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Charles Michel, né le 21 décembre 1975 à Namur, est un homme politique belge, membre du Mouvement réformateur. Premier ministre depuis le , il est le chef de gouvernement le plus jeune de l'histoire de la Belgique[2].
Charles Michel | |
Charles Michel en 2014. | |
Fonctions | |
---|---|
Premier ministre belge | |
En fonction depuis le (9 ans, 10 mois et 25 jours) |
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Monarque | Philippe |
Gouvernement | Michel |
Législature | 54e |
Coalition | NVA-CD&V-MR-Open-VLD |
Prédécesseur | Elio Di Rupo |
Président du Mouvement réformateur | |
– (3 ans, 7 mois et 26 jours) |
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Prédécesseur | Didier Reynders |
Successeur | Olivier Chastel |
Ministre fédéral de la Coopération au développement | |
– (3 ans, 1 mois et 24 jours) |
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Premier ministre | Guy Verhofstadt Yves Leterme Herman Van Rompuy Yves Leterme |
Gouvernement | Verhofstadt III Leterme I Van Rompuy Leterme II |
Prédécesseur | Armand De Decker |
Successeur | Olivier Chastel |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Namur (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | Mouvement réformateur |
Père | Louis Michel |
Fratrie | Mathieu Michel |
Conjoint | Amélie Derbaudrenghien[1] |
Diplômé de | Université libre de Bruxelles Université d'Amsterdam |
Profession | Avocat |
Résidence | Le Lambermont (Bruxelles) |
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Premiers ministres belges | |
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La famille Michel est originaire d'Hoegaarden (Flandre)[3] Fils de Martine et de Louis Michel. Son père est ancien président du Mouvement réformateur (dont la présidence sera reprise par son fils, et deviendra député européen et ministre d'État.
Charles Michel intègre dès l'âge de 16 ans la nouvelle fédération des Jeunes Réformateurs Libéraux de Jodoigne et en devient le président[4], fonction qu'il occupe de 1992 à 1999. En 1994, à 18 ans, il totalise 4 000 voix de préférence aux élections provinciales alors qu’il était en fin de liste. Il siège alors comme conseiller provincial du Brabant wallon et s’en voit confier la vice-présidence l'année suivante. Il obtient une licence en droit de l’université libre de Bruxelles et de l'université d'Amsterdam en 1998.[réf. nécessaire]
En 1999, Charles Michel est élu à la Chambre des représentants, où il participe à la commission d'enquête sur la dioxine. En 2000, il succède à Jean-Marie Séverin comme ministre des Affaires intérieures du gouvernement wallon, devenant, à 25 ans, le plus jeune ministre de l'histoire du pays. La même année, il est élu conseiller communal de Wavre, puis en 2004, il devient échevin des Régies et de l'Urbanisme de la ville, avant d'en devenir bourgmestre deux ans plus tard[5]. Lors des élections législatives du 10 juin 2007, Charles Michel obtient 42 088 voix de préférences, dans la circonscription du Brabant wallon, et est réélu député fédéral à la Chambre des représentants. Il est également porte-parole du MR à partir de 2004.
À partir du , Charles Michel est ministre fédéral de la Coopération au développement au sein des gouvernements Verhofstadt III[6], Leterme I, Van Rompuy et Leterme II ; il est donc alors bourgmestre empêché de Wavre.
Après l'échec du MR aux élections régionales de juin 2009, il fait partie du groupe « Renaissance » (avec notamment Willy Borsus et Hervé Jamar[7]) qui demande la démission du président du parti, Didier Reynders. Après un nouveau revers aux élections fédérales de 2010, Reynders démissionne finalement et Charles Michel se porte candidat à la présidence du MR[8]. Il remporte le scrutin interne le 28 janvier 2011[9] et démissionne de son poste ministériel le 14 février suivant.
Après les élections fédérales du 25 mai 2014 et l'échec le 25 juin suivant de la mission confiée à Bart De Wever, il est nommé informateur par le roi Philippe le 27 juin puis co-formateur avec Kris Peeters le 22 juillet, en vue de la constitution d'un nouveau gouvernement. Avant les élections fédérales du 25 mai 2014, Charles Michel déclarait que si le MR remportait la victoire au fédéral ou ailleurs, il mènerait des négociations pour mener un gouvernement sans la NVA[10]. Le 7 octobre 2014, un accord est signé entre son parti, le MR, la NVA, le CD & V et le Open VLD : il concerne la formation d'un gouvernement de coalition de centre-droit dit « suédoise » ou « kamikaze[11] » par ses détracteurs[12] qui doit être dirigé par Charles Michel, désigné Premier ministre[13].
Le 11 octobre suivant, Charles Michel et les membres de son gouvernement prêtent serment devant le roi Philippe ; âgé de trente-huit ans, le nouveau Premier ministre est le plus jeune chef du gouvernement de l'après-guerre[14]. Le 22 décembre 2014, Charles Michel a fait l'objet d'un enfritage : des Liliths ont lancé des frites-mayonnaise sur lui, au Cercle de Wallonie, pour protester contre l'austérité et la destruction d'un modèle social « au nom d’une compétitivité absurde qui laisse le bien-être de la population à la porte des ministères. »[15].
Il participe à la réunion du groupe Bilderberg de 2015 et 2016[16],[17],[18],[19].
Charles Michel est le frère de Mathieu Michel, également politicien du Mouvement réformateur en Wallonie. Il a un fils avec son ancienne compagne Annick Noël, directrice générale à l'administration de la province du Brabant wallon depuis 1995[20],[21]. Il a également une fille avec son actuelle compagne Amélie Derbaudrenghien[20].
Charles Michel est commandeur de l'ordre de Léopold.
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