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infrastructure plus durable favorisant la biodiversité De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La trame verte (ou en France Trame verte et bleue) est un concept qui, dans les pays francophones, date des années 1980-1990. Il est en partie issu des travaux préparatoires au sommet de la Terre de Rio (1992), de l'écologie du paysage et du projet de réseau écologique paneuropéen alors préparé par le Conseil de l'Europe. Pour les années 1990 à 2005, cette expression couvre des réalités diverses, selon l'époque, le pays ou le domaine considérés (urbanisme, paysage, environnement, écologie urbaine et autres projets de collectivités locales).
On peut classer les trames vertes en deux catégories :
Des approches intermédiaires existent, telle que la Trame verte et bleue de Bruxelles.
Le concept de trame verte et bleue connaît un grand succès, en Europe et en France (surtout depuis les années 2000). C'est un facteur de cohérence écologique, de coopération intercommunale environnementale[1], mais encore en appropriation par les habitants, élus, techniciens et collectivités. Pour cette raison, il semble mieux traduit dans les documents d'urbanisme (sur le papier) qu'appliqué à grande échelle ou à échelle fine sur le terrain, et en se heurtant parfois à des réglementations contradictoires ou jugées prioritaires[2] ou à une gouvernance encore très centralisée[3] qui ne facilite pas le passage des théories scientifiques de l'écologie du paysage[4] à l'action de terrain, en ville, dans les campagnes ou plus encore sur et sous la mer.
Pour faciliter les échanges entre acteurs concernés, le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et la Direction régionale de l'Environnement (DIREN) de cette région ont, en , enrichi leur définition de trame verte par deux métaphores :
« Nous comprenons intuitivement que la trame verte est une notion biogéographique qui, par analogie à la trame d'une étoffe, évoque à la fois un état et des fonctions.
À titre d'image, les fils de maille et fils de trame confèrent sa qualité à une étoffe : plus les fils sont fragilisés, ou manquants, plus le tissu menace de se déchirer.
De manière métaphorique, dans l'image ci-contre, on peut imaginer que chaque brin représente une espèce, que chaque fil est un groupe d'espèces ou un écosystème, et considérer qu'au-delà d'un certain seuil de dégradation, c'est toute l’étoffe (la biodiversité ou la biosphère à plus grande échelle) qui est menacée.
Une métaphore aussi simple, mais plus conforme à la complexité de la réalité, serait de comparer la trame verte au maillage des réseaux sanguins, nerveux, lymphatiques qui doivent être non seulement en bon état, mais correctement connectés entre eux, ainsi qu’avec nos cellules et nos organes, pour assurer notre survie. »
Dans les domaines théoriques et pratiques de la biogéographie, de l'écologie du paysage, et en application des principes du développement soutenable tels que définis à Rio au Sommet de la Terre, la notion de trame verte renvoie aux notions plus précises de maillage écologique, d'infrastructure naturelle (ou réseaux de corridors biologiques).
Lorsque certains acteurs de l'Aménagement du territoire ont commencé à intégrer ces notions, l'expression trame verte a alors pu désigner la déclinaison régionale ou locale du Réseau écologique paneuropéen proposé par le Conseil de l'Europe.
En Europe, la notion de trame verte périurbaine est née en Allemagne dans les années 1920, portée par l’Office du Logement Ruhrkohlenbezirk[5].
