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actrice, metteur en scène et réalisatrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Isabelle Breitman, dite Zabou jusqu'en 1998 puis Zabou Breitman, est une actrice, réalisatrice et metteuse en scène française, née le dans le 14e arrondissement de Paris.
Nom de naissance | Isabelle Cécile Breitman |
---|---|
Surnom | Zabou |
Naissance |
14e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Profession |
Actrice Réalisatrice Metteure en scène |
Films notables |
Promotion canapé La Crise Cuisine et Dépendances Se souvenir des belles choses Narco voir filmographie. |
Séries notables | Paris, etc. |
Elle a reçu le César de la meilleure première œuvre pour Se souvenir des belles choses en 2003, ainsi que quatre Molières : théâtre privé et mise en scène pour L'Hiver sous la table en 2004, puis théâtre privé et adaptation pour Des gens en 2009.
Isabelle Cécile Breitman naît le dans le 14e arrondissement de Paris[1].
Elle est la fille du scénariste Jean-Claude Deret (Claude Breitman – né d’un père juif et d’une mère chrétienne du Mans[2]) et de la comédienne québécoise Céline Léger. Sa famille compte plusieurs médecins, et notamment son grand-père Lucien Breitman, également homme politique (conseiller général du Loir-et-Cher). Elle est par ailleurs, par son père, cousine issue de germain de Dominique Strauss-Kahn[3].
Elle passe une partie de son enfance à Mennetou-sur-Cher dans l'ancien prieuré que son père avait acquis, avant d'être scolarisée au lycée Claude-de-France à Romorantin. Enfant, elle est passionnée par la biologie, et en particulier par les abeilles.
Elle fait une première apparition en tant que comédienne, toute petite fille en 1964[4], dans un épisode de Thierry la Fronde, série écrite par son père pour la télévision dans laquelle jouait sa mère[3].
Elle a été élève du cours Simon.
Elle est engagée à l'été 1980 par Jacqueline Joubert pour animer le programme jeunesse Récré A2. On la voit présenter seule ou en duo, le plus souvent avec Alain Chaufour. À son arrivée, ce sont les jeunes téléspectateurs qui choisissent entre le prénom Cécile (le second prénom de Zabou Breitman) et Zabou (son surnom depuis l'enfance) pour désigner la future actrice, afin qu'elle ne soit pas confondue avec Isabelle Arrignon, autre animatrice de l'émission depuis 1978[5],[6]. Zabou devient dès lors son pseudonyme professionnel. Elle quitte les directs du mercredi après-midi fin décembre 1981. Mais on la voit encore en février 1982 pour Récré A2 semaine et en mars 1982 pour le programme Les Quat'z'amis où elle jouait avec les marionnettes en alternance avec Fabrice.
En 1984, elle obtient un second rôle dans le film d’aventures érotique de Just Jaeckin, Gwendoline.
En 1986, elle enregistre avec Arnold Turboust le tube Adélaïde, dont la sortie coïncide avec Libertine de Mylène Farmer, mettant la bande FM au goût de l'Ancien Régime pour quelques semaines.
Elle a participé à un sketch sur l'utilisation de LSD avec les Nuls.
1992 scelle sa notoriété et ses talents de comédienne avec les films La Crise de Coline Serreau et Cuisine et Dépendances de Philippe Muyl.
En 2001, elle réalise Se souvenir des belles choses avec Isabelle Carré et Bernard Campan. Le film est récompensé en 2003 par trois Césars dont celui de la meilleure première œuvre de fiction.
En 2003, elle met en scène au théâtre de l'Atelier, à Paris, la pièce de Roland Topor, L'Hiver sous la table, avec Isabelle Carré et Dominique Pinon, qui récolte le record absolu de trophées lors de la Nuit des Molières l'année suivante : six statuettes dont celles des meilleurs comédien et comédienne, du meilleur spectacle de théâtre privé et du meilleur metteur en scène.
En 2009, sa pièce Des gens, adaptée de Raymond Depardon, obtient deux Molières.
De janvier à , elle écrit et joue avec Laurent Lafitte les sketchs de l'émission À votre écoute, coûte que coûte sur France Inter.
En 2013, elle interprète le rôle d'Ève de Colbert, patronne de Boréal, dans la saison 6 de Fais pas ci, fais pas ça.
En 2014, elle joue le rôle de Ruth Halimi, la mère d'Ilan Halimi dans le film 24 Jours[7].
Elle préside le jury de la Révélation Cartier lors du Festival du cinéma américain de Deauville 2015.
Le , plus de 70 célébrités se mobilisent à l'appel de l'association Urgence Homophobie. Breitman est l'une d'elles et apparaît dans le clip de la chanson De l'amour[8], composée pour l'association.
Zabou Breitman est ambassadrice du Secours populaire français[9].
Zabou Breitman a eu deux enfants avec le sculpteur Fabien Chalon : la chanteuse Anna Chalon (en) (1989) et l'acteur Antonin Chalon (1993). Ce dernier a joué dans le film No et moi, réalisé par sa mère.
Le , son père meurt à 95 ans. Le , sa mère meurt à 79 ans[10], la veille d'entreprendre le tournage de la série que Zabou réalise pour Canal+, Paris, etc.
Au cours des quinze premières années de sa carrière, Zabou Breitman utilise son surnom « Zabou » comme nom de scène et sera accréditée professionnellement, par la suite, avec son patronyme.
En 1982, Jean-Marie Cavada apprenant qu'elle a vendu, sans autorisation, des photos qu'elle avait prises sur le tournage d'un film dont il était distributeur (Gwendoline de Just Jaeckin), lui reproche avec véhémence son « avidité » par ces mots : « Cela ne m'étonne pas. C'est quoi votre vrai nom, déjà ? », faisant allusion à ses origines juives (son grand-père paternel était un médecin juif, laïc, socialiste, originaire de Kichinev en URSS, et déporté en 1941, puis rescapé d'un camp de concentration nazi). La comédienne dira avoir été profondément choquée par ce trait antisémite insupportable et insoupçonné de Cavada[11],[3].
Bien qu'elle ne soit pas de confession juive, elle assumera plus tard publiquement ses origines, faisant le chemin inverse de son père, Jean-Claude Deret (Breitman), comme elle laïc, mais ayant choisi d'utiliser professionnellement le patronyme de sa mère (chrétienne) « Deret », après la Seconde Guerre mondiale et pour échapper à tout possible antisémitisme[3].
Alors que son nom de famille est affiché en 1998[12] au théâtre du Rond-Point, à Paris, pour La Jeune Fille et la Mort du romancier et dramaturge chilien Ariel Dorfman, elle exprime son bonheur face à la réappropriation de son nom et à la force du symbole : « Que ce soit arrivé sur ce texte-là, qui parle d'identité et de justice, signé par un auteur originaire de la région de Kichinev[3]... », concluant : « Avoir repris mon nom est la chose dont je suis la plus fière[11]. ».
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