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plasticien franco-hongrois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Győző Vásárhelyi, dit Victor Vasarely, né le à Pécs, en Autriche-Hongrie, et mort le à Paris 16e, en France, est un plasticien hongrois, né austro-hongrois et naturalisé français en 1961[N 2], reconnu comme étant le père de l'art optique.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Vásárhelyi Győző |
Nationalité | |
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Autres activités | |
Formation |
Université Loránd-Eötvös (à partir de ) |
Maître |
Sándor Bortnyik |
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Győző Vásárhelyi naît le à Pécs, en Autriche-Hongrie[1],[2],[3],[4]. Il commence des études de médecine, qu'il arrête au bout de deux ans. Il s'intéresse alors au Bauhaus et étudie à l'atelier de Sándor Bortnyik (en) à Budapest de 1929 à 1930.
En 1930, il s'installe à Arcueil avec son épouse Claire (Klára) Spinner (1908–1990), d'abord temporairement dans l'atelier Plas, puis au 1, avenue Jeanne-d'Arc[5]. Il y débute comme artiste graphiste dans des agences publicitaires comme Havas, Draeger ou Devambez. C'est là qu'il effectue son premier travail majeur, Zebra (1937) considéré aujourd'hui comme le premier travail dans le genre op art.
En 1934, naît leur fils Jean-Pierre (mort en 2002)[6] qui deviendra plasticien sous le nom d'Yvaral et travaillera avec son père.
Pendant la guerre, il fait la connaissance à Paris de Denise René qui ouvre bientôt sa galerie en lui dédiant sa première exposition en 1944[7].
En 1948, les époux tombent amoureux de Gordes (Vaucluse) où sera ouvert un musée Vasarely en 1970, soutenu par la fondation créée par Vasarely et son épouse en 1971, et fermé en 1996[8] face à des difficultés de gestion.
Pendant les deux décennies suivantes, Vasarely développe son propre modèle d'art abstrait géométrique, travaillant dans divers matériaux, mais employant un nombre minimal de formes et de couleurs.
Le Christ et Saint Pierre comptent parmi les rares œuvres religieuses de l'artiste. Propriétés de la ville de Charenton-le-Pont, elles ont été exposées jusqu'en décembre 2018 dans la crypte de la cathédrale d'Évry. Vasarely a également conçu les vingt-cinq vitraux de l'église œcuménique Saint-François d'Assise de Port-Grimaud dans le Var.
Il travaille aussi pour de nombreuses entreprises et métamorphose en 1972 avec son fils le logotype de Renault.
De cette collaboration entre Renault et Vasarely, naitra une série d'œuvres installées au bord d'autoroutes françaises. « L'autoroute réalise le mariage heureux des paysages naturels et artificiels » dira Vasarely. L'artiste bénéficie du savoir faire technologique des laboratoires de peinture de Renault qui préconisent l'emploi de tôle émaillée pour résister aux intempéries[9].
Il réalise également en 1972 la façade des studios parisiens de RTL, au 22, rue Bayard dans le 8e arrondissement, habillée de lames métalliques. Cette œuvre, classée aux Monuments historiques, est démontée lors du déménagement de la radio le . RTL Group en fait don à la Fondation Vasarely, basée à Aix-en-Provence[10].
Il réalise dans les années 1970 la façade du collège Claude-Nicolas-Ledoux à Dole et devient alors un artiste phare des années 1960 à 1970.
Vasarely meurt le dans le 16e arrondissement de Paris[11], à l'approche de ses 91 ans, des suites d'un cancer de la prostate.
La fondation Vasarely est une institution à but non lucratif, créée par l'artiste avec son épouse Claire, et reconnue d'utilité publique en 1971. Elle comprend le musée didactique de Gordes (1970-1996) et le centre architectonique d'Aix-en-Provence (1976)[12] ainsi que deux musées « didactiques » à Pécs (1976) et à Budapest (1986).
Les musées Vasarely de Pécs et de Budapest conservent des donations inaliénables ; celui de Pécs possède des œuvres d'autres artistes de sa collection (Soto, Morellet, Yvaral, Claire Vasarely).
Pierre Vasarely, petit-fils de l'artiste, est son légataire universel, le titulaire du droit moral sur son œuvre et le président de la fondation Vasarely[N 3] depuis le .
Au moment de sa mort, une partie essentielle de son œuvre est au centre d'une grave querelle juridique et financière. La Fondation dépose son bilan le en raison d'un redressement fiscal de 18 millions de francs. Les enfants de Vasarely sont en conflit avec les gestionnaires de la Fondation depuis le décès de leur mère, Claire Spinner (1908–1990). Les démêlés entre la famille Vasarely et ses gestionnaires conduisent à l'inculpation pour abus de confiance, fin 1994, de Charles Debbasch, ancien président de la Fondation et doyen de la faculté de droit d'Aix[13].
Après divers rebondissements, l'affaire revient sur le devant de la scène en 2023 avec la mise en cause de l'avocat de la famille[14],[15].
Son œuvre IBADAN-POS (1957), mesurant 190,5 cm sur 170,5 cm et constituée de motifs en traits noirs sur un fond blanc[16], a été vendue pour 226 000 euros à Cologne en [N 4],[17].
.
La municipalité du Touquet-Paris-Plage lui rend hommage en apposant, au jardin des Arts, une plaque Hexagodon, plaque réalisée par l'artiste Alain Godon, conçue à partir de son autoportrait réalisé par la Monnaie de Paris à l’occasion de l’inauguration de l’école Vasarely à Annet-sur-Marne en 2005. L'inauguration de la plaque se déroule le , en présence de Pierre Vasarely, petit-fils du plasticien[21].
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