Trampot
commune française du département des Vosges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Trampot est une commune française localisée à l’extrémité occidentale du département des Vosges. Située dans la région historique et culturelle de Lorraine, cette commune fait partie depuis 2016 de la région administrative Grand Est.
Trampot | |
Intersection de la Grande Rue et de la Rue de Grand en février 2019 | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est (anciennement Lorraine) |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Ouest Vosgien |
Maire Mandat |
Didier Maginel 2020-2026 |
Code postal | 88350 |
Code commune | 88477 |
Démographie | |
Gentilé | Trampotins, Trampotines |
Population municipale |
101 hab. (2021 ) |
Densité | 7,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 45″ nord, 5° 26′ 15″ est |
Altitude | 384 m Min. 364 m Max. 441 m |
Superficie | 13,14 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Neufchâteau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Neufchâteau |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Trampotins et les Trampotines.
Trampot est limitrophe du département de la Haute-Marne et de la Champagne-Ardenne.
Il se situe à 23 km de Neufchâteau, 28 km de Joinville et 42 km de Chaumont.
Le village est le plus occidental du département des Vosges ainsi que le seul de ce département à faire partie du bassin versant de la Seine.
Morionvilliers Haute-Marne 1,9 km |
Grand 4,6 km |
|||
N | Brechainville 3,7 km | |||
O Trampot E | ||||
S | ||||
Chambroncourt Haute-Marne 2,5 km |
Aillianville Haute-Marne 3,8 km |
Le territoire communal comporte une forêt dans laquelle se trouvent des dolines résultant de la dissolution du calcaire par l'eau acide. Il s'agit d'un phénomène karstique rare connu au niveau national.
L’ancienne route nationale 427 relie Trampot à Aillianville (4 km) en direction de Liffol-le-Grand (13 km) et à Germay (9 km) vers Thonnance-lès-Joinville (27 km). Cette route est notamment entourée par une allée d'arbres sur le territoire de la commune divisée en deux parties : une allée d'un kilomètre en direction de Joinville et une allée de deux kilomètres vers Neufchâteau où la route passe à proximité du hameau de la Ferme d'Audeuil.
Le village est également traversé par la route départementale 19 qui le relie à Grand (4 km) et à Leurville (6 km). Cette route prolongée par la route départementale haut-marnaise 225 qui suit un tracé rectiligne vers Leurville date de l'époque gallo-romaine et permettait de relier la cité voisine d'Andésina à l'Ad Fines.
Les habitations prennent la forme d'un village-rue lorrain typique que compose la Grande Rue. Il s'agit d'une section commune entre l'ancienne Route Nationale 427 et la route départementale 19 qui se séparent à chaque extrémité du village. Deux rues se détachent perpendiculairement de cet axe principal au niveau de la mairie : la rue de Morionvilliers au nord et la rue Morée au sud.
Trampot est également relié aux villages voisins de Chambroncourt et Bréchainville par des routes communales, et ce dernier village est relié à la Ferme d'Audeuil de la même manière. Une route goudronnée relie également les habitations à la forêt communale.
La commune est située dans la région hydrographique « La Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le fossé 01 des Combottes[1],[Carte 1].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 061 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Busson_sapc », sur la commune de Busson à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 085,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Trampot est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), forêts (30,5 %), prairies (15 %), zones urbanisées (1,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La première mention de Trampot date de 1158, sous l'appelation de « Temprou ». Aucun document officiel n’explique l’origine de ce nom.
Ce nom a par la suite évolué à de nombreuses reprises pour former le nom Trampot :
Le lieu dit de la « Ferme d'Audeuil » est rattaché à la commune de Trampot depuis le XIIe siècle.
Ce nom vient du latin, aqua ductum, qui signifie l'endroit où on peut trouver de l'eau. Cette origine semble provenir du fait que ce hameau se situait entre la forêt de Trampot qui comporte un plateau karstique et la cité gallo-romaine voisine d'Andésina.
