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Gouvernement Leterme I
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Le gouvernement Leterme I est le gouvernement fédéral du royaume de Belgique entre le et le , durant la 52e législature de la Chambre des représentants.
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Historique du mandat
Résumé
Contexte
Dirigé par le nouveau Premier ministre chrétien-démocrate flamand Yves Leterme, précédemment vice-Premier ministre et ministre du Budget, ce gouvernement est constitué et soutenu par une coalition entre les Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V), le Mouvement réformateur (MR), l'Open Vlaamse Liberalen en Democraten (Open VLD), le Parti socialiste (PS) et le Centre démocrate humaniste (CDH). Ensemble, ils disposent de 101 représentants sur 150, soit 67,3 % des sièges de la Chambre des représentants.
Il est formé à la suite de la démission du Premier ministre libéral flamand Guy Verhofstadt, au pouvoir depuis .
Il succède donc au gouvernement Verhofstadt III, constitué et soutenu par une coalition identique et formé pour un délai de 90 jours afin de permettre à Leterme de mettre sur pied son propre exécutif à la suite d'une crise politique de 6 mois et 11 jours.
Le , à la date convenue lors de l'entrée en fonction du cabinet transitoire de Verhofstadt, Yves Leterme délivre sa déclaration de politique générale devant la Chambre des représentants.
À peine quatre mois plus tard, le , le Premier ministre présente sa démission au roi après avoir constaté les profonds désaccords au sein du CD&V sur un nouvel accord institutionnel[1]. Le souverain la rejette trois jours plus tard et nomme trois émissaires, l'ancien ministre chrétien-démocrate francophone Raymond Langendries, l'ancien ministre-président libéral de Bruxelles-Capitale François-Xavier de Donnea et le ministre-président socialiste de la Communauté germanophone Karl-Heinz Lambertz pour « examiner de quelle manière des garanties peuvent être offertes pour entamer d'une manière crédible un dialogue institutionnel »[2].
Maintenu au pouvoir, Yves Leterme renonce de nouveau à sa charge le , en conséquence de l'affaire Fortis, dans laquelle le président de la Cour de cassation accuse le gouvernement d'avoir fait pression sur la justice dans le cadre du rachat de la banque Fortis[3]. Il fait savoir qu'il n'a pas l'intention de se succéder ou d'exercer toute autre fonction gouvernementale. Après trois jours de consultation, Albert II accepte cette fois-ci la démission du Premier ministre et le charge avec son gouvernement d'expédier les affaires courantes.
Après la mission d'exploration confiée à l'ancien Premier ministre chrétien-démocrate flamand Wilfried Martens[4], la formation d'un nouveau cabinet est confiée au président de la Chambre des représentants chrétien-démocrate flamand Herman Van Rompuy[5]. Celui-ci reconstitue la majorité qui soutenait Leterme et forme le sa propre équipe gouvernementale.
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Composition
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Notes
Voir aussi
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