes, (tétra-) pentamères, à étamines libres, ovule bitégumenté et crassinucellé[2].
Une partie des taxons de ce clade étaient référencés dans la sous-classe des Rosidae dans la classification classique de Cronquist (1981)[3].
Le nom Rosanae est créé en 1967 par le botaniste soviéto-arménien Armen Takhtajan, publié dans son ouvrage Sistema i Filogeniia Tsvetkovykh Rastenii[4]. Il est formé à partir du nom du genre type Rosa (rosier), suivi de la terminaison -anae commune aux super-ordres en nomenclature botanique.
En 1992, Thorne met à jour sa classification et accepte la terminaison -anae pour les super-ordres à la place du « traditionnel mais inapproprié » -iflorae. Il place alors dix ordres (voir infra) dans les Rosanae[5]. En 2007, Thorne et Reveal[6] n'y placent que deux ordres, les Rosales et les Fabales, puis, en 2009, Takhtajan publie sa seconde édition de son ouvrage Flowering Plants[7], dans lequel le super-ordre des Rosanae, classé dans la sous-classe des Rosidae, classe des Magnoliopsida (Dicotylédones), division des Magnoliophyta (plantes à fleurs), regroupe neuf ordres (voir infra).
La même année, le clade des « rosids » est défini par la classification phylogénétique APG III (2009)[1], mais ne reçoit pas encore de nom scientifique ni de rang taxinomique. Le nom Rosanae est choisi pour ce clade par Chase et Reveal (2009)[8] qui donnent le rang de super-ordre aux clades principaux d'Angiospermes. Les Angiospermes correspondent alors à la sous-classe des Magnoliidae, de la classe des Equisetopsida qui regroupe toutes les plantes terrestres, en cohérence avec la publication de Lewis et McCourt (2004)[9] selon laquelle, si les principaux clades d'algues vertes sont reconnus comme des classes, alors toutes les plantes terrestres devraient être incluses dans une seule classe. La classification de Chase et Reveal est suivie par Tropicos (11 juillet 2022)[10] et l'INPN (11 juillet 2022)[11], étant applicable aux mises à jour de la classification phylogénétique APG IV (2016)[12]. En 2015, Ruggiero et al.[13] publient pour le Catalogue of Life une classification de tous les ordres du vivant. Les super-ordres de Chase et Reveal[8] sont alors conservés mais les plantes à fleurs sont élevées au rang de la super-classe des Angiospermae et les plantes terrestres sont regroupées dans la super-division des Embryophyta, en cohérence avec l'attribution traditionnelle du statut de division aux principaux sous-groupes de Bryophytes, de Ptéridophytes et de plantes à graines[13]. Cette classification est suivie par l'ITIS (11 juillet 2022)[14] et le World Register of Marine Species (11 juillet 2022)[15].
Selon l'ITIS (11 juillet 2022)[14], d'après Ruggiero et al. (2015)[13] (17 ordres) :
Selon Tropicos (11 juillet 2022)[10] (liste brute contenant des synonymes) :
Selon Takhtajan (2009)[7] (neuf ordres) :
Selon Thorne et Reveal (2007)[6] (deux ordres) :
Selon Thorne (1992)[5] (dix ordres) :
Dans la classification phylogénétique APG IV (2016)[12], les Rosidées descendent des Superrosidées. Dans la classification phylogénétique APG III (2009)[1], elles comprennent :
Pour rappel, voilà la classification phylogénétique APG II (2003)[16] :
N.B. : + … = famille optionnelle
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