Vendenesse-sur-Arroux
commune française du département de Saône-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Vendenesse-sur-Arroux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. Vendenesse-sur-Arroux est un village fleuri deux fleurs.
Vendenesse-sur-Arroux | |||||
l'Arroux, l'école et l'église de Vendenesse-sur-Arroux. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes entre Arroux, Loire et Somme | ||||
Maire Mandat |
Christian Simonin 2020-2026 |
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Code postal | 71130 | ||||
Code commune | 71565 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vendenssois | ||||
Population municipale |
560 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 37′ 43″ nord, 4° 03′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 243 m Max. 352 m |
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Superficie | 16,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Gueugnon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gueugnon | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | vendenesse-sur-arroux.fr | ||||
modifier |
Uxeau | Toulon-sur-Arroux | |||
La Chapelle-au-Mans | N | Marly-sur-Arroux | ||
O Vendenesse-sur-Arroux E | ||||
S | ||||
Curdin | Gueugnon | Chassy |
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cressy », sur la commune de Cressy-sur-Somme à 17 km à vol d'oiseau[3], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Vendenesse-sur-Arroux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gueugnon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,9 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), forêts (11,7 %), zones urbanisées (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Vindonissia doit son nom, soit à la déesse gauloise Vindonissia ou tout simplement au fait que l'eau claire y coulait.
Vindo signifie blanc et issia est le superlatif de blanc.
Certaines découvertes prouvent que la région et le territoire de la commune étaient habités aux temps préhistoriques et servaient de terrain de chasse, deux haches de pierre datant du néolithique ont été trouvées aux Chevannes[réf. nécessaire]
Paroisse, vocable Saint-Marcel, archiprêtré de Luzy, à la collation de l'évêque d'Autun ; 200 communiants. Le clocher et partie de la paroisse sont une seigneurie à M. Duprat de Barbançon ; une autre partie dépend des justices de Beaudésir, château et fief à Pierre du Breuil de la Motte : la Tour du Bois à Paul Ducret, chevalier de Saint-Louis. Cheuraux (Chevriaux) et Chassigneux, le tout dans la bailliage de Montcenis. La partie qui est dans celui de Charolles dépend de la justice de Toulon. Hameaux : Atrecy, Montdemot, avec quelques vignes, Séfrain, Condemine... Plusieurs domaines. Vestiges du château de Rochefort ; Jean de Mazilles y résidait en 1500 ; fief dépendant d'Essanley. Port à Vendenesse pour le bois. A une lieue et demi de Toulon, trois de Digoin, six de Montcenis.
À partir du XIIe siècle, l’Arroux sert de limite entre les provinces de Bourgogne et du Charolais. Vendenesse-sur-Arroux est donc coupée en deux. Un document de 1666 (enquête de Bouchu)[13] précise que la partie Bourgogne relève du bailliage de Montcenis et du grenier à sel de Bourbon-Lancy. Elle est composée des hameaux de Vendenesse (le bourg), Condemine, Beaudésir, Valette, Eschaseault (les Chazeaux), Montdemot et Rochefort. La partie charollaise est du bailliage de Charolles et du grenier à sel de Toulon-sur-Arroux. Ses hameaux sont Chassigneux, Magneault (Meigneau) et une partie d’Attréchy.
Au cours du siècle, plusieurs seigneurs se partagent la commune. Il existe, à cette époque, trois châteaux : Rochefort, Valette et Beaudésir. Il n’y a pas de pont et c’est un bateau entretenu par les villageois (pour 50 livres par an) qui permet d’aller et venir. Le seigneur le plus important est le baron d’Essanlé, Claude Saladin de Montmorillon, seigneur de Rochefort et de Valette, d’une partie du bourg, de Montdemot, Condemine, Attrécy et Chassigneux. Ses revenus sont estimés à 800 livres par an (et quelquefois 1 000 livres) et on précise qu’il est sans emploi ! Le seigneur Léonard de Vallerot est, à la même époque, seigneur de Beaudésir. Le territoire de la propriété sur Vendenesse et Gueugnon lui rapporte 900 livres par an. En 1666 (date d’une recherche des feux, ancêtre du recensement), on trouve également Hugue de Colonges, seigneur d’une partie de Montdemot et Attrécy (à cause de sa seigneurie de la tour du bois), le seigneur de Mazoncle, seigneur de Mayneault et d’une partie de Chassigneux, et damoiselle Jeanne Ducret qui est dame de quelques héritages. Le seigneur d’une autre partie d’Attrécy étant l’abbé de Cluny.
