Villers-Campsart

commune française du département de la Somme De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Villers-Campsart est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Faits en bref Administration, Pays ...
Villers-Campsart
Villers-Campsart
La mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Philippe Watelain
2020-2026
Code postal 80140
Code commune 80800
Démographie
Population
municipale
138 hab. (2022 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 08″ nord, 1° 50′ 09″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 176 m
Superficie 4,45 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Villers-Campsart
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Localisation

    Communes limitrophes

    Situé sur la RD29 et plutôt à l'écart des grands axes de circulation, le village se trouve, par la route, à 38 km d'Amiens, 36 km d'Abbeville, 11 km d'Oisemont et 11 km d'Hornoy-le-Bourg.

    Villers-Campsart est, à peu près, à égale distance de la sortie no 13 de l'autoroute A29 (Blangy-sur-Bresle à 17 km) et de la sortie no 5 de l'A28 (Thieulloy-l'Abbaye à 12 km)[1].

    Hydrographie

    La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de Villers-Campsart[Note 1].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Au , Villers-Campsart est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (0,4 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Thumb
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Villers est attesté sous les formes Vilers (1146) ; Villaria (1277) ; Villers soubz Cansart (1522) ; Villers-soubz-Cancet (1557) ; Villers sous cansart (1592) ; Villers sous Campsar (1646) ; Villiers (1648) ; Villers sur Campsart (1657) ; Villers sus Campsart (1657) ; Villairs causard (1698) ; Villers (1733) ; Villers Campsart (1757) ; Villers sous Campsart (1728) ; Villers cansard (1731) ; Villers Campiard (1696)[13].
    Formation toponymique médiévale en Villers-, appellatif toponymique issu du latin villare désignant une partie de la villa, c'est-à-dire « partie d'un domaine », donc « ferme »[14].

    Campsart est un ancien hameau dépendant de Villers attesté sous les formes Champschart (1238) ; Cansehart (1337) ; Campsart (1507) ; Cansart (1592)  ; Campsary (1648) ; Cansard (1698) ; Cansard (1731) ; Campsart (1733) ; Campagne (1764)[15].
    D'aprés Ernest Nègre, ce toponyme serait issu de l'oil picard camp « champ » suivi de l'anthroponyme germanique Sechardus[16]. La fondation de ce lieu ne remonterait pas à une bien haute antiquité ; il se serait élevé sur l'emplacement d'un bois: sart, sartum, « lieu défriché »[17].

    Histoire

    Jean de la Rivière et son épouse Marie de Benserade ont été les seigneurs du lieu.

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Hornoy-le-Bourg[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois, créée en 2004.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[19],[20]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [21], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[22].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [23].

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs[24]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Jean Lutun[25]    
    mars 2008[26] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Philippe Watelain   Réélu pour le mandat 2020-2026[27],[28]
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    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

    En 2022, la commune comptait 138 habitants[Note 3], en évolution de −9,21 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2015 2020 2022 - - - - - -
    153139138------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    540486470440459450456449445
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    413382365350312305302290263
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    217221211182181189171175185
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    165163160121148156155154137
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Sports

    Le club de football du village est l'Entente Sportive des Deux Vallées, fondé en 2012 de la fusion de l'US Neuville/Villers (avec le village voisin de Neuville-Coppegueule) et des communes de Beaucamps-le-Vieux, Hornoy-le-Bourg et Senarpont. Il évolue en Départementale 1 du District de la Somme (1er échelon départemental et 9e division nationale). Les matchs ont lieu au stade de Beaucamps-le-Vieux. L'ancien club, l'US Neuville/Villers, a évolué en Excellence (actuelle Départementale 1) dans les années 2000.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Notre-Dame-de-la-Nativité recèle un bas-relief représentant le château d'Arguel, disparu en 1347[32]. L'édifice bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques[33]. Des chapelles particulières sont édifiées dans le cimetière[34].
    • Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale a été inauguré le , après une souscription publique. Obélisque en pierre de Soignies, sa rénovation de 2014 a permis de fixer une plaque de granit rose gravée des noms des quatorze enfants du village qui ont trouvé la mort sous les drapeaux[35].
    • Chapelle de la Vierge, à l'angle de la route d'Andainville et de la rue d'Oisemont[34].
    • Chapelle Saint-Joseph, édifiée après une épidémie de peste par un prêtre de ce prénom[34].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

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    Articles connexes

    Bibliographie

    Liens externes

    Notes et références

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