Marie de Jésus Deluil-Martiny
religieuse catholique française fondatrice des filles du Cœur de Jésus De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marie Deluil-Martiny, en religion Marie de Jésus (Marseille, – Marseille, ) est une religieuse catholique française fondatrice des Filles du Cœur de Jésus et reconnue bienheureuse par l'Église catholique. Elle est fêtée le 27 février.
Marie Deluil-Martiny | |
Bienheureuse, fondatrice | |
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Naissance | Marseille, royaume de France |
Décès | (42 ans) Marseille, Troisième République |
Nationalité | Française |
Vénérée à | Monastère des Filles du Cœur de Jésus à Rome |
Béatification | par Jean-Paul II |
Vénérée par | Église catholique |
Fête | 27 février |
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Biographie
Résumé
Contexte
Famille
Aînée de cinq enfants et fille d'un avocat aisé[1], elle était aussi l'arrière-petite nièce de la vénérable Anne-Madeleine Rémusat, apôtre de la dévotion au Sacré-Cœur.
Fondatrice
Dans la continuité de la sœur visitandine de Bourg-en-Bresse Marie du Sacré-Cœur Bernaud, Marie de Jésus participe activement en 1864[2] à la fondation de la Garde d'honneur du Sacré-Cœur[3]. Celle-ci est aujourd'hui appelée « Association de la Présence au Christ » et a pour but de trouver des personnes priant devant le Saint-Sacrement[n 1] nuit et jour à tour de rôle[n 2].
Sa vie spirituelle s'intensifie et elle fait vœu de virginité perpétuelle, et d'« abandon total et sans conditions »[2].
Sa rencontre avec Sylvain Giraud lui permet de développer l'idée du sacerdoce de la Vierge Marie d'après Jean-Jacques Olier alors qu'elle réfléchit à créer la Société des Filles du Cœur de Jésus[2]. L’évêque belge Oswald Van den Berghe, familier du concept, lui permet d'ouvrir une nouvelle congrégation en 1873 à Berchem en Belgique[2] sur fond de troubles politiques en France. Cette congrégation se nomme la Société des Filles du Sacré-Cœur[4], consacrées à l'adoration du Très Saint Sacrement[n 3] . La seconde congrégation ouvre à Aix-en-Provence en 1877 puis déménage en 1879 à La Serviane, une propriété familiale dont elle avait hérité près de Marseille[2],[5].
Elle meurt assassinée par deux balles de revolver dans la tête par le jardinier anarchiste (Louis Chave) le mercredi des Cendres dans le jardin du monastère de la Serviane[5],[6]. Sœur Marie-Elise, blessée par le meurtrier, lui succède à la tête de l'institut, et poursuit l'extension de l’œuvre. Ses constitutions sont approuvées par le Vatican en 1902[7].
Son corps repose au monastère de sa congrégation à Rome.
Hommage
Une plaque biographique est apposée sur la façade de l'immeuble dans lequel elle est née à Marseille, au 109 La Canebière.
Elle est béatifiée par Jean-Paul II le à Saint Pierre de Rome[5].
Elle est fêtée à Anvers le 27 février.
Voir aussi
Résumé
Contexte
Bibliographie
- Alfred Monnin, La Mère Marie de Jésus : Deluil-Martiny, fondatrice de la Société des Filles du Cœur de Jésus, Éd. Hachette Livre BnF, 2016, 120 p. (ISBN 2-0136-2061-6)
- Bernard Lucchesi, Prier 15 jours avec Marie de Jésus Deluil-Martiny, Éd. Nouvelle Cité, 2006, 126 p. (ISBN 978-2-8531-3509-2)
- René Laurentin, Marie Deluil-Martiny : Précurseur et martyre béatifiée par Jean-Paul II, Éd. Fayard, 2003, 286 p. (ISBN 978-2-2136-1708-4)
Le prêtre Louis Laplace[8] a écrit plusieurs livres sur cette religieuse :
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- La dévotion au Sacré-Cœur de Jésus (plusieurs biographies dont celle de Marie Deluil-Martiny), Chemin d'Amour vers le Père
- Écrits de la bienheureuse Marie de Jésus
- À la suite d'Anne-Madeleine Rémuzat, la spiritualité du Sacré-Cœur dans l’Église de Marseille, Église catholique de Marseille
- Garde d'honneur du Sacré-Cœur, sur gardedhonneurdusacrecoeur.org
Notes et références
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