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Bussières est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Autrefois elle étais connue pour sa course cycliste «Le Critérium Cycliste de Bussières».
Jitrixis/Brouillons/Bussières (Loire) | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Communauté de communes de Balbigny |
Maire | Georges Suzan |
Code postal | 42510 |
Code commune | 42029 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 50′ 10″ nord, 4° 16′ 07″ est |
Altitude | Min. 458 m Max. 770 m |
Élections | |
Départementales | Néronde |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.bussieres42.fr/ |
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La commune de Bussières a la forme d’un croissant. Le village est constitué de bois, de terres agricoles, ainsi que d’une ligne de crêtes comprenant, entre autres, le Reynaud et Saint-Albin.
La superficie du village est de 1 629 ha. La commune est pratiquement coupée en deux par une chaîne de sommets tels que le Raynaud, Saint-Albin, le Crêt Biquet, chez Collet, le Colombet.
Plusieurs ruisseaux prennent leur source au sein du village dont la Charpassonne, le Sault, le St Marc, le Chenevoux, le Regnaud.
Auparavant, nos ancêtres construisaient leur demeure à proximité des points d’eau, rivières, étangs, ou fontaines. A Bussières, il y avait un petit étang Place des Filles Michaud (sous le kiosque à musique), ainsi qu’un autre rue Thimonier (comblé pour construire les usines Perraud, actuellement usines Linder), et encore un autre Place Charles de Gaulle. Il y avait également des points d’eau à Fenêtres, la Font du Cercle, St Albin, Chenevoux et la Font St Martin.
Au début du XXe siècle, le développement de l’activité textile grâce à la soierie provoquent une extension du Bourg ainsi que du nombre d’habitants. Les besoins en eau se sont donc accrus et les propriétaires ont creusé de nombreux puits.
En 1900, deux lavoirs sont créés. Puis en 1912, un puits sur la Place Foyatier est construit (actuellement Place du 11 novembre). En 1927, le conseil Municipal travaille sur un projet d’adduction d’eau potable pour la commune. Après de nombreuses difficultés, l’eau de Violay coule dans le Bourg en 1950. Par la suite, un réservoir de 300 m3 est construit à St Albin, puis un autre de 100 m3 au Raynaud. Depuis cette date, d’importants travaux d’entretien, de réfection et de renforcement ont été réalisés.
On trouve pour la première fois trace de Bussières en 984. À cette époque, le village s’appelait Buxérias, par définition un lieu où pousse le buis. Ensuite, le village se prénomme Buissières, puis Bussères et Busseraye, avant de devenir Bussières, appellation actuelle.
La devise de Bussières est « Viriditati Virtus » qui se traduire par la vigueur de la vertu, « Virtus » signifiant vertu, courage ou force morale et « Viriditas », signifiant la verdure, la vigueur.
A l’origine, le blason du village de Bussières s’est inspiré de celui de la famille Coton. Ce blason fut sculpté au Château de Chenevoux durant le XVIe siècle.
Le voici tel qu’il était à l’époque :
On comprend donc que le blason comporte une signification religieuse, certainement lié au fait que la population était très croyante au XVIe siècle.
Puis plus tard, le blason a été modifié et amélioré pour appartenir au village de Bussières. Il conserve cette symbolique religieuse, tout en possédant plusieurs autres particularités.
La blason est le regroupement de plusieurs famille. D'abord, en haut à gauche la famille Coton (avec la croix grecque et les quatre étoiles), la famille Dulieu en bas à gauche (avec le lion de gueule barré d'or avec trois roses d'or tigées et feuillées), et enfin la famille Desvernay à droite (avec un arbres déraciné surmonté d'un chevron d'or et de deux maillets).
Tout d’abord, la couleur bleu, très présente sur le blason, symbolise la fidélité, la persévérance, ainsi que la loyauté. C’est le ciel, l’infini, le vide. Cette couleur représente l’intelligence et la paix. Ensuite, l’or symbolise la noblesse, l’intelligence ainsi que la vertu. C’est la couleur du soleil et du plus précieux des métaux, qui représente la pureté et la majesté. Puis l’argent (ou blanc) symbolise la sagesse ainsi que la richesse. C’est le symbole de l’élément terre. La couleur représente la pureté, la virginité et la transcendance.
