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syndicat suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Unia (en allemand (de) Gewerkschaft Unia, en italien (it) Sindacato Unia) est le plus grand syndicat en Suisse. Il est actif dans les secteurs de l'industrie, de la construction et des services privés. Unia représente les intérêts de tous les travailleurs et propose à ses membres conseils, assistance juridique et autres services.
Forme juridique | Syndicat professionnel |
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Zone d’influence | Suisse |
Fondation | 16 octobre 2004 |
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Origine | SIB, FTMH, FCTA, Unia, le syndicat du tertiaire et Actions GE |
Siège | Berne (Suisse) |
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Présidente | Vania Alleva |
Vice-présidents | Véronique Polito et Martin Tanner |
Affiliation | USS |
Affiliation européenne | CES |
Affiliation internationale | CSI, IBB, ITF, IndustriALL, UITA, UNI |
Membres | 180 000 (2021)[1] |
Employés | env. 1 000 |
Publications | L'événement syndical, Work, Area, Horizonte, Input Chemie |
Slogan | Le Syndicat. |
Site web | unia.ch |
Unia gère également la plus importante caisse de chômage de Suisse. Unia est le plus grand syndicat de travailleurs et travailleuses du secteur privé et le plus grand membre de l'Union syndicale suisse.
Unia œuvre dans le monde du travail pour établir un rapport de force plus équilibré en faveur des travailleurs. Environ 200 000 membres ont rejoint le syndicat Unia et 270 conventions collectives de travail (CCT) ont été établies afin de protéger les conditions de travail d’environ un million de travailleurs en Suisse. À l'interne toutefois, de nombreux cas de mobbing[réf. nécessaire] et de licenciements abusifs[réf. nécessaire] ont été révélés au sein du propre personnel d'Unia.
Unia est également un syndicat actif sur le plan politique et s’engage entièrement pour une société plus juste et sociale. Unia s’implique fortement pour mener à bien des initiatives et participe à de nombreuses campagnes de votation.
Le syndicat Unia participe et organise de grandes manifestations et prend part aux rassemblements populaires.
Le syndicat Unia est issu de la fusion du 16 octobre 2004 qui a rassemblé le SIB (Syndicat de l'industrie du bâtiment), de la FTMH (Fédération suisse des travailleurs de la métallurgie et de l'horlogerie) et de la FCTA (Fédération suisse des travailleurs du commerce, des transports et de l'alimentation), l'ancien syndicat « unia » (actif dans les services) et le syndicat genevois « actions » (actif dans le secteur tertiaire).
Le syndicat Unia est une association au sens du Code civil suisse. Les organes dirigeants sont le Comité central et le Comité directeur. Ses 200 000 membres sont répartis dans 14 régions, divisées en 45 sections actives au travers de ses 110 secrétariats locaux. Les activités sont gérées par corps de métiers en 4 secteurs : la construction, l’artisanat, l’industrie et le tertiaire. En outre, quatre groupes d’intérêt œuvrent dans les domaines liés à la jeunesse, les femmes, la migration et les retraités. La caisse de chômage indépendante d’Unia comprend 69 offices de paiement en Suisse. En 2013, elle a versé des prestations d’assurance chômage pour plus de CHF 1 milliard.
Unia s’engage pour de nombreuses causes en faveur des salariés, notamment :
Pour Unia, un salaire minimum garantit la dignité de tous les employés. C’est une mesure efficace de lutte contre le dumping salarial. Un premier pas très important a été franchi dans ce domaine à Neuchâtel, où, en août 2017, un salaire minimum cantonal a été introduit à la suite d’une décision du tribunal fédéral[2].
Les mesures d’accompagnement protègent les conditions de travail en Suisse. Elles visent à prévenir le dumping salarial et les conditions de travail abusives. Pour Unia, quiconque travaille en Suisse doit le faire aux conditions suisses. Unia réclame notamment plus de contrôles et des sanctions plus sévères contre les entreprises qui ne respectent pas les lois en la matière[3].
Les stress augmente au travail et il pèse sur la santé des employés. Unia a réalisé une étude sur le stress au bureau. Le résultat est alarmant[4]. Actuellement, deux initiatives parlementaires proposent d’assouplir la saisie du temps de travail. Pour Unia, cette saisie est très importante pour protéger la santé des employés. Unia se bat donc farouchement contre ces deux initiatives[5].
Dans tous les domaines économiques, la numérisation est en marche. Elle a des conséquences importantes sur l’emploi en Suisse, sur la nature du travail des employés, sur la qualité de leur vie professionnelle, etc. C’est pourquoi Unia se bat pour une numérisation sociale de l’économie avec des possibilités de formation et de reconversion pour les employés, dans le respect de leurs droits et des lois en vigueur[6].
Unia s’engage pour les salariés dans quatre secteurs : industrie, arts et métiers, construction, tertiaire.
Dans son secteur construction, Unia défend aussi les intérêts des salariés dans les branches du paysagisme, du nettoyage, de la planification (contremaîtres), de l’industrie des matériaux de construction et de l’agriculture.
Unia compte quatre groupes d’intérêt : femmes, jeunesse, Unia60+ et migrations[14].
Ces différents groupes mènent des campagnes pour défendre les droits de ces catégories de salariés, par exemple :
Unia a été a plusieurs reprises l'objet de critiques quant à la gestion de son propre personnel. En 2013, un employé fait un burn-out après avoir accumulé 800 heures supplémentaires en un an, soit près de 3 heures par jour de travail, alors qu'Unia était au courant que cela violait le droit du travail[22]. En 2014, le syndicat a été condamné à verser une indemnité à un ancien employé licencié abusivement[23]. En 2016, une affaire de harcèlement sexuel secoue la section zurichoise d'Unia, qui aboutira à la mise à pied de l'auteur, chef de la section. En juillet 2017, la presse révèle une autre affaire de licenciement abusif datant de mars 2016[24]. Mais le plaignant sera débouté par le tribunal des prud'homme. Finalement, de nouveaux cas de licenciement considérés comme abusifs au sein de la section vaudoise ont été révélés en 2019[25].
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