Villé
commune française du département du Bas-Rhin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Villé (prononcé [vile] ; alsacien : Willer, allemand : Weiller) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Villé | |
Église Notre-Dame-de-l’Assomption. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de Villé |
Maire Mandat |
Lionel Pfann 2020-2026 |
Code postal | 67220 |
Code commune | 67507 |
Démographie | |
Gentilé | Villois |
Population municipale |
1 775 hab. (2021 ) |
Densité | 625 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 40″ nord, 7° 18′ 17″ est |
Altitude | Min. 253 m Max. 470 m |
Superficie | 2,84 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Villé (ville-centre) |
Aire d'attraction | Sélestat (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mutzig |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Située à 15 km de Sélestat sur le versant oriental du massif des Vosges, Villé est le centre administratif, économique et commercial d'un canton composé de 18 villages disséminés dans une région vallonnée. Le Giessen qui arrose la cité est un affluent gauche de l'Ill.
Le chef-lieu de canton, à 15 km environ au nord-ouest de Sélestat, s'est établi au point stratégique du val de Villé, c'est-à-dire à la jonction de l'avant-vallée, large et aérée, et des deux vallées supérieures qui mènent aux col de Steige (vers la haute vallée de la Bruche) et à celui d'Urbeis (vers le bassin de Saint-Dié). Le chef-lieu, jadis fortifié, contrôle ainsi les passages entre la plaine d'Alsace et la Lorraine.
Le bourg s'est installé entre le Giessen d'Urbeis et le Giessen de Steige, peu avant le confluent des deux rivières dont les eaux épousent partiellement le tracé des anciennes fortifications. L'agglomération se développe actuellement le long des voies de communications qui rayonnent du centre, ainsi que sur les coteaux environnants qui sont recherchés par la beauté du site (Schrann, Luttenbach). Altitude au centre du bourg : 275 m.
Le territoire communal, vaste de 284 ha seulement, prendre en écharpe les vallées et vallons qui convergent dans ce secteur soit :
Le territoire communal repose sur le bassin houiller de la vallée de Villé[1].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[2].
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Giessen, le ruisseau Dit le Giessen, le ruisseau le Lutterbach[3] et le ruisseau l'Erlenbach[4],[5],[Carte 1].
Le Giessen, d'une longueur de 34 km, prend sa source dans la commune de Urbeis et se jette dans l'Ill à Ebersmunster, après avoir traversé 18 communes[6].
Le ruisseau dit le Giessen, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Urbeis et se jette dans Giessen sur la commune, après avoir traversé cinq communes[7].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Giessen Liepvrette ». Ce document de planification concerne les bassins versants du Giessen et de la Lièpvrette. Son périmètre s’étend sur 317 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat des eaux et de l'assainissement Alsace Moselle[8].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 828 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 957,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19 °C, atteinte le [Note 2],[11],[12].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,4 | −0,6 | 2 | 4,9 | 9 | 12,5 | 14,1 | 13,6 | 10,2 | 6,8 | 2,8 | 0,3 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 2,7 | 3,3 | 7,1 | 11 | 15 | 18,7 | 20,4 | 20 | 16 | 11,3 | 6,2 | 3,3 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,3 | 12,3 | 17,1 | 21,1 | 25 | 26,7 | 26,3 | 21,8 | 15,8 | 9,6 | 6,3 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,5 05.01.1993 |
−19 07.02.1991 |
−14,8 01.03.05 |
−6,5 21.04.1991 |
−0,5 01.05.1992 |
1,5 05.06.1991 |
4 07.07.1993 |
3,5 30.08.1993 |
0 06.09.1993 |
−4,6 29.10.12 |
−11,7 23.11.1998 |
−18,7 24.12.01 |
−19 1991 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,4 01.01.23 |
21,5 24.02.1990 |
26,5 31.03.21 |
30 22.04.18 |
33,7 20.05.22 |
38,1 18.06.02 |
39 19.07.22 |
39,5 13.08.03 |
34,4 11.09.23 |
29,6 13.10.23 |
23,6 07.11.15 |
18,3 31.12.22 |
39,5 2003 |
Précipitations (mm) | 91,4 | 80,6 | 78,8 | 57,6 | 84,1 | 78,1 | 74,6 | 69 | 61,5 | 87,6 | 86,8 | 107,6 | 957,7 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,8 −0,4 91,4 | 7,3 −0,6 80,6 | 12,3 2 78,8 | 17,1 4,9 57,6 | 21,1 9 84,1 | 25 12,5 78,1 | 26,7 14,1 74,6 | 26,3 13,6 69 | 21,8 10,2 61,5 | 15,8 6,8 87,6 | 9,6 2,8 86,8 | 6,3 0,3 107,6 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Au , Villé est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villé[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sélestat, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[17]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (39,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39,9 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %), forêts (27,9 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
En alsacien : Willer.