De plus, les objets représentés sur le blason ont également une signification symbolique :
Anquetil, Merckx, Hinault, Thévenet, Ocana, Gimondi, Poulidor, Altig, Pingeon, Janssen, Zoetemelk, Sercu, Kelly, Anglade, Vallet, Godfroot, Schuiten sont au palmarès et beaucoup d’autres tel que Darrigade, Bahamontes, Stablinski, wolfsohl etc. ont été à l’affiche du critérium de Bussières. Les amateurs régionaux comme Raymond Fayard vainqueur en 1962 ont souvent rivalisé face aux professionnels.
Tous les ans durant un seul après-midi du mois d'août, un défilé de cycliste international parcourait Bussières. Le critérium durant 21 années a été l'épreuve phare du calendrier cycliste pour toute une région et le deuxième plus important en France par son audience, son tracé, et son public.
Cette épreuve entrait dans le cadre de la tournée du tour de France. Elle a été également présélective pour le championnat du monde sur route. Tous les coureurs connus du cyclisme se sont produit à Bussières. Ces cycliste ne se déplaçaient pas à Bussières pour faire de la figuration mais assurait une véritable prestation sur un ce circuit devant un public important et souvent en délire (jusqu’à 25 000 spectateurs sur un circuit de 2,800 km).
« Le plus beau critérium de France »
— comme l'annonce le speaker M Mourelon en 1964.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1797 | Pierre Perrin | Bourgeois | |
1798 | 1799 | Antoine Talichet | Cultivateur-tisserand | |
1799 | 1802 | Pierre Perrin | Bourgeois | |
1802 | 1822 | Seigneur Louis-Marie Dulieu | Comte | |
1822 | 1828 | Hugues Dulieu | Comte | |
1828 | 1828 | Guillaume Dupuy | Cultivateur-régisseur | |
1829 | 1830 | Joseph Crozet | ||
1830 | 1831 | Mathieu Gourdiat | Notaire à Néronde | |
1831 | 1837 | Jean Micolon | ||
1838 | 1843 | Jean-Claude Guerpillon | ||
1843 | 1844 | Joseph Barbey | ||
1844 | 1848 | Jean-Claude Guyonnet | ||
1848 | 1855 | Pierre Lange | ||
1855 | 1857 | Étienne Chirat | Agricol Contremaitre en Soie | |
1857 | 1871 | Antoine Giroudière | ||
1871 | 1873 | Étienne Lafay | ||
1873 | 1878 | Jacques-François Coste | ||
1878 | 1881 | Antoine Michaud | ||
1881 | 1884 | Jean-Claude Lafay-Midon | Soigneur | |
1884 | 1888 | Georges Giroudière | Artisan menuisier | |
1888 | 1892 | Antoine Protière | Cultivateur | |
1892 | 1918 | Jean Cherpin | Cultivateur | |
1918 | 1922 | Robert Desvernay | Comte | |
1922 | 1938 | Denis Giraud | Industriel en Soierie | |
1938 | 1940 | Marius Frénéat | Artisan en Soierie | |
1940 | 1944 | Jean-Marie Bourrat | Artisan en Soierie | |
1944 | 1950 | Marius Frénéat | Artisan en Soierie | |
1950 | 1953 | Antonin Micolon | Artisan en Soierie | |
1953 | 1965 | Antoine James | Tisseur | |
1965 | 1979 | Jean Montellier | Industriel en Soierie | |
1980 | 1989 | Claudius Geay | Plombier-Zingueur (en retraite) | |
1989 | 1992 | Marcel Vignon | Retraité du textile | |
1992 | mars 2001 | Thierry Coupat | Comptable | |
mars 2001 | mars 2008 | Dominique Marchand | Adjudant ½ retraite | |
mars 2008 | en cours | Georges Suzan | PCF | Conseiller régional (2004-2010) |
Les jumelages de communes ont fait irruption après la seconde Guerre Mondiale. Le but principal était de rapprocher les communes séparées par de vieilles rivalités. Le jumelage instaure l’échange entre deux communes de pays différents, ce qui permet de mieux se comprendre et de mieux s’apprécier.
