Loading AI tools
écrivain catholique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sylvain Marie Giraud (Éguilles, - Tarascon, ) est un prêtre catholique français, supérieur général des missionnaires de Notre-Dame de la Salette de 1865 à 1876, et auteur de nombreux ouvrages religieux.
Supérieur général | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 54 ans) Tarascon |
Activités |
Prêtre catholique, écrivain religieux |
Ordre religieux |
Missionnaires de Notre-Dame de La Salette (à partir de ) |
---|
Sylvain Giraud naît le à Éguilles près d'Aix-en-Provence, c'est dans cette ville qu'il entre au séminaire où il est ordonné prêtre le . Il devient enseignant au séminaire d'Aix puis en janvier 1855, il donne un sermon à l'église de la Major d'Arles qui révèle ses talents d'orateur. Il reçoit aussi de nombreux conseils de Mère sainte Claire, abbesse des clarisses capucines d'Aix-en-Provence[1].
Le Père Giraud porte au cou une médaille de Notre Dame de la Salette donné par un confrère, il s'est donc renseigné sur l'apparition et décide d'y aller en pèlerinage, il part le faire sa retraite spirituelle à la Salette. Là-bas, il découvre une communauté de prêtres qui gèrent le sanctuaire. Il retourne sur les lieux un mois après pour fêter le 11e anniversaire de l'apparition. Le , il rejoint la communauté de la Salette, il est le premier qui fait son noviciat et prononce ses vœux religieux le . Il est nommé supérieur général de 1865 à 1876, l'année de son élection il lance les annales de la Salette[2].
Le , il reçoit en confession Alexandrine Geoffray, en religion Marie-Thérèse de Sainte-Chantal, directrice d'une communauté religieuse lyonnaise en formation placée sous le vocable de Notre-Dame Auxiliatrice et dont le but est de prendre soin des ouvrières et de prier pour les âmes du purgatoire. En 1871, la communauté doit changer de nom car les sœurs auxiliatrices, également voués au soulagement des âmes du purgatoire, fondent une filiale à Lyon, et la proximité du nom et du but portent à confusion. Le Père Giraud donne à la communauté le nom de Tiers Ordre régulier de Notre Dame de La Salette (cet institut fusionne en 1967 avec les Filles du Cœur de Marie)[3].
En 1870, Giraud publie un ouvrage intitulé De l'union à Notre-Seigneur Jésus-Christ dans sa vie de victime et s'entretient de cet esprit avec des fondatrices d'instituts religieux ou d'œuvre voués à la réparation : Marie Véronique du Cœur de Jésus, Marie de Jésus Deluil-Martiny, Émilie d'Oultremont, Marie du Sacré-Cœur Bernaud. Ses ouvrages sont très appréciés par Marie de la Passion de Chappotin. Le désir du Père Giraud est de créer un institut en deux branches, une de prêtres victimes de vie contemplative et l'autre de prêtres missionnaires dédiés à l'apostolat, mais l'évêque de Grenoble et les autres pères voient plutôt les œuvres de la Salette uniquement sous une forme active. Il rédige, en 1872, des constitutions religieuses qu'il soumet à Mgr Paulinier. De 1876 à sa mort, il est supérieur de la communauté de Vienne, c'est là qu'il compose son œuvre majeure : prêtre et hostie. Il prêche beaucoup de retraites sacerdotales et religieuses, c'est au retour de l'une d'elles à Fontfroide, qu'il décède dans un hospice de Charité à Tarascon. Il est enterré à La Salette[4].
Dans sa préface du Manuel illustré de la littérature catholique en France, de 1870 à nos jours, l'abbé Henri Brémond décrit le Père Giraud comme un des plus grands spirituels des temps modernes et un parfait interprète du Père de Condren[5].
Ses œuvres sont aussi traduites dans plusieurs langues :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.