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parti politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Union des démocrates pour la République (UDR), fondé sous le nom d'Union des démocrates pour la Cinquième République (UD-Ve) le est un parti politique français d'orientation gaulliste existant de 1967 à 1976. Il succède à l'Union pour la nouvelle République-Union démocratique du travail (UNR-UDT).
Union des démocrates pour la République | ||||||||
Logotype officiel. | ||||||||
Présentation | ||||||||
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Créé pour soutenir l'action de |
Charles de Gaulle | |||||||
Fondation | ||||||||
Disparition | ||||||||
Siège | 123 rue de Lille Paris 7e |
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Secrétaires généraux du parti | Robert Poujade René Tomasini Alain Peyrefitte Alexandre Sanguinetti Jacques Chirac André Bord Yves Guéna |
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Positionnement | Droite | |||||||
Idéologie | Gaullisme Patriotisme Conservatisme Démocratie directe Étatisme Dirigisme Troisième voie Souverainisme |
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Couleurs | Orange | |||||||
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Initialement connu sous le sigle UD-Ve, le parti présente ou soutient des candidats inscrits sous l'étiquette Union pour la défense de la République (UDR) aux élections législatives de 1968. Il abandonne alors le sigle UD-Ve pour celui d’UDR (Union des démocrates pour la République).
Le parti laisse la place au Rassemblement pour la République (RPR) en 1976.
L'Union pour la nouvelle République (UNR) est un parti politique français fondé en et destiné à soutenir l'action de Charles de Gaulle, revenu au pouvoir au mois de juin (Ve République). L'UNR eut 206 sur 579 députés aux élections de .
En 1962, l'UNR s'était groupée avec l'Union démocratique du travail (UDT) pour constituer l'UNR-UDT. Elle obtint 233 députés sur 482 soit légèrement moins que la majorité absolue. Les 17 républicains indépendants firent l'appoint.
En 1967, ses candidats se présentaient sous l'étiquette Union des démocrates pour la Ve République (UD-Ve), nom officiel du parti à partir de [1]. 200 députés sur 486 furent élus sous cette dénomination. Il lui fallut l'appoint de 42 républicains indépendants et de quelques non-inscrits pour être majoritaire.
En 1968, ses candidats se présentèrent, comme ceux de partis alliés, sous l'étiquette d'Union pour la défense de la République (UDR). Elle fit alors élire 293 députés sur 487, soit la majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale à elle seule. Le parti comme le groupe parlementaire devinrent officiellement l'Union des démocrates pour la République à partir du [1].
En 1973, l'UDR comptait 183 députés sur 490. Un an plus tard, Jacques Chaban-Delmas est choisi pour être le candidat gaulliste à l'élection présidentielle.
Le mouvement de jeunesse associé à l'UDR était l'Union des jeunes pour le progrès (UJP), créée en 1965 à la demande de Charles de Gaulle et de Georges Pompidou afin de doter les jeunes du parti gaulliste de leur propre structure[2]. Cette organisation comptait à la veille des années 1970 près de 50 000 jeunes[3], ce qui reste considérable pour un mouvement de jeunesse. L'UJP resta associée à l'UDR jusqu'au début des années 1970, période durant laquelle un conflit entre la direction de l'UDR et celle des jeunes gaullistes provoqua une dissociation entre les deux mouvements. Au moment de l'élection présidentielle de 1974, une partie des militants et cadres de l'UJP fit sécession et participa à la fondation d'une structure jeune intégrée à l'UDR, sous le nom d'« UDR-jeunes », qui ne parvint toutefois pas à réitérer le succès de l'UJP en termes d'effectifs et d'influence. L'UJP est d'ailleurs toujours active aujourd'hui[4].
L'UDR se transforma en 1976, sous l'impulsion de Jacques Chirac, en Rassemblement pour la République (RPR).
Tout comme son prédécesseur l'UNR et son successeur le RPR, le siège de l'UDR se situe au 123 rue de Lille (7e arrondissement de Paris)[5].
Le journal officiel du parti était La Lettre de la nation Magazine, créé en 1962 et supprimé en 1997[6].
Année | Candidat | 1er tour | 2d tour | ||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||
1969 | Georges Pompidou | 10 051 816 | 44,47 | 1er | 11 064 371 | 58,21 | 1er |
1974 | Jacques Chaban-Delmas | 3 857 728 | 15,11 | 3e |
Année | 1er tour | 2e tour | Sièges | Gouvernement | ||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||
1967 | 8 453 512 | 37,75 % | 1er | 7 972 908 | 42,60 % | 1er | 200 / 486 |
Pompidou IV (1967-1968) |
1968 | 9 663 605 | 43,65 % | 1er | 6 762 170 | 46,39 % | 1er | 293 / 487 |
Couve de Murville (1968-1969), Chaban-Delmas (1969-1972) et Messmer I (1972-1973) |
1973 | 5 745 542 | 24,19 % | 1er | 7 103 036 | 33,26 % | 1er | 184 / 490 |
Messmer II (1973-1974) et III (1974) , Chirac I (1974-1976) et Barre I (1976-1977) |
Élection | Conseillers municipaux | Grandes Villes |
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1971 | 48583 / 466682 |
18 / 48 |
Ne sont listés ici que les ministres, non les secrétaires d'État et ministres délégués.
Outre le Premier ministre, 12 ministres UDR sur 17 ministères (dont l'ensemble des 3 ministres d'État) :
Outre le Premier ministre, 11 ministres UDR sur 16 ministères (dont l'ensemble des 2 ministres d'État) :
Outre le Premier ministre, 11 puis 12 ministres UDR sur 20 ministères :
Outre le Premier ministre, 9 ministres UDR sur 15 ministères (dont 2 des 3 ministres d'État) :
Outre le Premier ministre, 4 puis 5 puis 4 ministres RPR sur 15 puis 14 puis 15 ministères :
5 ministres UDR (puis RPR à partir de décembre 1976) sur 16 ministères (dont 1 ministre d'État sur 3) :
Assemblée nationale
Sénat
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