L’objectif principal de ce jumelage était de favoriser, dans le cadre de la construction de l’Europe, les échanges scolaires, sportifs, culturels, et sociaux avec la ville jumelle, ainsi que d’organiser des visites, rencontres ou séjours dans la ville jumelle.
En 2000, la municipalité de Bussières propose de jumeler le village avec un autre village du Royaume-Uni. Le Comité de Jumelage a donc été créé afin de permettre le bon fonctionnement du projet. De ce fait, une rencontre est organisée avec Nether Kellet, petit village anglais du Lancashire situé en bord de mer d'Irlande, 100 km au nord de la ville de Liverpool. La déclaration de ce jumelage a été inscrite au Journal Officiel le 5 avril 2000.
Puis en 2002, Nether Kellet fusionne avec un autre village voisin : Over Kellet, ce qui leur permet de participer plus activement au jumelage.
2010 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 498[5] | - | - | - | - | - | - | - | - |
La mairie propose plusieurs services:
De plus des services médico-sociaux sont mis à disposition :
Le tourisme est favorisé par trois gîtes ruraux, et un circuit pédestre et VTT.
De plus Bussières fait partie des montagnes du matin.
Le marché de Bussières à lieu deux fois par semaine, le mercredi et samedi.
Bussières compte en tous 11 agriculteurs.
Dans Bussières la place du textile est très importante, on peut dénombré 4 usine de tissage, notamment ETS LINDER et la Société Bucol.
De plus il y a aussi une entreprise de travaux agricoles et travaux public, une entreprise d'aménagement intérieur et extérieur, deux banques, une entreprise de pose d'enseigne, une entreprise d'import export, et une entreprise de couverture de bâtiment.
L'artisanat est aussi très présente. Par exemple il y a de la maçonnerie, métallerie, tuyauterie, zinguerie, carrelage, faïence, mécanique, électricité, maintenance imprimante, menuiserie, plombier, plâtrerie, peinture, fabrication de bijoux, charpente, couverture et taxidermie.
À Bussières il y a aussi, 2 boulangeries, un traiteur, 2 restaurants, 2 bar, un taxi ambulance , un coiffeur, un bureau de tabac, une boucherie, un fleuriste, et deux éleveurs.
Bussières met à disposition des service d’assainissement,de gestion des déchets(ordure ménagère, tri sélectif et déchetterie gérée par le communauté de commune),d'électricité et d'eau.
De plus un Plan Local d'Urbanisme est mit en place, son but est de rechercher un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une perspective de développement durable. Il s’agit également de tenir compte des nouvelles préoccupations telles que le renouvellement urbain, l’habitat et la mixité sociale, la diversité des fonctions urbaines, les transports et déplacements.
Bussières est concerné par le «Site à Chiroptères des Montagnes du Matin», qui est un Site d’Importance Communautaire.
Il y avait auparavant un prieuré à St Albin, dès les années 1300.
A la Révolution, le monastère fut vendu comme bien national et les pierres des bâtiments furent récupérées par les habitants du lieu. Il ne restait donc que la chapelle qui était encore intacte en 1870. Puis en 1923, ce qui restait fut acheté par un antiquaire. Les pierres furent numérotées et partirent pour une destination inconnue.
Jusqu’au début du XXe siècle, il n’y avait pas de docteur à Bussières. Les gens venaient pourtant de très loin pour se faire soigner (à l’époque on disait se faire « médeciner ») par deux personnes habitant à St Albin et appelées les médecinières. Les médecinières donnaient des conseils pour guérir, et prescrivaient des traitements par les plantes ou autres ingrédients que l’on croyait efficaces.
Vers l’an 1300, des halles ont été construites sur la place en face de l’église (actuellement Place des Anciennes Halles). Ces halles étaient destinées à faciliter le négoce du chanvre en fibre ou en tissus.Tombant en vétusté, elles furent reconstruites vers 1725.
Les halles furent démolies vers 1860 afin de permettre l’ouverture de la route départementale no 1 et la D.58.
