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Un Indien dans la ville

film français d'Hervé Palud De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Un Indien dans la ville
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Un Indien dans la ville est un film français d'Hervé Palud, sorti en 1994, adapté du roman éponyme de Jean-Marie Pallardy.

Faits en bref Réalisation, Scénario ...
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Synopsis

Résumé
Contexte

Parti en Amazonie retrouver son ex-femme Patricia afin de lui faire signer l'acte de divorce dans le but de pouvoir se remarier, Stéphane Marchado, fringant opérateur sur le marché des matières premières, découvre avec stupeur qu'il est le père de Mimi-Siku, un enfant âgé de 13 ans. Convaincu par son fils qui rêve de découvrir la tour Eiffel, Stéphane décide de l'emmener avec lui, même s'il sait que le moment est mal venu. Il ne vit que pour son travail et n'a donc pas de temps à consacrer à son fils.

Arrivé à Paris, Stéphane apprend par Richard Montignac, son associé, que ce dernier n'a pas vendu les 4 500 tonnes de soja comme convenu car il attendait confirmation, ce que Stéphane n'a pas pu faire depuis l'Amazonie. Alors que le cours du soja baisse dangereusement, ils doivent absolument trouver un acheteur.

Pour Stéphane, se débarrasser du soja et préparer son futur mariage, tout en gérant Mimi-Siku qui découvre la vie à Paris, va être périlleux. La situation se complique d'une part parce que Mimi-Siku tombe amoureux de Sophie, la fille de Richard, et d'autre part parce que ce dernier, dans un acte désespéré, a imité la signature de Stéphane pour vendre le soja à un supposé homme d'affaire letton et que celui-ci, manifestement mafieux et menaçant, réclame un remboursement lorsqu'il comprend qu'il a fait une mauvaise affaire.

Fort heureusement, alors que Mimi-Siku est reparti auprès de sa mère en Amazonie, la situation financière est soudain rétablie par une fantastique hausse du cours du soja. Stéphane décide de fuir le monde moderne pour rejoindre son fils en Amazonie. Richard, qui a toujours copié et suivi Stéphane, y part également avec toute sa famille.

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Fiche technique

Résumé
Contexte

Icône signalant une information Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiques IMDb et Allociné, présentes dans la section « Liens externes ».

Bluray 10 janvier 2025

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Distribution

  • Thierry Lhermitte : Stéphane Marchado, opérateur de marché
  • Patrick Timsit : Richard Montignac, opérateur de marché, collègue et ami de Stéphane
  • Ludwig Briand : Mimi-Siku, fils de Stéphane
  • Miou-Miou : Patricia dite "Paliku", ex-femme de Stéphane vivant en Amazonie
  • Arielle Dombasle : Charlotte, fiancée de Stéphane
  • Vladimir Kotliarov (sous le nom de Tolsty) : Pavel Koutchnoukov, homme d'affaires letton
  • Sonia Vollereaux : Marie Montignac, femme de Richard
  • Jackie Berroyer : Maître Joanovici, avocat de Pavel
  • Marc de Jonge : Roustan, patron de Stéphane et Richard
  • Louba Guertchikoff : Mme Godet, voisine de Stéphane
  • Philippe Bruneau : M. Maréchal, concierge de l'immeuble de Stéphane
  • Dominique Besnehard : Maître Dong, prof de yoga de Charlotte
  • Cheik Doukouré : Me Bonaventure
  • Marie-Charlotte Leclaire : la secrétaire de Roustan
  • Olga Jiroušková : Sonia Koutchnoukov, sœur de Pavel
  • Chick Ortega : l'homme de main des Koutchnoukov
  • Paco Portero : l'homme au serpent
  • Sonia Lezinska : une hôtesse de l'air
  • Marc Brunet : un policier
  • Olivier Hémon : un policier
  • Thierry Desroses : le douanier de Roissy
  • Katja Weitzenböck : Mlle Van Hodden
  • Pauline Pinsolle : Sophie Montignac, fille de Richard et Marie
  • Stanley Zana : Jonathan Montignac, fils de Richard et Marie
  • Gaston Dolle : Benjamin, le copain de Sophie
  • Feliciano Tello Rossi : Mouloukou, le chef indien
  • Louis Becker : le présentateur