En France, elle a été évoquée dans les années 1940 à Paris, avec l'idée de relier entre eux les espaces verts par des voies piétonnes et cyclables, dans une perspective hygiéniste. Puis dans les années 1990 l'approche est devenue davantage écopaysagère, par exemple dans le Nord-Pas-de-Calais, alors que le Conseil régional en 1993 dans le cadre d'un projet dit Projet Ecotone lançait, avec la Direction régionale de l'Environnement une dynamique d'étude et de restauration d'un maillage écologique (trame écologique régionale), s'appuyant sur un outil expérimental dit Contrat de corridor, le conseil général du Nord, avec le CAUE du Nord publiait un classeur intitulé Trame verte, qui mettait à disposition des élus et habitants du Département une première classification des entités paysagères, mais sans la notion de connectivité biologique ou écopaysagère. Dans ce cadre, la communauté urbaine de Dunkerque produisait un « cadastre vert » (réseau cartographié des espaces verts publics et privés)[6], et un groupe de travail associait dans l'Eurorégion le Kent, la Région wallonne, Bruxelles-capitale et le Nord-Pas-de-Calais dans une réflexion commune sur la biodiversité. La réalisation d'un « Cadastre vert » selon les méthodes de l'écologie urbaine, est depuis reprise au niveau de villes ou de département[7].
On parle maintenant aussi de trame verte urbaine[8]. Ainsi, Bruxelles-Capitale a mis en place un Plan régional de développement visant à « améliorer le cadre de vie » qui recommande un « maillage vert et bleu », qui, étant donné un contexte très urbain, ne donne pas priorité à la Biodiversité, consistant aussi à « relier les espaces verts entre eux afin de créer des continuités vertes et d’offrir ainsi au citoyen, où qu’il se trouve en ville, des espaces de vie et de déplacement qui allient à la fois convivialité et sécurité ».
En France, en application de la loi Voynet, le pays commençait à décliner dans son Droit national la stratégie paneuropéenne pour la protection de la diversité biologique et paysagère. Les DIRENs de France ont alors dressé chacune un profil environnemental régional, dans le cadre du Schéma de services collectifs Espaces Naturels et Ruraux. Le Conseil régional Nord-Pas-de-Calais a ensuite mis en place avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie un outil permettant aux agglomérations d'également dresser un profil environnemental local. Puis une Trame verte et bleue (ou TVB) a été préparée, définie et mise en place par le conseil régional avec de nombreux acteurs (scientifiques, associations, collectivités, …). Dans cette même région Nord-Pas-de-Calais, un Atlas et un Schéma régional Trame verte et bleue (SRTVB) ont été élaborés en 2004 et validés en 2007, réalisés avec l'aide de l'Europe dans le cadre d'un programme Interreg avec le Kent (en) intitulé Conservation de l'infrastructure naturelle transfrontalière (/)[9]. Les notions de maillage écologique et de pollution lumineuse ont également, et pour la première fois, été reprises dans un Atlas régional du paysage (celui du Nord-Pas-de-Calais, publié en 2008[10]. Ainsi au cours du temps, est-on passé d'un projet orienté sur le paysage à un projet visant la restauration, protection et gestion des milieux et une défragmentation écologique du territoire. La région Alsace, le conseil général de l'Isère ont aussi expérimenté des dispositifs de ce type. Le Grenelle de l'environnement, via les lois Grenelle I puis Grenelle II (loi portant engagement national pour l'environnement), ont territorialisé la trame verte et bleue française via les schémas régionaux de cohérence écologique, la trame bleue s'appuyant notamment sur les schémas d'aménagement et de gestion des eaux et les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux.
Les orientations nationales ont été mises à la disposition du public du au , en vue de recueillir ses observations, et ont été adoptées par décret en Conseil d’État (décret n° 2014-45 du portant adoption des orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques).
Après la notion innovante d'infrastructure naturelle utilisée officiellement pour la première fois en France en 1994 par le préfet Paul Bernard pour son rapport sur les zones humides (), et avec le concept de réseau de corridors biologiques, de noyaux et de zones tampons, la notion de trame verte a été préfigurée puis introduite dans le domaine de l’aménagement du territoire via le Profil environnemental régional que les DIREN ont dû produire. Parallèlement, un certain nombre d'universités ou grandes écoles développaient certains aspects de l'Écologie du paysage (à Rennes, Montpellier, Marseille, Besançon, Nantes en France, par exemple).