En 1665, en ``Bourgogne’’, on compte 35 "habitants’’ (familles) avec un propriétaire douze métayers, un meunier et dix-huit ``tant journaliers que pauvre veuves et mendiants’’. L’imposition est de 414 livres soit 12 livres par famille en moyenne (ce qui est une imposition normal). Le ``Charolais’’ compte "sept habitants’’ dont quatre métayers, deux « pauvres propriétaire » et un manœuvre. L’imposition, qui n’est pas la même qu’en Bourgogne, est de 100 livres par an. À cela s’ajoute la dime qui est partagée entre le curé d’Uxeau et le seigneur de Chassy. Elle s’élève à 270 livres pour toute la paroisse. Car, si Vendenesse est administrativement partagée, la paroisse est homogène et dépend de l’évêché d’Autun. Par contre, ce sont les paroissiens de Bourgogne qui doivent s’occuper de l’église. Le revenu de la cure est, en moyenne, de 260 livres par an sans la dime, ce qui est peu pour l’époque.
La production agricole est surtout constituée de seigle et de froment. Le peu de prés qui existe est de « mauvaise qualité » et les bois sont « sans grande valeur. » Il y a trois moulins, celui de Moigneau, celui des Mouches (utilisant l’eau d’un ruisseau) et celui de Valette.
Afin que la commune coupée en deux par l’Arroux, occasionnant de véritable problème, les habitants se réunissent et font une proposition pour l’achat d’un bac en 1854. Celui-ci est acheté qu’en 1856 pour 120 francs (108,50 euros) et un droit de passage est établi. Ce grand bac de 11 mètres de long sur 4.50 mètres de large garni de son chevalet et de sa traille par un batelet garni de sa chaine et par le nombre de mariniers nécessaires au service permet de desservir le passage. Le dernier bac est consenti pour 9 années, du 1er janvier 1874 au 31 décembre 1883. Le pont est construit en 1884.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1805 | 1818 | Dumaine | ||
1819 | 1831 | Theureaud | ||
1832 | 1833 | Lheury | ||
1834 | 1852 | Jean-Marie Dumontet | ||
1852 | 1854 | Louis-Michel Theureaud | ||
mars 1855 | mars 1860 | Alexis Ducroux | ||
mars 1860 | mars 1896 | Alfred de Valence | ||
mars 1896 | mars 1906 | Guy de Valence (révoqué par décret) | ||
mars 1906 | mars 1908 | Lucien Gravier | ||
mars 1908 | mars 1910 | Guy de Valence (démission) | ||
mars 1910 | mars 1921 | Charles Hugon (révoqué) | ||
mars 1921 | mars 1926 | Guy de Valence (démission) | ||
mars 1926 | mars 1936 | Louis Perrin | ||
mars 1936 | mars 1971 | Jean-Marie Fèvre | ||
mars 1971 | mars 1978 | Claude Sauvaget | ||
mars 1978 | mars 1989 | Lucien Dauvergne | ||
mars 1989 | mars 2008 | Jean-Claude Augard | Agent de maitrise | |
mars 2008 | mai 2020 | Gilles Nivot | ||
mai 2020 | en cours | Christian Simonin | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 560 habitants[Note 3], en évolution de −2,44 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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574 | 563 | 560 | - | - | - | - | - | - |
A
B
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