Au début du XXe siècle, Bussières était l’un des deux principaux pôles d’attraction des Monts du Lyonnais. Le textile en est l’activité motrice. En effet, l’activité commerciale industrielle et artisanale était importante, ce qui permit à la commune de se développer considérablement.
A cette époque, une machine à vapeur entraînait une génératrice pour fournir le courant électrique dans l’entreprise Perraud. Dès 1912, les métiers à bras sont remplacés par des métiers mécaniques.
Lors de la 1ère Guerre Mondiale, 500 hommes Bussiérois sont mobilisés. Il y aura 101 morts et de très nombreux blessés, ce qui est énorme pour une population de 2 267 habitants. Une décision fut prise de construire un monument aux morts grâce aux bénéfices apportés par la bonne gestion de la boulangerie municipale.
Le monument fut inauguré le 27 novembre 1921 en mémoire des soldats morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918.
Une ligne de chemin de fer entre Balbigny et Régny est construite à partir de 1913. Les travaux sont interrompus en 1914 à cause de la guerre, mais ils reprennent rapidement grâce à des ouvriers requis par l’armée. Des prisonniers allemands participent également à la construction de la ligne. En juin 1923, le premier train circule, et passe sur le viaduc du Pont Marteau. Cependant, des problèmes se posent pour le transfert des marchandises car le chemin de fer est étroit. Le petit train, appelé communément tacot, cesse de circuler en 1939, à la grande déception des usagers.
Le batiment abritant la mairie depuis 1987 est une ancienne maison bourgeoise construite en 1903. Cette ancienne demeure a été propriété des usines de tissage Perraud puis des usines Linder avant d'être achetée par la commune. Au rez de chaussé quelques particularités de construction remarquables ont été conservées : Boiserie, mosaiques, fenêtres anse de panier avec vitraux etc.
L’Eglise de Bussières a été bâtie vers 1250. A l’époque, le cimetière l’entourait complètement. A l’intérieur, la nef avait une charpente décorée, puis elle fut voûtée vers 1700. En 1835, l’église était délabrée et le clocher lézardé. De plus, elle était devenue trop petite pour les 1 600 habitants du village, car elle avait été bâtie pour 400 personnes. Le cimetière fut déplacé en 1838, puis les travaux de reconstruction de l’église commencèrent en 1842.
L’église telle qu’on la voit aujourd’hui fut inaugurée en 1843. En 1853, le grand autel fut installé et en 1857, les vitraux furent posés. A l’intérieur du bâtiment, on peut voir l’autel de la Sainte-Vierge de Picaud et la statue de Fabish, qui remontent à 1859. On peut également admirer l’autel et la statue de Saint-Barthélemy, patron de Bussières, datant de 1862.
Puis en 1868, le clocher fut élevé. Le clocher actuel est doté de 4 cloches. L’une, de 1 300 kg, placée en 1886, donne le ton de Ré ; celle de 900 kg, datée également de 1886 donne le Fa ; une autre de 600 kg, bénie en 1780 donne le Sol ; et la dernière, de 530 kg, dédiée à Saint-Barthélemy, donne le Sol#.
Derrière les grandes portes centrales se trouve une pierre tombale. Il s’agit de celle qui recouvrait notamment la sépulture de Pierre Perrin de Noailly, qui fut propriétaire du château de la Côte durant une trentaine d’années vers 1770. Enfin, en 1932, l’église est restaurée, la tribune et les orgues sont installés.
En 1977, alors que l’activité de tissage était en très fort déclin depuis 1960, un groupe de tisserands encore en activité, entreprend de créer ce musée. Ne disposant au départ que d’un petit local et de quelques métiers à tisser, le musée était ouvert uniquement le deuxième dimanche du mois.