Mais les écologues nouvellement formés à ces concepts ne sont pas arrivés tout de suite dans les administrations et collectivités locales. Ce n'est que dans les années 2000 que les communes et agglomérations ont véritablement saisi ces questions pour les décliner concrètement dans leur gestion des territoires. Ainsi en France, la communauté urbaine de Dunkerque avait-elle dès la fin des années 1990 mis en place un cadastre vert, ainsi - avec le Centre national de la fonction publique territoriale - qu'une formation sur la gestion différenciée. Dans la même région, la Mission Bassin minier a produit une Trame verte du Bassin minier, la communauté urbaine de Lille a acheté des espaces pour les réhabiliter avec le parc de la Deûle notamment, visant une reconnexion écologique avec la Belgique et les trames vertes périphériques (dont celle du bassin minier), alors que de nombreuses autres villes intégraient peu à peu tout ou partie de la notion de trame écologique, parfois en y associant les habitants dans le cadre d'un Agenda 21 ou de jardins communautaires par exemple.
En termes d’écologie du paysage une trame verte est la somme des zones de connexion biologique et des habitats naturels connectés. Autrement dit : le réseau des éléments de territoire et de milieux qui constituent ou connectent entre eux :
L’état et la qualité de la Trame se mesurent dans la qualité et la quantité des habitats naturels et des connexions biologiques entre ces habitats. Les habitats sont en quelque sorte les nœuds du maillage, et ils jouent le rôle de réservoir de gènes, d’espèces, de communautés pour la biodiversité.
Les constituants de la trame verte sont souvent de fait des continuums biologiques ou physiques.
À titre d’exemple, sont considérés comme éléments de trame verte : certaines forêts, les zones humides, les coteaux calcaires, les zones dunaires, les falaises, les haies, dans la mesure où ils constituent des milieux plus épargnés par les impacts des activités humaines ou infrastructures (perturbations, pollutions, bruit, pollution lumineuse, engrais et pesticides ou destruction directe).
Des corridors biologiques, fonctionnels pour un grand nombre d'espèces, peuvent aussi résulter d’aménagements humains qui n’avaient pas vocation à les créer. Exemples :
La trame verte est dite multi-scalaire, car s’appréciant et fonctionnant à toutes les échelles spatiales ; par exemple :
Elle s’apprécie aussi dans le temps : certains corridors ne remplissent leur fonction qu’à certaines époques de l’année (ex : corridors de migration pour les amphibiens, poissons, oiseaux ou papillons migrateurs), ou ponctuellement lors de migrations imposées par des aléas climatiques ou de type incendies…
Ainsi, à titre d'exemple, la trame verte d'agglomération du SCOT du Dunkerquois[11] tient-elle compte à la fois de la trame verte régionale (s'insérant elle-même dans le réseau écologique paneuropéen (ou infrastructure verte) et des projets et potentiels de chaque commune.
La Trame verte vise à réduire :
Contrairement à certaines idées reçues :
Une trame verte a généralement un triple objectif : restaurer, protéger et gérer in situ la biodiversité (ainsi que le paysage : Loi du [12], article 121), en favorisant l'auto-entretien, par le maintien des conditions minimales de vie et de circulation nécessaires à la survie des espèces. Cette démarche est à l'opposé de celle du zoo, mais peut intégrer un réseau de réserves naturelles comme zones refuges ou noyaux de biodiversité et d'essaimage.
La création d’une trame verte vise théoriquement une plus-value pour l'écosystème et la biodiversité, globalement, et donc en faveur des règnes végétal, animal et fongique, et des microorganismes. Elle ne devrait jamais s’effectuer au détriment et/ou en substitution d'un patrimoine naturel de valeur. Néanmoins, à échelle locale, il arrive, provisoirement, que pour des raisons scientifiquement justifiées une partie de la trame verte (certains types de corridors biologiques, de zones tampons ou de noyaux…) soit conçue pour favoriser une ou plusieurs espèces menacées, ou jugées prioritaires (ex : espèces pionnières ou secondaires pour cicatriser un paysage dégradé, ou espèce remarquable et vulnérable ou dont la conservation est jugée prioritaire dans le contexte du moment).