Dans sa monographie[réf. nécessaire] « Trampot. État d’une communauté à la veille de la Révolution de 1789 », Joseph Chicanaux, instituteur et maire de Trampot de 1900 à 1905, indique que cette ferme était appelée Andois en 1243, Audeu lors de l'apparition des actes d'état civil en 1669 et Odeu en 1731. Des documents plus anciens relèvent les toponymes Auedoiz en 1158, lorsque la ferme a été cédée à l'abbaye de Mureau et Awedois en 1241[14][source insuffisante].
Sous l'Ancien régime, le hameau de Trampot dépendait de la généralité de Châlons et de l'élection de Chaumont[15]. Concernant son église, dédiée aux saints Pierre et Paul, elle dépendait du diocèse de Toul[15].
Avant la Révolution française, le village dépendait des seigneurs de Grand et de l'église de l'Abbaye de Mureau.
Depuis le XIIe siècle, le lieu dit Ferme d'Audeuil est rattaché à la commune.
Les actes d'état-civil commencèrent en 1669. L'école du village est apparue dix ans plus tard.
En 1786, la commune vend un quart de ses réserves de bois pour financer la reconstruction de son église, faisant suite à l’effondrement de l’édifice existant en 1733.
L'église Saint-Pierre et Saint-Paul a été construite entre 1789 et 1791, sous la direction de François-Nicolas Lancret[16].
Le lavoir est ensuite construit en 1825, cinq ans avant la mairie et l'école du village.
La Route Nationale 427 reliant Joinville à Neufchâteau est construite en 1839 et constitue la Grande Rue du village.
Entre le et le , une épidémie de choléra a tué 30 Trampotins[17].
Pendant la Première Guerre mondiale, un aérodrome de l'armée américaine se trouvait au lieu-dit de la Ferme d'Audeuil[18].
Le monument rendant hommage aux trampotins morts pour la France pendant ce conflit est inauguré en novembre 1924.
Le , lors de l'invasion allemande de la France, sept militaires français furent tués sur le territoire de la commune. Une plaque installée en 1996 devant le monument aux morts leur rend hommage.
Le village fut le premier des Vosges à être libéré de l'occupation allemande le 1er septembre 1944[19].
La Route Nationale 427 a été déclassée en 1972 et l'école du village est fermée depuis 1986, faute d'effectif suffisant.
L’église Saint-Pierre et Saint-Paul est classée monument historique en septembre 2010, date qui coïncide avec des travaux de réaménagement de la place communale.
En avril 2012, Trampot a attiré l'attention des médias en raison de la présence d'un loup aux alentours du village[20].
La Grande Rue a été réaménagée en 2019, après le renouvellement de son éclairage public en 2013. La place de l'église a également subie une rénovation à la fin des années 2000.
En 2021, la municipalité refuse un projet éolien et finance l'implantation d'une fontaine dans le village. Elle se dote d’un défibrillateur l’année suivante. La fibre optique est déployée à Trampot en 2021 et 2022.
Depuis 2014, le maire de Trampot est Didier Maginel, ayant pour adjoints Roger Schoindre et Claude Paquin.
