Zog Nit Keynmol (yiddish: זאג ניט קיין מאל «Ne dis jamais»), également dénommée Partizaner Lied ou Chant des partisans (mais elle partage ce titre avec d'autres chants) est un poème écrit en yiddish en 1943 par Hirsch Glick, un jeune juif détenu au ghetto de Vilnius.
Inspiré par les échos du soulèvement du ghetto de Varsovie et chanté sur l’air de la chanson soviétique To ne tuchi grozovyye oblaka (russe: То не тучи — грозовые облака, «Ce ne sont pas des nuages, mais l'orage», aussi connue en tant que «Marche militaire de Terek»)[1],[Note 1], le chant est adopté par diverses brigades de partisans juifs au cours de la guerre, et devient l’un des principaux hymnes des survivants de la Shoah. Chanté à la mémoire de ses victimes dans le monde entier, il a été adapté en hébreu par Abraham Shlonsky.
Les frères Pokrass, compositeurs de la mélodie et eux-mêmes juifs, déclarèrent après la guerre s’être inspirés d’Oyfn pripetchik et se dirent satisfaits que l’air soit en quelque sorte retourné à ses sources juives — (he) Meïr Noï, Maayanei hazemer p.176, cité in (he) «Shir Hapartizanim hayehoudim», sur Zamareshet (consulté le )