Par exemple, la plantation d’une peupleraie dans une zone humide, même si elle peut assurer la fonction de corridor écologique pour quelques espèces, est à proscrire, car elle se substitue à un élément de trame verte existant (la zone humide), plus rare, plus riche que ladite peupleraie ferait disparaître.
La notion de hiérarchisation patrimoniale permise par un état initial de qualité est donc le préalable indispensable à toute décision d’aménagement de trame verte.
On leur attribue deux fonctions écologiques principales :
Certains pays (ex : Allemagne ; lois régionales ou urbaines) protègent dans la loi un réseau répertorié d'infrastructures écologiques.
En France, la trame, en tant que réseau naturel cohérent, telle qu’envisagée par le Schéma de Services Collectifs « Espaces naturels et ruraux (SSC ENR) », est une condition nécessaire au maintien durable du dynamisme de la biodiversité[13]. L'UE et ses États-membres se sont engagés à stabiliser la régression de la biodiversité avant 2010. La France s'est engagée à décliner sur son territoire la stratégie paneuropéenne pour la protection de la diversité biologique et paysagère.
La Directive territoriale d'aménagement, la Directive régionale d'aménagement ou les documents d'urbanisme, les chartes de parcs naturels régionaux, les règlements de parcs nationaux, les schémas régionaux d'aménagement et de développement durable du territoire, les mesures agrienvironnementales, etc. peuvent contribuer à la réalisation et au bon fonctionnement des trames vertes et des réseaux écologiques.
En théorie, la nouvelle Politique agricole commune devrait, dans l'Union européenne, encourager une agriculture durable, et donc, dans le paysage agricole, la protection d'un réseau écologique utile par bien des aspects à l'agriculture elle-même. (Protection des sols, des animaux, des auxiliaires de l'agriculture, lutte contre les sécheresses, les inondations et l'érosion et la dégradation des sols, protection des eaux contre les nitrates, phosphates et pesticides, etc.). En France et dans quelques pays, dans certains contextes des bandes enherbées sont obligatoires. De la même manière, la nouvelle Politique commune de la pêche devrait en introduisant la notion d'approche écosystémique dans la gestion halieutique favoriser l'extension des trames vertes à des zones marines protégées.
Les aménageurs oublient souvent certaines dimensions importantes, dont :
Les paysagistes commencent à se saisir de ces notions ; le thème des IIes assises européennes du paysage (mai- à Lille, France) était : Le paysage, un projet pour la planète[14],[15].
Les ceintures vertes urbaines peuvent - à certaines conditions - développer des vocations de réservoir de biodiversité et de corridors biologiques. La plus ancienne est celle de Londres, décidée en 1935 et couvrant aujourd’hui de 5 133 km2. Quatorze autres ceintures vertes existent au Royaume-Uni et couvrent 12 % du territoire, limitant l'étalement urbain. Au Canada, Toronto et Ottawa ont aussi une ceinture verte, tout comme Rennes en France. Paris avait un projet de trame verte dans les années 1940, mais non suivi (avec une perte de 2 000 hectares par an au début des années 2000)[16].
De nombreux pays d'Europe du Nord ont un travail en cours sur un réseau écologique.
Toutes les régions ont appliqué le concept, y compris en zone urbaine avec la politique du « maillage vert » et du « maillage bleu »[17] de la Région Bruxelles-capitale.