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[21] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792[22] | 1794[22] | Etienne Bouët | Curé | |
1794[22] | 1796[22] | Médard Mongin | Cultivateur | |
1796[22] | 1799[22] | Joseph Prevost | Instituteur | |
1799[22] | 1800[22] | Etienne Bouët | Curé | |
1800[22] | 1802[22] | Gaspard Malherme | Cultivateur | |
1802[22] | 1804[22] | Nicolas Bourgeois | Cultivateur | |
1804[22] | mars ou avril 1814[22] | Antoine Thomas | Instituteur | |
mars ou avril 1814[22] | août à octobre 1815[22] | Pierre-Claude Adam | Rentier | |
août à octobre 1815[22] | mars 1826[22] | François Thabouret | Cultivateur | |
mars 1826[22] | janvier ou février 1835[22] | Joseph Bourgeois | Cultivateur | |
janvier ou février 1835[22] | août à novembre 1837[22] | Etienne Morlot | Cultivateur | |
août à novembre 1837[22] | novembre ou décembre 1846[22] | Joseph Bourgeois | Cultivateur | |
novembre ou décembre 1846[22] | juin ou juillet 1848[22] | Thiébault Curel | Couvreur | |
juin ou juillet 1848[22] | juin ou juillet 1855[22] | Médard Bertinet | Maréchal-ferrant | |
juin ou juillet 1855[22] | octobre ou novembre 1863[22] | Nicolas Bourgeois[23] | Cultivateur | |
octobre ou novembre 1863[22] | octobre 1870[22] | Jean-Baptiste Prudent[23] | Tisserand | |
octobre 1870[22] | mai 1892[22] | Alexandre Mongin[23] | Cultivateur | |
mai 1892[22] | mai 1896[22] | Thimothé Bertinet[23] | Cultivateur | |
mai 1896[22] | avril 1900[réf. souhaitée] | Alexandre Mongin[23] | Cultivateur | |
avril 1900[réf. souhaitée] | 31 décembre 1905[réf. souhaitée] | Joseph Chicanaux[23] | Instituteur | |
31 décembre 1905[réf. souhaitée] | 6 avril 1908[réf. souhaitée] | Thimothé Bertinet[23] | Cultivateur | |
6 avril 1908[réf. souhaitée] | 19 mai 1912[réf. souhaitée] | Prosper Mathieu | Boulanger | |
19 mai 1912[réf. souhaitée] | octobre 1917[réf. souhaitée] | Adolphe Vaillant[23] | Carrier | |
octobre 1917[réf. souhaitée] | 10 décembre 1922[réf. souhaitée] | Emile Mongin[23] | Cultivateur | |
10 décembre 1922[réf. souhaitée] | 7 août 1924[réf. souhaitée] | Camille Mongin[23] | Cultivateur | |
7 août 1924[réf. souhaitée] | 2 septembre 1924[réf. souhaitée] | Albert Mongin[23] | Cultivateur | |
2 septembre 1924[réf. souhaitée] | 16 mai 1929[réf. souhaitée] | Henri Bourgeois | Menuisier | |
16 mai 1929[réf. souhaitée] | 19 mai 1953[réf. souhaitée] | Henri Vouton[23] | Cultivateur | |
19 mai 1953[réf. souhaitée] | 7 février 1958[réf. souhaitée] | André Mangin[23] | Cultivateur | |
7 février 1958[réf. souhaitée] | 18 mars 1974[réf. souhaitée] | Paul Baï[23] | Maçon | |
18 mars 1974[réf. souhaitée] | 23 juin 1995[réf. souhaitée] | Robert Mathieu[23] | RPR | Maçon |
23 juin 1995[réf. souhaitée] | 14 mars 2008 | Bernard Mongin | SE | Cultivateur |
14 mars 2008 | 30 mars 2014 | André Schoindre | SE | Instituteur |
30 mars 2014 | En cours | Didier Maginel[24] | SE | Fonctionnaire |
Depuis le , deux associations loi de 1901 ont un siège situé à Trampot :
Un document communiqué par la municipalité aux trampotins en janvier 2021 fait état de 99 habitants dans la commune en 2020. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 101 habitants[Note 3], en évolution de +9,78 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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101 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2017, on compte dans la population de 15 à 64 ans, 66,7 % d'actifs occupant un emploi, 4,4 % de demandeurs d'emplois et 28,0 % d'inactifs (étudiants et retraités)
Sur la population active de Trampot, 64,5 % ont sont sous statut de Contrat à Durée Indéterminée, 9,7 % de Contrat à Durée Déterminée, 25,8 % sont des Indépendants et 9,7 % sont des employeurs.
41,9 % des actifs travaillent sur le territoire de la commune. Trampot compte 14 établissement actifs : 5 entreprises agricoles, 1 entreprise industrielle, 2 entreprises de construction, 3 services de commerces et de transports et 3 administrations publiques[29].
L'église de Trampot a été construite pendant la Révolution Française, entre 1789 et 1791. Elle se situe au cœur du village, entourée par le cimetière communal et à proximité immédiate de la mairie et de la salle des fêtes. L'architecte chargé de sa construction était François-Nicolas Lancret, membre de l'Académie Royale d'Architecture.
