série de télévision américaine, diffusée de 2001 à 2005 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Star Trek: Enterprise (Enterprise puis Star Trek : Enterprise au cours de la troisième saison) est une série télévisée de science-fiction américaine en 98 épisodes de 42 minutes, créée par Brannon Braga et Rick Berman et diffusée entre le et le sur le réseau UPN.
Titre original |
Enterprise Star Trek: Enterprise |
---|---|
Genre | Science-fiction |
Création |
Brannon Braga Rick Berman |
Musique |
Dennis McCarthy Jay Chattaway Velton Ray Bunch Paul Baillargeon |
Pays d'origine | États-Unis |
Chaîne d'origine | UPN |
Nb. de saisons | 4 |
Nb. d'épisodes | 98 (liste) |
Durée | 42 minutes |
Diff. originale | – |
En France, la série est diffusée depuis le sur Jimmy, sur la case de 23 h 20, en multilingue[1] ; et au Québec à partir du sur Ztélé.
C'est la cinquième série télévisée en prises de vues réelles de l'univers Star Trek, créé par Gene Roddenberry en 1966.
Au XXIIe siècle (de 2151 à 2161), avant l'existence de la Fédération, le capitaine Jonathan Archer reçoit le commandement de l’Enterprise (NX-01), premier vaisseau spatial humain équipé de la Distorsion 5 et envoyé par Starfleet pour explorer la galaxie.
Ces événements conduiront à la fondation en 2161 de la Fédération des planètes unies, institution utopique au cœur de l’univers Star Trek.
Le générique diffère beaucoup de celui des précédentes séries Star Trek. En effet, toutes les autres séries montrent des vues de l'espace, avec le vaisseau ou la station spatiale au centre de la série. Enterprise, au contraire, propose un générique retraçant poétiquement l'histoire de l'exploration spatiale humaine). Au lieu d'une musique instrumentale, le thème est une chanson interprétée par Russell Watson (au lieu de Rod Stewart prévu initialement). Dans les saisons 1 et 2, la série est titrée seulement Enterprise. Dans les saisons 3 et 4, le titre devient Star Trek: Enterprise.
Dans les épisodes 18 et 19 de la saison 4 (Le Côté obscur du miroir - 1/2 et Le Côté obscur du miroir - 2/2) la chanson du générique est remplacée par une musique inquiétante et des images violentes (accumulant des scènes de guerre et de combat). Ce générique a été créé spécialement pour ces deux épisodes car ils situent l'histoire dans un univers alternatif présentant un Empire Terrien et des vaisseaux de conquête (au lieu de pacifiques vaisseaux d'exploration spatiale).
Enterprise illustre parfaitement la philosophie de l'univers créé par Gene Roddenberry, qui postule un développement moral des différentes espèces de la galaxie à travers les siècles. Ainsi, un siècle avant la série originale, les Vulcains sont ambigus (voire inquiétants), les humains sont impulsifs (et profèrent des jurons), les Klingons sont encore plus violents que dans le futur, etc.
Le comportement des Vulcains présentés dans Enterprise est relativement différent de celui des séries ultérieures : ils peuvent parfois mentir si cela sert la logique (ou leurs intérêts), ils criminalisent la fusion mentale au titre de viol d'intimité, etc. Cela s'explique non seulement par la chronologie (Enterprise se déroule plus d'un siècle avant la série originale), mais aussi par la sociologie (les enseignements de Surak, le fondateur de la logique, ont été imperceptiblement oubliés ou pervertis).
Certains Trekkies américains furent au départ choqués que la société vulcaine dépeinte dans la série Enterprise stigmatise et criminalise la fusion mentale, tant cela s'opposait à ce qu'en avaient montré les films Star Trek 2 : La Colère de Khan, Star Trek 3 : À la recherche de Spock, le double-épisode La Pierre de Gol (Gambit, TNG), et beaucoup d'épisodes de la série classique.
Mais ce parti pris fut dès l'origine tout à fait intentionnel de la part des créateurs de la série pour étudier les évolutions sociétales[4].
Lors de la première diffusion (entre 2001 et 2005), quelques fans américains avaient eu l'impression que la série Enterprise ne respectait pas la continuité établie par les séries Star Trek produites antérieurement. Pourtant, il ne s'agissait ni d'incohérences internes ni de viols du canon, mais d'intentionnels enrichissements de la chronologie et de nécessaires complexifications des causalités historiques. La série prequelle explorait un XXIIe siècle presque totalement inconnu des spectateurs pour n'avoir encore jamais été mis directement en scène à l'écran.
Brannon Braga, le cocréateur et coproducteur exécutif de la série, s'est d'ailleurs opposé publiquement[5] à l'idée que la série Enterprise n'était pas suffisamment fidèle à la continuité de l'univers Trek : « I totally and completely disagree. It's the dumbest comment in the world and I am so tired of hearing it » (« Je suis en total désaccord avec cette idée. C'est le commentaire le plus bête du monde, et je suis vraiment fatigué de l'entendre »).
Voici une liste non exhaustive de ces « fausses incohérences » qui, en réalité, renforcent la continuité :
La série est diffusée en France par CBS Vidéo. Les saisons sont vendues dans un coffret collector gris contenant un livret explicatif. L'image est au ratio 1.78 panoramique 16/9 compatible 4/3 en français 2.0 Dolby Surround et en anglais 5.1 avec sous-titres présents ainsi qu'un choix de langues.
Les intégrales sont ressorties le avec un nouveau packaging plus compact. Les slimpacks contenant les disques sont dans des fourreaux cartonnés. Ils contiennent aussi les livrets explicatifs et les contenus sont identiques ainsi que les spécificités techniques.
La série est diffusée en France par CBS BLU RAY. La série ayant été filmée en haute définition, les transferts sur le support Blu-ray n'ont pas été aussi compliqués que pour les autres séries Star Trek. L'image est en 16/9 1.78.1 panoramique 16/9 natif en 1080p. L'audio est en anglais 5.1 DTS HD et en français 2.0 Dolby Surround avec sous-titres présents. Les bonus sont tous en haute définition.
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