La notion de trame verte ici dite « Trame verte et bleue » est une des priorités du Grenelle de l'Environnement (2007) et une des deux priorités environnementales du SRADDET[18]. Elle a été expérimentée depuis 1996 dans la région Nord-Pas-de-Calais, sous la forme de Contrats de Corridors Biologiques, précédant et préparant une politique régionale plus ambitieuse de Trame verte et bleue, scientifiquement étayée, avec pour objet de co-construire un réseau écologique avec les acteurs locaux, et avec les voisins belges et anglais, pour un remaillage écologique cohérent et pertinent du territoire. Dans le cadre du Schéma de service collectif « Espaces naturels et ruraux », c’était l’occasion d’expérimenter et de mettre en œuvre à l’échelle de la région la notion de réseau écologique et de corridors biologiques. À plus grande échelle, c’est l'application locale du réseau écologique paneuropéen qui est en jeu. Fin , une séance plénière du conseil régional a validé ce projet, après une séance de travail partagée avec le CESR[19].
La région Alsace et le département de l'Isère sont également pionniers. Les parcs naturels régionaux y travaillent beaucoup depuis les années 2000, avec un numéro 53[20] de la revue des parcs consacré aux corridors biologiques en 2005.
Début , l'association Alsace Nature (Fédération regroupant 147 associations locales) a été missionnée par le ministère de l'Écologie, à titre expérimental, pour compléter le travail entamé sur la trame verte de la région Alsace[21]. Elle doit, avant le , inventorier, hiérarchiser et cartographier les « barrières écologiques » (ponts, voies ferrées, tunnels, canaux, lignes à haute tension, etc.) et proposer des solutions de remaillage écologique à ces « points noirs », avec une méthode reproductible sur le territoire national. Ce travail servira au Comité opérationnel du Grenelle qui suit le projet de trame verte national, qui rendra ses premières propositions d'ici fin mars, pour qu'elles figurent dans la première loi Grenelle, prévue avant l'été. Un premier bilan a été publié en 2014 par Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture[22] (devenu Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement en 2020).
En Corse, la Trame verte et bleue régionale Tissitura Verde e Turchina est intégrée au Plan d'aménagement et de développement durables (PADDUC)[23].
De nombreuses villes envisagent également l'intégration, dans leurs politiques locales, d'une réflexion concernant la préservation, voire la réhabilitation de trames vertes et bleues au sein de leurs territoires les plus urbains. On parle alors de trame écologique urbaine, dans laquelle les aspects paysagers sont un des objectifs[24].
Parmi ces communes, Rennes, pionnière dans les années 80 avec la création d'une ceinture verte et de villes archipel au-delà de sa rocade a lancé des études dès le début des années 2000. C’est à partir de 2003, dans le contexte des réflexions menées sur le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) du Pays de Rennes, que le concept de trame verte et bleue a vraiment pris corps. Commencée partiellement depuis 2000, la trame rennaise axée sur le secteur le plus dense est encore en cours d'élaboration. L'objectif à terme est de créer un corridor de verdure dans la ville entre la forêt de Rennes (nord est) et la vallée de la Vilaine (sud-ouest) à travers le parc des Gayeulles, la Coulée verte, les prairies Saint-Martin, les berges de l'Ille, le centre-ville et les quais de Vilaine[25],[26],[27].
En Bourgogne-Franche-Comté, l'association Le Ruban Vert, présidée par Claire Tutenuit, s’est donné pour mission depuis 2015 de préserver et restaurer la biodiversité dans la partie de la trame verte qui traverse le Nord de l’Yonne, joignant la façade atlantique à la Franche-Comté. Elle encourage l’enrichissement écologique d’espaces agricoles (haies, arbres…), la protection de « perles de nature », espaces privés particulièrement riches en biodiversité, conduit des actions de restauration de mares, le sauvetage d'espèces en danger (amphibiens), la création d’événements culturels et artistiques pour sensibiliser la population aux enjeux écologiques comme des conférences ou sorties-nature ouvertes au public ou encore la biennale Chemins d’artistes qui après une première édition en 2022, se renouvellera en 2024.
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