Production

Tournage

Bande originale

  • Un Indien dans la ville, composé par Manu Katché, interprété par Geoffrey Oryema
  • Chacun sa route, composé par Ras Tea, Yovo et J-M Vespasien, interprété par Tonton David
  • Mother & Father, composé par Geoffrey Oryema, Manu Katché et Jean-Pierre Alarcen, interprété par Geoffrey Oryema et Manu Katché
  • Sunshine, composé par Jean-Pierre Alarcen, Yovo et Jean-Claude Nemro, interprété par Geoffrey Oryema et Manu Katché
  • Hello You, composé par Yovo et Manu Katché
  • La Misère, composé par Ras Tea et Yovo, interprété par Tonton David
  • You and I, composé par Manu Katché
  • Douce enfance, composé par Manu Katché
  • Innocence, composé par Manu Katché
  • Veillé, composé et interprété par Geoffrey Oryema
  • Eiffel Song, de Deep Forest
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Accueil

Résumé
Contexte

Accueil critique

Le critique américain Gene Siskel, du Chicago Tribune, à l'occasion d'une projection houleuse, fit la remarque suivante après que le technicien s’excusa du fait que la dernière bobine était perdue et qu'il l'aura le lendemain : « Si cette bobine contenait miraculeusement les rushs d'édition de La Splendeur des Amberson d'Orson Welles (considéré comme le second plus grand film américain, violemment émasculé par les studios RKO, les rushs ayant été détruits), ce film n'en restera pas moins une nullité[8] ». Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, adresse également à ses lecteurs la rarissime remarque suivante : « Little Indian Big City est l'un des plus mauvais films jamais faits. J'en ai détesté chacune de ses moindres minutes imbéciles. [...] Si jamais j'apprends, quelles qu'en soient les circonstances, que vous avez vu ce film, vous serez interdit à vie de lire mes critiques[9] ». Ce film fut élu, parmi plus de 300 films, le second pire film de l'année 1996 dans la liste de Ebert & Siskel (choix de Ebert). En conclusion de leur très courue émission Siskel & Ebert (en), Siskel fait la relation entre le succès français du film et le fait, qu'au même moment, le taux de chômage du pays culmine à plus de 12 %, tandis que Ebert dit mieux comprendre pourquoi les Français pensent que Jerry Lewis est l'homme le plus drôle de la Terre.

« Une comédie vraiment rigolote, mais pas franchement originale sur le choc des cultures. » (Télérama)

« Comédie populaire par excellence, le film regorge de scènes et de répliques cultes, qui finissent par rentrer dans le langage courant. De l'araignée géante Maïtika au générique fredonné par Tonton David (« Chacun sa route, chacun son chemin... »), Un indien dans la ville est entré dans l'inconscient collectif comme le font les grands films populaires au fil des années. » (Première)

« En 1994, la France tombe sous le charme de ce jeune Indien d’Amazonie qui part à la découverte de Paris dans cette fable familiale porteuse d’une critique anticapitaliste bien sentie. » (L'Obs)

Box-office

Le film totalise 7 870 802 entrées.

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Distinctions

Le film a obtenu le trophée du film français en 1994 et le prix Georges de Beauregard en 1995 dans la catégorie « meilleurs producteurs » (pour Thierry Lhermitte et Louis Becker).

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Autour du film

Éditions en vidéo

  • En France, le film Un Indien dans la ville est sorti en DVD le [10], puis ressorti à deux reprises en DVD le [11] et le [12]. Le film est également sorti en VOD le [5].

Produits dérivés

Le film connaît en 1996 une adaptation en jeu vidéo, développée par Titus Interactive pour la console Game Boy de Nintendo. Ce jeu vidéo de plateformes consiste à faire évoluer Mimi-Siku à travers différents niveaux illustrant la jungle amazonienne et la ville[13].

Remake

Walt Disney Pictures a produit un remake de ce film intitulé Jungle 2 Jungle (Un Indien à New York) (1997). Ce film fut élu, parmi plus de 300 films, « le » pire film de l'année 1997 dans la liste de Ebert & Sickel (choix de Sickel)[14]. Sickel compare ce remake et l'original à Crocodile Dundee, qui a su faire auparavant de la même formule d'histoire un authentique succès.

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Commentaires

  • Ce film relance la carrière de Thierry Lhermitte, après plusieurs échecs.
  • Thierry Lhermitte s'est particulièrement occupé de la promotion du film à l'étranger. Cela a été une réussite puisqu'il s'est très bien vendu aux États-Unis. (Sources manquantes)
  • Dans le film, il est dit que Mimi-Siku a choisi ce nom lui-même parce qu'il sonnait bien et que cela veut dire « pipi de chat ». Cette anecdote est réelle[pas clair]. De fait, elle est citée dans le livre Antecume ou une autre vie d'André Cognat publié en 1977[15].
  • Chick Ortega et Patrick Timsit ont joué précédemment dans Une époque formidable….
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Notes et références

Liens externes

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