Loading AI tools
Ancien réseau de Tramway dans la Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le tramway de Roanne est un ancien réseau de tramway, aujourd'hui disparu. Après plusieurs tentatives infructueuses visant la mise en place d'un service de tramways hippomobiles au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, le réseau de tramway électrique fonctionne à Roanne (Loire) entre 1901 et 1949.
Tramway de Roanne | ||
Tramway sur un évitement, devant la Bourse du travail. | ||
Situation | Roanne (Loire, Rhône-Alpes) | |
---|---|---|
Type | Tramway | |
Entrée en service | 1901 | |
Fin de service | 1949 | |
Écartement des rails | voie métrique | |
Propriétaire | Ville de Roanne | |
Exploitant | Compagnie des tramways électriques de Roanne | |
Plan du réseau vers 1928 | ||
modifier |
En 1848, un entrepreneur, M. Debiesse, crée un service d'omnibus reliant la place de la Voirie (actuelle place Louis-Flandre) et le Renaison, au moyen d'une voiture hippomobile à impériale, lourde et bruyante, qui n'obtient qu'un succès relatif.
En 1858, MM. Colombat et Yvonnet, de la société Favre et Cie, tentent la mise en service d'un tramway hippomobile reliant la gare de Roanne, qui venait d'être créée, au centre de la ville. Là encore, cette tentative n'est pas un succès.
Une troisième tentative est le fait de Pierre Farcat, qui crée un service d'omnibus au moyen de cars Ripert, grâce à une autorisation municipale du . Les deux lignes de ce service sont inaugurées le et relient :
L'entreprise est cédée à la veuve Raffin fin 1887, qui fait condamner la ville de Roanne par la justice pour non-respect des clauses conclues avec son prédécesseur. Elle revend ses droits à M. Paillasson[Quand ?]. Ce réseau est alors concurrencé par un autre service d'omnibus, celui des frères Denis, engendrant d'importants conflits. Cette situation amène la ville à résilier les autorisations de stationnement et à décider la création d'un réseau de tramway électrique municipal[1].
Un réseau de deux lignes et trois embranchements à voie métrique a été concédé le à la Compagnie des tramways électriques de Roanne, représentée par son administrateur, M. Albert Mathieu. Le siège de cette compagnie se trouve à Lyon, au 26 de la rue de la République, et la durée de la concession est fixée à cinquante ans[2].
La concession prévoit les lignes et embranchements suivants, suivant la toponymie et les odonymes de l'époque :
Le réseau est mis en service le .
Compte tenu des besoins de déplacement induits par la création de l'arsenal de Roanne pendant la Première Guerre mondiale, une ligne supplémentaire de 5 km de long est construite, reliant l'entrée de l'arsenal à la gare de Roanne. Le , le conseil municipal de Roanne examine la demande du directeur de l'arsenal en date du pour la prolongation de la ligne du tramway Saint-Clair (faubourg Clermont) cimetière, jusqu'à l'arsenal[4].
Le décret du autorise la compagnie à vendre le matériel de son usine électrique, le réseau étant sans doute désormais alimenté par le réseau public, à condition d'utiliser les recettes pour étendre ou améliorer le réseau et ses installations[5].
Les deux lignes de la concession (dites « réseau urbain ») disparaissent en 1935. La ligne de l'arsenal cesse d'être exploitée le , remplacée par des autobus[6].
À ce titre, le tramway est le lointain ancêtre de l'actuel service de transport urbain STAR, mis en œuvre par la communauté d'agglomération Roannais Agglomération.
Le réseau, à voie unique et métrique, a d'abord fait 7 km de long. Puis, en 1917 et à la demande du directeur de l'arsenal de Roanne, le réseau est prolongé par une troisième ligne parcourant 5 km et reliant son établissement à la gare de Roanne. Le réseau atteint alors 12 km de longueur[7].
Les deux premières lignes se croisent au carrefour Helvétique[6].
Le matériel roulant du réseau est constitué à son origine de :
En 1928, le parc du matériel était constitué de quatorze automotrices, sans compter les quatre appartenant à l'arsenal (ces dernières sont de type H du réseau de Saint-Étienne auquel elles avaient été achetées[6]) et seize remorques[5].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.