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Élections législatives françaises de 1968

élection de la IVe législature de la Ve République De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Élections législatives françaises de 1968
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Les élections législatives françaises de 1968 ont lieu les et , après la dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République Charles de Gaulle, pour pourvoir les mandats de la IVe législature de la Cinquième République. L'objectif de la dissolution est de répondre à la crise de mai 68. Les partis de gauche, alors considérés comme partiellement responsables de ladite crise, subissent une cuisante défaite au profit de la majorité sortante, qui avait pourtant éprouvé de sérieuses difficultés à l'emporter lors des précédentes élections, un an auparavant.

Faits en bref 487 sièges de l'Assemblée nationale (Majorité absolue : 244 sièges), Corps électoral et résultats ...
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Résumé
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Pour ces élections consécutives à la crise de Mai 68, les gaullistes forment l'Union pour la défense de la République (UDR). Leur thème de campagne est simple et efficace : la défense de l'ordre et la dénonciation de la menace subversive et totalitaire (associée au Parti communiste)[1],[2]. Aux côtés de l'UDR, on retrouve également la Fédération nationale des républicains indépendants et divers centristes (comme René Pleven) et modérés.

Dans l'opposition, les communistes comme la FGDS ne savent véritablement comment réagir à Mai 68. Ils souhaitent préserver les acquis des accords de Grenelle, mais sans paraître approuver le désordre. Les socialistes, après une déclaration de candidature de Mitterrand à une potentielle élection présidentielle le [3] – considérée comme inélégante par une grande partie de l'électorat qui l'accuse de velléités putschistes –, se retrouvent isolés entre le PSU qu'a rallié Mendès France d'une part, les mouvements d'extrême gauche étudiants, et le Parti communiste qui a refusé de suivre les tentatives personnelles illustrées par le rassemblement de Charléty[4].

Les communistes entendent donc représenter lors de cette élection l’exceptionnelle mobilisation qu’a constitué le mouvement de grèves de mai-[5]. Voulant s’appuyer sur la classe ouvrière et les organisations de masse avec lesquelles les communistes ont combattu, le Parti communiste tente cependant de se démarquer du désordre provoqué par les mouvances étudiantes parisiennes[6].

Seul le Parti socialiste unifié (PSU), qui présente désormais 300 candidats, revendique l'héritage des thèmes de la crise des étudiants de Mai.

Pour les Français, les thèmes importants restent la peur devant le désordre et la crainte de la remise en question des acquis de Grenelle et des bénéfices de la croissance[7].

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Résultats

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Au niveau national


Davantage d’informations Parti, Premier tour ...

Composition de l'Assemblée

Davantage d’informations Groupe parlementaire, Députés ...

(4) le Groupe socialiste se reconstitue en

Analyse

La majorité présidentielle remporte très largement ces élections. Elle recueille 46 % des suffrages et dispose de 144 élus dès le 1er tour. Au second tour, elle obtient 354 sièges, dont 293 pour la seule UDR. C'est la première fois dans l'histoire de la République qu'un parti conquiert la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Les Républicains indépendants doublent leur nombre d'élus avec 61 députés.

L'opposition enregistre un recul significatif. Le Parti communiste perd 39 députés et la FGDS 64.

Dans ces résultats, les Français semblent sanctionner le désordre lié à la crise de Mai 68.

Il y a 1,6 % de femmes députées, soit 8 pour 479 hommes[8], alors qu'elles constituent 3,3 % des candidats[9].

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Notes et références

Voir aussi

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