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Sophie Kanza

femme politique congolaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Sophie Kanza
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Sophie Kanza aussi appelée Madeleine Sophie Zala Lusibu Lihau-N’kanza[1], est une sociologue et femme politique congolaise (RDC), née le à Léopoldville au Congo belge (actuelle république démocratique du Congo) et morte le , toujours à Kinshasa[2].

Faits en bref Fonctions, Ministre congolaise des Affaires sociales ...
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Elle a été la première femme congolaise[3] à intégrer une école secondaire, à être diplômée d'une université et la première à occuper un poste gouvernemental en tant que ministre des Affaires sociales du au . Plus tard, elle a occupé des fonctions au sein des Nations unies.

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Biographie

Origines et formation

Sophie Kanza née le à Kinshasa de parents originaires du Bas-Congo[4] est sixième d'une fratrie de sept enfants[5],[6]. Elle est la fille de Mbuta Daniel Kanza, un des premiers hommes politiques congolais, et d’Élisabeth Mansangaza[7]. Elle est la sœur cadette de Philippe Kanza et Thomas Kanza. Elle fait la majeure partie de ses études primaires et secondaires à Brazzaville, au Congo français. Au moment de l'indépendance du Congo, elle est la seule femme congolaise à avoir suivi une scolarité secondaire. Elle est diplômée du lycée du Sacré-Cœur[Où ?] en [8],[9]. En 1964, elle devient la première femme congolaise à être diplômée de l'université, après avoir obtenu un diplôme de sociologie à l'université de Genève. Elle travaille comme assistante de ce département de sociologie jusqu'en 1966[5],[4].

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Carrière politique

Résumé
Contexte

Le , Sophie Kanza est nommée ministre des Affaires sociales, devenant ainsi la première femme du pays à occuper des fonctions gouvernementales[10],[11]. Sa nomination est intervenue alors qu'elle poursuivait un doctorat à l'université de Genève, mais elle mit un terme à ses études pour prendre ses fonctions. La formulation de son poste évolue cependant au fil du temps : commissaire d'État aux Affaires sociales (1966-1967), ministre des Affaires sociales (1967-1968) puis ministre d'État aux Affaires sociales (1969-1970).

Au départ, elle a consacré la majeure partie de son temps au ministère à examiner les difficultés que rencontrait la population afin d'y apporter une réponse adaptée. Elle a également plaidé pour l'égalité des chances en matière d'éducation pour les garçons et les filles et a été déléguée au sommet de l' Organisation de l'unité africaine à Kinshasa (anciennement Léopoldville) en 1967. Elle est nommée membre du bureau politique du Mouvement populaire de la Révolution le . Elle est limogée de son poste ministériel à l'occasion d'un remaniement le [12],[13].

Elle reprend ses études de 1973 à 1976, date à laquelle elle obtient une maîtrise et un doctorat (Ph.D.) en sociologie à l’université Harvard[4].

De 1973 à 1977, Sophie Kanza est membre du conseil d'administration de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR)[4]. Elle est sous-directrice générale adjointe de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) de 1981 à 1985 et chef de mission auprès du directeur général de l'UNESCO de 1985 à 1988[6],[14].

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Vie privée

Sophie Kanza, aussi connue sous le nom de Madeleine Sophie Zala Lusibu Lihau-N'kanza, a épousé Marcel Lihau, premier président de la Cour suprême de Justice et président de la commission constitutionnelle à la Conférence nationale souveraine (CNS)[4] le . Ensemble, ils ont eu 6 filles. Marcel Lihau ayant fui des persécutions politiques en RDC, la famille doit passer la majeure partie de leur vie séparée.

Après un accident de voiture survenu à Paris en 1998, elle devient paraplégique et quitte son poste à l’UNESCO[15]. Elle s'est rendue à l'étranger pour défendre les personnes handicapées.

Mort et héritage

Elle meurt d’un arrêt cardiaque à 59 ans, en 1999[15]. Elle est enterrée dans le territoire de Luozi. Elle est portée au Panthéon de l’histoire congolaise (RDC) le [15], devenant l'une des premières femmes à avoir droit à cet honneur. Son buste est exposé dans la Galerie de la mémoire[16]. Le « Cercle Sophie Kanza », une association de femmes professeurs au Congo, a été nommée en son honneur[17].

Le , trois de ses filles organisent une messe d'actions de grâce en l'honneur de leurs parents à Gombe. Plusieurs personnalités politiques de premier plan ont assisté à la cérémonie, dont Léon Kengo et José Endundo Bononge[18].

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Notes et références

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Bibliographie

Articles connexes

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