L'église est composée d'une nef et de deux bas côtés, son abside forme un pentagone et elle est couverte de voûtes d'arêtes et d'ogives. L'intérieur du bâtiment, d'une hauteur allant jusqu'à 11,4 m comprend une corniche qui ceinture entièrement la nef, y compris le chœur polygonal. À l'extérieur, la pente présente une pente de 45 degrés par souci d'équilibre. L’élévation appartient à l'ordre toscan, et est ornée de motifs végétalisants. Le fronton de l'église porte la devise « Tabernaculum Domus Dei », qui peut être traduite en français par « La demeure de Dieu [est] le tabernacle ».
Deux objets de l'église communale proviennent de l'Abbaye de Mureau : une vierge et un saint-évêque, tous deux en pierre polychromique qui sont inscrits au titre de monuments historiques. Par arrêté du 3 septembre 2010, l'intégralité du bâtiment a été classé monument historique[16].
L’acidité de l’eau dissout le calcaire, donnant naissance à des phénomènes karstiques (dolines, avens, conduits souterrains, sources, résurgences, etc.), telles que les nombreuses dolines en cours de formation en forêt de Trampot. Ces formes singulières de « doline-perte » sont désignées localement sous le nom de « fontaines », phénomènes particuliers dont plusieurs exemples ont été inventoriés à ce jour dans la forêt de Trampot[30],[31],[32],[33].
La quatrième plus longue cavité naturelle du département des Vosges se trouve dans la forêt de Trampot : la gouffre Hadès, dont le développement est de 1 379 m[34].
Le lavoir de Trampot a été construit en 1825.
Il s'agit d'un lavoir clos qui se situe à l'extrémité ouest du village en direction de Leurville.
Le bâtiment est couvert d'un toit à long pats en tuile plate et le gros œuvre a été réalisé à partir de calcaire et de moellon[35].
Le citerneau municipal est composée de trois bassins voutés de 360 m3. Ils se situent à proximité immédiate de la mairie et de l'église.
L'ouvrage a été réalisé en 1884. Son objectif était d'une part d'alimenter en eau le lavoir communal, et d'autre part de constituer une réserve incendie[36].
Le monument aux morts de Trampot comporte le nom des treize trampotins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale et du trampotin tué au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Le monument a été inauguré en 1924 en présence du maire Henri Bourgeois, de deux députés des Vosges et du sous-préfet de Neufchâteau.
Une stèle inaugurée devant le monument en 1996 par le maire Bernard Mongin rend hommage aux sept militaires français tués sur le territoire de la commune lors de l’invasion allemande, le 17 juin 1940.
La mairie de la commune a été construite en 1830 à proximité immédiate de l'Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul.
L'école du village se trouvait dans ce bâtiment jusqu'à sa fermeture en 1986.
Au rez de jardin du bâtiment se trouve la salle des fêtes du village.
Blasonnement :
Parti : au 1er d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au 2e coupé au I d'azur à l'épée basse d'or brochant sur deux clefs de même passées en sautoir, au II de sinople au sapin d'argent.
Commentaires : La bande aux alérions indique que Trampot est une commune de Lorraine. Les clefs et l'épée indiquent que saint Pierre et saint Paul sont les patrons de la paroisse. Le sapin évoque bien sûr le département des Vosges[37]. |
La fête communale a lieu chaque année le 3ème dimanche de juillet et un repas des ainés se déroule le dernier dimanche d'octobre.
Des activités d'initiation à des jeux de cartes et à la gymnastique sont proposés à la population tous les mois par une élue municipale à la salle communale.
Une page Facebook créée en 2017 par une particulière porte le nom de Trampot et donne des informations sur les villages autour de Trampot (périmètre des publications pouvant aller jusqu’à Mirecourt).
Les comptes-rendus de conseils municipaux sont publiés sur internet par l’association Trampot Durable depuis 2022.
3 à 4 messes se déroulent chaque année à l'église communale, le 3ème dimanche de juillet et le dernier dimanche d'octobre, et certaines années le dernier dimanche de décembre ainsi qu'une fois au cours du printemps.
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