Elle porte le nom du peintre Georges Seurat (1859-1891).
La voie est ouverte, lotie et bâtie en 1926, sous le nom de «cité Seurat» et conçue comme une cité d'artistes, qui regroupe plusieurs ateliers ou hôtels particuliers pour différents artistes.
La villa Seurat, conçue comme une cité d'artistes, regroupe plusieurs ateliers ou hôtels particuliers construits de 1924 à 1926 pour différents artistes.
Au no1: la maison de l'écrivain Frank Townshend construite par André Lurçat en 1926; le peintre et ami des surréalistes Eugene McCown s'y installe en 1927[1]. En 1929, il y héberge le poète américain Hart Crane[2].
Aux nos3 et 3 bis: les ateliers des peintres Marcel Gromaire et Édouard Goerg, construits en 1925 par André Lurçat.
Au no4: la maison de Jean Lurçat, construite en 1924 par son frère André Lurçat.
Au no5: la maison du peintre Pierre Bertrand par André Lurçat.
Au no6: la maison du sculpteur et céramiste Émile Just Bachelet par André Lurçat (plans initiaux de Lurçat modifiés par Bachelet).
Au no7: la façade sur rue, l'escalier et la rampe de l'immeuble sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 2023[3].
Au no7 bis: la maison-atelier de la sculptrice Chana Orloff (1888-1968), construite par l'architecte Auguste Perret en 1926. Chana Orloff l'occupe de 1926 à 1942[4]. Spoliée comme « bien juif », l'artiste la rachète en 1945 et y réside en alternance avec ses séjours en Israël. Aujourd'hui, inscrite monument historique, la maison se visite sur rendez-vous[5].
Au no8: la maison de mademoiselle Quillé par André Lurçat.
Aux nos9 et 11: les ateliers de Madame Bertrand et du sculpteur Arnold Huggler, construits par André Lurçat en 1926.
Au no13: l’atelier de l’artiste peintre Lise Le Cœur (1942-2020).
Au no15: maison construite par les architectes Maillard et Ducamp en 1963.