Le nom du chef-lieu de canton est dérivé de villare qui désigne un domaine rural à l'époque franque. La première mention du lieu, Wilre, est relevée dans une fausse charte du XIIIe siècle. On trouve également mention de Wilre in Valle Alberti (1241), Wihr (1303) dans le terrier des Habsbourg, Wihr encore en 1371, 1419 et 1464, Villiers en 1525, Weiler en 1633, Weyler en 1685, Weiller au XVIIIe siècle, Weyller en 1793, Villé en 1870, Weiler pendant les périodes d'occupation allemande.
À partir de 829, il est fait état de « Weiler », « Wilre » et « Willer » qui deviendra « Villé ».
En l'an 1000, Villé était sous la domination d'un seigneur nommé Wernher qui résidait au « château d'Ortenoerg ».
Cette ancienne seigneurie appartint aux Habsbourg, aux Fugger, puis à une branche de la maison de Choiseul.
Villé est campée au cœur de la Vallée Albertine (l'Albrechtstal), au confluent du Giessen d'Urbeis et du Giessen de Steige. La localité se situe à la bifurcation de l'antique route du Sel et du chemin de Saint-Dié par le col d'Urbeis. En position stratégique, le bourg commande ainsi l'accès aux deux vallées supérieures et à leur col. Cette situation a peut-être conféré à Villé un rôle important dès le haut Moyen Âge. Le village s'est probablement formé autour d'une « cour » carolingienne prenant le relais d'une occupation gallo-romaine établie sur la route évoquée ci-dessus.
Les premières mentions du lieu ne sont guère fiables ; toutes figurent dans de fausses chartes, comme cet acte de 1120 du pape Calixte II confirmant, pour les besoins du faussaire ou de son commanditaire, la donation faite par Adelaïde, nièce de Werner de Hurningen (fondateur de l'abbaye de Honcourt), de l'église, des rentes et dîmes de Villé.
Le centre historique du bourg se situe probablement sur la butte portant l'actuel presbytère. À son pied, l'église et l'ancien cimetière fortifié, entouré d'un profond fossé comblé au XVIIIe siècle lors de la reconstruction de l'église. Ce quartier est aujourd'hui encore connu sous l'appellation de « Schloessel » (le petit château). La tradition populaire veut qu'un castel y ait été implanté, résidence des Hurningen-Hohenberg-Ortenberg avant la construction du château d'Ortenberg (château de l'Ortenbourg)(1624). Aucune preuve historique ou archéologique ne peut toutefois sérieusement étayer cette hypothèse.
Le bourg, ayant acquis une certaine importance, est doté d'une enceinte portant neuf tours. La première mention de ces fortifications date de 1471. Il est possible toutefois qu'elles soient beaucoup plus anciennes (certains auteurs avancent, sans preuves, les dates de 1290 ou de 1330). Les trois quarts du fossé sont directement constitués par les lits des deux Giessen d'Urbeis et de Steige. On accède à l'intérieur des murs par l’Obertor (porte de Bassemberg, démolie en 1814) et l’Untertor (porte du Faubourg, rasée en 1857). De ces fortifications ne subsistent aujourd'hui que de rares pans de murs et l'ancienne « prison », rue de l'Abattoir.
Le terrier des Habsbourg établi en 1303 par Von Fricke, relève les contributions versées par la localité. Y figurent par exemple 40 chapons et 5 livres de poivre que le bourg prélève sur les épiciers et marchands. On peut supposer que Villé possède déjà le statut de « Marktflecken » (place de Marché). Corvées diverses (entretien de l'ancienne route du Sel et dîmes versées à Honcourt) grèvent également les revenus.
L'administration communale revient au « Meier » (du latin major), fonctionnaire seigneurial. Villé en compte deux. Le premier avait autorité sur la partie supérieure de l’Albrechtstal (de Saint-Martin à Colroy), le second sur la vallée inférieure (de Triembach à Urbeis). Les « Meier » président notamment les réunions des bourgeois et organisent l'élection des fonctionnaires communaux et des sept échevins (Schoeffen ou Sybner).
Le tribunal de Villé veille à l'observation du droit coutumier, plus tard à celui du « Fleckenrecht ». L'existence d'un gibet (Galgen) qui a donné son nom à un lieu-dit (Galgenrain) peut laisser supposer qu'on exerce également la haute justice. Celle-ci n'est toutefois pas du ressort du tribunal de Villé, mais plutôt de celui du bailli (Vogt) de l'Ortenberg, siégeant avec quelques assesseurs pris dans les localités de la seigneurie.
