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La collection a pour objectif de mettre en avant, dans chaque ouvrage, un temps fort de la construction de l'identité nationale. Pour ce faire, il est fait appel, non seulement à des historiens universitaires, mais aussi à des gens de lettres ayant une appétence pour leurs sujets. Jean Giono rédige ainsi le volume sur la bataille de Pavie.
La collection fait la part belle aux époques médiévale et moderne.
Elle s'adresse à un public «cultivé», intermédiaire entre un public «large» et un public «spécialisé»[1].
La collection est proposée à l'origine par Robert Gallimard à son oncle Gaston Gallimard[2], cofondateur et directeur des éditions Gallimard. Celui-ci accepte et confie la fonction de directeur de collection à l'historien Gérard Walter[3], qui l'assure depuis la création de la collection en jusqu'à ce qu'il trouve la mort en [4]. Robert Gallimard le remplace jusqu'à la publication du dernier volume en 1984.
Quelques volumes font autorité sur leurs questions et marquent durablement les esprits et l'historiographie, comme Le Dimanche de Bouvines de Georges Duby.
En , le même éditeur commence la publication d'une collection similaire, «Les Journées qui ont fait la France», dans laquelle sont repris quelques titres de la première collection (enrichis par la préface ou la postface d'un autre historien), mais qui offre aussi des nouveautés en introduisant de nouvelles dates[5] ou en substituant de nouveaux auteurs aux anciens. Le directeur de collection à l'origine de cette reprise sous cette nouvelle forme est Ran Halévi depuis 2005.
Il existe une incertitude quant à la date du baptême de Clovis. Ainsi:
dans la première version écrite en par Georges Tessier pour la collection originale «Trente Journées qui ont fait la France», le titre n'indique pas d'année mais seulement des points de suspension: …;
dans la réédition de , le titre contient cette fois une année, mais suivie d'un point d'interrogation: (?);
la nouvelle version écrite par Bruno Dumézil en , pour la nouvelle collection «Les Journées qui ont fait la France», est titrée ?, choisissant une autre année et passant du au .
Il existe une incertitude quant à l'année de la bataille de Poitiers ( ou ), ainsi que son quantième dans le mois d'octobre. Le titre choisit ici , sans préciser le quantième, remplacé par des points de suspension.
Gilles Richard, «Comptes rendus: Michel Winock, L'agonie de la IVeRépublique, , Paris, Gallimard, coll.«Les journées qui ont fait la France», , 398p.», Revue historique, no642, , p.496 (lire en ligne).
Jakob Theodor Wüest, chap.16.2 «Trente journées qui ont fait la France», dans Comment ils ont écrit l'histoire: Pour une typologie des textes historiographiques, Tübingen, Narr Francke Attempto, coll.«Europäische Studien zur Textlinguistik» (no18), , 433p. (ISBN978-3-8233-8178-5 et 978-3-8233-9178-4), p.357–358 [lire en ligne].
Sur des ouvrages de la collection en particulier:
Philippe Carrard, Le passé mis en texte: Poétique de l'historiographie française contemporaine, Paris, Armand Colin, coll.«Le temps des idées», , 351p. (ISBN978-2-200-27773-4 et 978-2-200-29096-2), p.58–60 [lire en ligne]: sur Le Dimanche de Bouvines de Duby et L'Assassinat d'Henri IV de Mousnier.