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ancienne université parisienne créée en 1971, supprimée en 2020 lorsqu'elle fusionne avec Université Paris-Diderot pour former l'Université de Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’université Paris-Descartes — dont le nom officiel est Paris-V[4] — est une ancienne université française publique. Elle avait été créée en 1971 à la suite de la scission de l'université de Paris[5].
Fondation | |
---|---|
Dissolution |
Type | |
---|---|
Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Président |
Frédéric Dardel (- |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
38 900[2] |
---|---|
Enseignants |
2 180[2] |
Chercheurs |
1 300[2] |
Budget |
229 millions d'euros (2016)[3] |
Pays | |
---|---|
Ville |
En 2019, elle fusionne avec l'université Paris-Diderot et l'Institut de physique du globe pour créer l'université Paris-Cité[6].
Elle était pluridisciplinaire et faisait partie de la COMUE université Sorbonne-Paris-Cité. Elle se définissait comme « l’université des sciences de l'homme et de la santé[2] ».
Après Mai 68, la loi sur l'enseignement supérieur « Faure » réorganise le système universitaire français en découpant l'université de Paris. L’université Paris-V est créée le [1] à partir d'anciennes facultés de l’université de Paris. Elle a pris le nom d'usage « Paris-V-René-Descartes » par décision de son assemblée constituante puis « Paris Descartes » en 2006[N 1].
En 2010, les universités Paris-III « Sorbonne-Nouvelle », Paris-V et Paris-VII « Paris-Diderot » se regroupent au sein de l’université Sorbonne-Paris-Cité[7] et décident en 2017 d’une fusion pour le [8]. Elle a cessé d'être autonome le .
Identité | Période | Durée | |
---|---|---|---|
Début | Fin | ||
Jean Frézal[9] ( - ) | 5 ans | ||
Florian Delbarre[10],[11] ( - ) | (mort en cours de mandat) | 5 ans | |
Louis Auquier[12] ( - ) | 8 ans | ||
Georges-Alfred Crémer[13] ( - ) | 5 ans | ||
Pierre Villard (d)[13] (né en ) | 5 ans | ||
Pierre Daumard (d)[14] ( - ) | 5 ans | ||
Jean-François Dhainaut[15] (né en ) | (démission) | 3 ans | |
Par intérim : Bruno Varet[16] (né en ) | 5 mois | ||
Axel Kahn[17] ( - ) | 4 ans | ||
Frédéric Dardel[18] (né en ) | (fusion) | 8 ans |
Conformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, Paris-Descartes était divisée en plusieurs composantes. On trouvait d’une part les unités de formation et de recherche (UFR) et d’autre part les « instituts et écoles ». Ainsi, l’université était structurée au moment de sa dissolution de la manière suivante[N 2] :
L'université Paris-Descartes disposait de plusieurs sites à Paris et en agglomération parisienne :
L'université Paris-Descartes proposait plus de quatre cents formations diplômantes ou qualifiantes ouvertes en formation initiale et en formation continue.
L'ouverture internationale et européenne était fréquemment mise en avant (master Erasmus Mundus) au même titre que les formations innovantes dans le domaine de la recherche (licence « Frontières du Vivant »[19]) et en sciences humaines.
Des partenariats nationaux (master Economics and Psychology (Dual Master of Science in English) en partenariat avec l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Cogmaster en partenariat avec l'ENS) témoignaient de l'aspect novateur et du souhait de l'université Paris-Descartes d'augmenter sa visibilité au niveau européen et international tout en proposant de nouvelles formations pluridisciplinaires de haute qualité.
L'université Paris-Descartes rassemblait six écoles doctorales, représentant diverses thématiques de recherche :
Elle disposait aussi d'écoles doctorales cohabilitées avec l'université Pierre-et-Marie-Curie, l'université Paris VII - Diderot et l'université Paris-Sud.
En 2009, l’université se situait dans les places 152 à 200 au classement de Shanghai (les universités ne sont pas départagées à ce rang), ce qui correspond aux places 6 et 7 des établissements français[20]. Elle est classée 364e au classement généraliste du Times Higher Education Supplement[21], 211e du classement Life Sciences & Biomedicine[22].
Le service commun de la documentation de l'université Paris-Descartes regroupait dix bibliothèques. La bibliothèque Henri-Piéron et la bibliothèque de sciences humaines et sociales Paris Descartes-CNRS font référence au niveau national dans les domaines, respectivement, de la psychologie et de la sociologie.
La bibliothèque interuniversitaire de santé (BIU santé) regroupait, à compter du ,la bibliothèque interuniversitaire de médecine et d'odontologie (BIUM) et la bibliothèque interuniversitaire de pharmacie (BIUP), les deux sites restant toutefois distincts. Elles étaient interuniversitaires mais administrativement rattachées à Paris-Descartes.
Évolution démographique de la population universitaire
Certaines scènes du film La Gifle (1974) ont été tournées sur le site des Saints-Pères et sur le site Odéon, 12 rue de l'École-de-Médecine.
Le film Banlieue 13 : Ultimatum (2009) a été tourné dans le hall, sur le site de Malakoff.
Le film La Crème de la crème (2014) a été tourné dans l'université[36], dans l'amphithéâtre Janet, sur le site de Malakoff.
Le film Première Année (2018) a été tourné sur le site des Saints-Pères.
Le , L'Express accuse l'université de conserver les corps et organes confiés au centre de don des corps (CDC) de façon indigne[37],[38]. Le , Paris Match diffuse des photographies suggérant que les faits remonteraient à 1988[39],[40]. D'autres enquêtes dévoilent un système de vente de corps et de trafic d'organes voire de squelettes[41],[42]. Certains corps auraient été vendus à l'industrie automobile pour servir dans des crash-tests[43] et à l'armée pour des expériences militaires et des tests d'explosions[44]. L'enquête journalistique révèle que les alertes lancées en interne, depuis au moins 2009, concernant les dysfonctionnements du CDC ont été ignorées[45], notamment par les présidents successifs de l'université Axel Kahn[43],[46] et Frédéric Dardel[47], le doyen de l'université Gérard Friedlander, le vice-doyen Antoine Tesnière et le dirigeant du centre du don des corps de 2004 à 2014 Guy Vallancien[48].
À l'annonce du scandale, certains proches des victimes se regroupent dans l'association « Charnier Descartes Justice et Dignité pour les Donneurs » (CDJD) pour regrouper les plaintes des familles de victimes[49].
L'enquête de l'IGAS dénonce de graves manquements éthiques mais contredit L'Express quant à l'existence d'un trafic[50],[51],[52]. Une information judiciaire est ouverte le [53]. L’université de Paris[54], deux employés du centre[55] et l'ancien président de l'université Paris-Descartes Frédéric Dardel[56] sont mis en examen pour « atteinte à l’intégrité physique de cadavres » en mai et juin 2021.
Depuis le centre de don des corps (CDC) de l'université Paris-Descartes, qui était décrit comme le plus grand d'Europe et le fleuron de l'anatomie française a été fermé[57]. 32 600 corps auraient subi des exactions[48].
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