L'histoire de Villé est jalonnée par plusieurs épisodes militaires qui, à défaut d'être scrupuleusement attestés par les archives, figurent dans la mémoire collective ou la tradition. Les destructions du sont probables, lorsque Walter de Geroldseck, évêque de Strasbourg, fait ravager les territoires des Habsbourg. On peut supposer que le bourg souffre également en 1374 lorsque le duc Jean Ier de Lorraine se venge des incursions menées par les Müllenheim de Strasbourg, alors engagistes de l’Abrechtstal. On peut également imaginer que les Armagnacs (les Schinder = écorcheurs) s'intéressent aux richesses du bourg lors de leurs incursions de l'hiver 1444-1445.
Placé sur la route directe reliant l'Alsace centrale à la Lorraine, Villé voit le passage des troupes bourguignonnes de Pierre de Hagenbach (1470) et, en 1525, de l'armée d'Antoine de Lorraine. Celui-ci campe entre le bourg déserté par ses habitants et les ruines de Honcourt, au retour de la bataille de Scherwiller () où il écrase les paysans révoltés réunis sous la bannière du « Bundschuh ». Villé est d'ailleurs condamnée l'année suivante à Ensisheim pour sa participation au sac de Honcourt.
Comme pour le reste de la vallée, la guerre de Trente Ans est certainement source de dévastations, en particulier lors du passages des « Suédois » en . C'est en 1648 que Villé et la seigneurie autrichienne de la vallée passent à la couronne de France. Ce sont successivement Conrad de Zurlauben (1681) et son héritier Henri-Louis de Choiseul-Meuse (1711) qui administrent la seigneurie. Ils possèdent une résidence au bourg.
La Révolution marque la fin de l'ordre seigneurial. La municipalité est instituée le . On élit un maire, un procureur, cinq fonctionnaires municipaux et douze notables. L'église, reconstruite peu avant, est même coiffée d'un bonnet phrygien en tôle sur sa tour !
Lorsque le Premier Empire s'effondre, Villé connaît de nouveaux passages de troupes et l'occupation par les troupes alliées, autrichiennes en l’occurrence (1814-1816). Le territoire communal a connu une exploitation de houille au XIXe siècle à la suite de l'accord d'une concession[22]. Après la guerre de 1870 avec son cortège d'optants et de réfractaires, la fin du XIXe siècle voit enfin une « modernisation » progressive du bourg : raccordement du chemin de fer (1891), construction de deux ateliers textiles relayés au début du XXe siècle par les premières usines (voir Industrie et Économie (à venir), plus bas), arrivé du télégraphe, de l'électricité.
En , de violents combats entre armées française et allemande ont lieu au Klosterwald (cimetière militaire). La gare de Villé devient le point de départ de la « Lordonbahn », voie ferrée exclusivement militaire ravitaillant le front, alors fixé sur les crêtes, en hommes et matériel. Villé retourne à la France le .
En , après quelques combats, Villé tombe sous le joug nazi et abrite la nouvelle hiérarchie politique et administrative de l'occupant. Des filières d'évasion vers la France (réseaux Sengler et Haubtmann[23]) acheminent des centaines de prisonniers évadés, résistants ou réfractaires au-delà de la nouvelle frontière. La Libération s'annonce par un premier bombardement aérien sur le carrefour de la fontaine (Stockbrunna) ; plusieurs maisons sont endommagées ou détruites. Les combats des 26 et provoquent à nouveau d'importants dégâts, mais la liberté est de retour...
Paul Mathéry comptait parmi les fondateurs du Réseau Vélite-Thermopyles[24]. Il a été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[25] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy.
Les armes de Villé se blasonnent ainsi : |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Maires avant 1947
| ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | 1959 | Maître Joseph Geny | ||
1959 | 1965 | Dr Paul Haubtmann | ||
1965 | 1971 | Paul Bastien | ||
1971 | 1989 | Lucien Herrbach | ||
1989 | 2001 | Jean-Marie Watt | ||
2001 | 2020 | André Frantz[28] | DVD | |
2020 | en cours | Lionel Pfann[29] |
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 160 €[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2021, la commune comptait 1 775 habitants[Note 6], en évolution de −3,79 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 819 | 1 802 | 1 775 | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[41] :
Professionnels et établissements de santé[42] :
Patrimoine religieux :
Autres patrimoines :
La commune de Villé a obtenu en 2004 la première fleur au Concours des Villes et Villages fleuris. Après une requalification du centre bourg en 2006, 2007, la commune a été récompensée pour ses efforts en matière d'embellissement, de fleurissement et de développement durable, ce qui lui a valu la récompense d'une 2e fleur en 2009.
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