Mais, le nombre de visiteurs augmentant, et la collection s’agrandissant, le local est rapidement devenu trop petit. Ainsi, le musée a réellement commencé à prendre de l’ampleur à partir des années 1990. En 1993, la municipalité de Bussières achète une ancienne usine de 560 m2 dans laquelle s’installe le musée en 1998, après deux ans de rénovation. À la collection d’origine , un métier de passementerie, un métier à bras, une bobinoire circulaire, une repiqueuse de dessins Verdol, un métier à éponges, se sont ajoutés métiers pick-pick, métiers à velours et métiers en grande largeur (4,20 m). La plus ancienne machine date de 1800, la plus récente est un métier à jet d’air couramment utilisé par l’industrie textile. De plus, le musée a accumulé plusieurs milliers de pièces diverses et d’outils en lien avec le tissage et la soie, ainsi qu'une documentation importante et diverses collections.
Le musée est organisé en trois espaces:
Le musée dispose également d’une boutique proposant des productions locales de soierie, des foulards, des voilages, mais aussi des tableaux tissés, qui sont des créations destinées à montrer la précision des métiers Jacquard et qui connurent un immense succès au XIXe siècle.
Le kiosque de Bussières est unique dans le canton. Le bâtiment a été érigé en 1930, grâce à une souscription publique organisée par A. Jourlin directeur de la fanfare de Bussières. Il a été inauguré et remis à la commune le 20 juillet 1930 au cours d'une grande fête musicale (voir affiche). Il a depuis fait l'objet de diverses petites modifications et réaménagements de ses abords.
Le Viaduc est situé sur la route entre Sainte-Colombe-sur-Gand et Bussières. Il mesure 320 m de long et 52 m de hauteur. La rivière Le Bernand, qui délimite Bussières et Sainte-Colombe-sur-Gand, serpente sous le Viaduc.
Il s’agit d’un imposant ouvrage construit pendant la première Guerre Mondiale, entre autres par des prisonniers allemands. L’édifice fut inauguré en 1923. Il permettait à la ligne de chemin de fer de relier Régny à Saint-Just-en-Chevalet.
A partir de 2012, l’Autoroute A 89 passera sous le Viaduc afin de relier Balbigny à la Tour de Salvagny.
Le passage sur le pont est actuellement interdit pour des raisons de sécurité, et les travaux en cours gênent l’accès au site.
Le lieu est très ancien puisqu’il date du XIIIe siècle, construite en 1632, et appartenait aux seigneurs de Beauceivre, qui ont donné leur nom au point culminant des Monts de Tarare et d’Amplepluis : le Mont Boussièvre.
La population se rendait à la chapelle pour les fêtes de St Roch, les Rogations (prières et processions durant les trois jours précédant l’Ascension), et également lors de périodes de disette ou d’épidémies.
La chapelle est dédiée au Saint patron des pèlerins, guérisseur des pestiférés, et protecteur des animaux. Lors de grandes épidémies de peste, les croyants se tournaient vers Saint Roch.
En 1949, d’importants travaux de restauration sont effectués dans la Chapelle.
Le bâtiment est surmonté d’un campanile en fer forgé, et le sanctuaire abrite plusieurs statues en très bon état : une Vierge à l’Enfant, St Barthélemy, St Joseph, St Etienne, St Gérard, et St Roch.
Sa date de construction est inconnue mais le plus ancien propriétaire y vivait vers 1560.
Le domaine de la Côte n’a jamais été qu’une maison bourgeoise sans juridiction féodale.
Vers 1890, le propriétaire François Coste, fils de Jacques Coste, fit entreprendre d’importants travaux dans le château. Les terres furent agrandies, et le château fut reconstruit à neuf dans le style renaissance, tel que nous pouvons le voir aujourd’hui.
De même pour le Château de Chenevous, sa date de construction est inconnue, en revanche des traces de Chenevoux peuvent être trouvées à partir de l’an 1002.
C'est ici que le chanvre était récolté, puis tissé. C’est donc du mot chenevrier (lié à la culture du chanvre) que Chenevoux tire son nom.
Chenevoux dépendait de la Seigneurie de Bussières. Le château actuel, qui a succédé à une construction plus ancienne, date en partie du XVIIe siècle. Il fut réédifié après un incendie. Puis en 1878, un membre de la famille Desvernay fit entreprendre d’importants travaux.
A ce jour, le domaine de Chenevoux comporte plusieurs bâtiments, dont le Pavillon Chinois, l’Orangerie, la Chapelle, la Conciergerie, le Pigeonnier et le Château lui-même.
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