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abbaye située dans le Calvados, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'abbaye Notre-Dame du Val-Richer est un ancien monastère cistercien d'hommes, situé sur le territoire actuel de la commune de Saint-Ouen-le-Pin dans le Calvados.
Diocèse | Lisieux |
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Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CXXXIII (233)[1] |
Fondation | 24 juin 1147 |
Abbaye-mère | Clairvaux |
Lignée de | Clairvaux |
Abbayes-filles | Aucune |
Congrégation | Ordre cistercien (1147-1791) |
Protection | Inscrit MH (1991, 2008) |
Coordonnées | 49° 09′ 39″ N, 0° 05′ 49″ E[2]. |
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Pays | France |
Province | Normandie |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Commune | Saint-Ouen-le-Pin |
Elle fut fondée vers 1146 par Philippe de Harcourt (évêque de Bayeux).
Elle tomba sous le régime de la commende en 1539.
Le monastère fut saccagé à deux reprises pendant les guerres de Religion (France).
Après la tentative de Réforme protestante - la paix religieuse ayant été imposée par l'action coordonnée du pouvoir religieux (concile de Trente et Contre-Réforme) et du pouvoir royal : Louis XIII (avec Richelieu) et Louis XIV (jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes), l'abbaye du Val-Richer fut restaurée dans sa discipline et dans ses locaux par Dom Dominique Georges.
La discipline monastique fut, en effet, réformée vers 1650 dans le sens de l'étroite observance[3] ; mais après le décès de l'initiateur de cette tentative de renouveau en 1693, l'esprit du siècle des Lumières imprégna les couches de la société et pénétra jusque dans les cloîtres où s'introduisit le relâchement.
Au XVIIe siècle, les bâtiments furent reconstruits dans le style classique (voir Classicisme) comme en témoignent les parties qui ont subsisté.
Au XVIIIe siècle, les vocations religieuses se raréfiant et les abbés commendataires exigeant de plus en plus de revenus et bénéfices, l'effectif général des monastères diminua.
En 1791, lors de la Révolution française, les moines furent chassés de leur abbaye.
Lors de la Révolution française le cloître ainsi que l'église abbatiale furent détruits. Trente stalles provenant de l'abbaye, datant du règne de Louis XIV, furent réemployées à l'église Saint-Jacques de Lisieux. L'abbaye bénéficie de deux inscriptions au titre des monuments historiques en 1991 et 2008[4].
En 1836, les bâtiments à l'abandon furent rachetés par l'historien et homme politique François Guizot. Plusieurs fois ministre puis président du conseil, il recherchait une résidence dans sa circonscription électorale de Lisieux. Il fit restaurer les bâtiments restants et aménager autour de sa résidence un parc d'agrément.
Les deux filles de François Guizot épousèrent les frères de Witt. Puis les deux filles d'Henriette Guizot et Conrad de Witt épousèrent deux frères Schlumberger. Le Val-Richer passa alors dans la famille de Marguerite de Witt et Paul Schlumberger, les parents des frères Schlumberger, Conrad, Jean, Marcel et Maurice.
Il existe deux prix Guizot. L'un, prix de l'Académie française, remis chaque année depuis 1994 dans le domaine de l'histoire. L'autre, créé en 1993 pour commémorer François Guizot, député du Calvados de 1830 à 1848, à l’initiative d'Anne d'Ornano, présidente du conseil général du Calvados, de François Furet, de l’Académie française et de l’Association François Guizot-Val Richer qui regroupe des descendants de l’homme d’État. Il est attribué tous les deux ans à l’auteur d’une grande œuvre d’histoire ou d’étude du monde contemporain accessible à un large public.
Val-Richer est fille de l'abbaye de Clairvaux.
Selon une liste fournie par le Gallia christiana[7], il y a eu 35 abbés jusqu'à sa suppression.
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