Sinnamary
commune française du département d'outre-mer de la Guyane De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Sinnamary est une commune française, située dans le département de la Guyane.
Sinnamary | |
Vue du bourg de Sinnamary. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Guyane |
Département | Guyane |
Arrondissement | Cayenne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Savanes |
Maire Mandat |
Michel-Ange Jérémie 2020-2026 |
Code postal | 97315 |
Code commune | 97312 |
Démographie | |
Population municipale |
2 830 hab. (2021 ) |
Densité | 2,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 5° 22′ 39″ nord, 52° 57′ 35″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 278 m |
Superficie | 1 340 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Sinnamary (ville isolée) |
Aire d'attraction | Kourou (commune de la couronne) |
Élections | |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-sinnamary.fr |
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La cité est située le long du fleuve Sinnamary. La commune, située à 63 km de Kourou et à 112 km de Cayenne, est bordée par la mer au nord. Le point culminant est la montagne Plomb (355 m), située au sud de la commune[1]. Il existe également un grand lac créé par la retenue d'eau du barrage de Petit-Saut, partagé avec la commune de Saint-Élie. Elle a pour limites :
Au sud, le bassin versant de la crique Tigre jusqu'au confluent de la rivière de Sinnamary et de la crique Plomb, puis cette dernière jusqu'à la ligne de partage des eaux entre les rivières de Sinnamary et de Kourou ;
À l'ouest, la crique Yiyi prolongée jusqu'à la grande crique de Counamama jusqu'au bassin versant de la crique Tigre ;
À l'est, la crique Malmanoury. La commune englobe ainsi les hameaux de la pointe Combi, de la savane Manuel et de Corossony, encore habités aujourd'hui.
L'Anse, autrefois principal lieu habité, et les hameaux de Renner et de Malmanoury, dont la population a été expropriée lors de l'installation du Centre Spatial Guyanais, sont maintenant déserts.
Le climat y est de type équatorial humide (longitude entre 2 et 6° Nord), type Af selon la classification de Koppen.
Sinnamary est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sinnamary, une agglomération intra-départementale regroupant 1 commune[5] et 2 830 habitants en 2021, dont elle est une ville isolée[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Kourou, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
La commune, bordée par l'océan Atlantique au nord-est, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11],[12].
La commune est essentiellement composée d'un bourg principal.
Le nombre total de logements dans la commune est de 1 101. Parmi ces logements, 74 % sont des résidences principales, 7,6 % sont des résidences secondaires et 18,1 % sont des logements vacants[13].
La définition de Sinnamary est Nihil Sine Maria ce qui veut dire « rien sans Marie ». Elle nous montre à quel point la population du bourg était pieuse.[réf. nécessaire]
Sinnamary était à l'origine un village amérindien. En 2003, lors de fouilles archéologiques effectuées pour les travaux d’aménagement du projet Soyouz sur des cordons pré-littoraux, témoins d’anciens rivages de la côte de Guyane, on a découvert deux sites amérindiens importants[14].
Les premiers colons arrivèrent vers 1770.
Pendant la Révolution française, les Thermidoriens y déportèrent d'abord Billaud-Varenne et Collot d'Herbois ; ensuite le Directoire après son coup d'État du 18 fructidor an V () y déporta ses ennemis politiques d’alors : François Barthélemy, François Barbé-Marbois, André-Daniel Laffon de Ladebat, Guillaume Alexandre Tronson Ducoudray, le Général Pichegru, l'abbé Brottier, Antoine Murinais, Josèphe Rovère, Victor-Amédée Willot, François Aubry, Jean-Pierre Ramel, Charles Honorine Berthelelot de La Villeurnois, Isaac Delarue et Bourdon de l'Oise ; deux autres convois en 1798 y déportèrent 312 autres proscrits, principalement des prêtres réfractaires et des journalistes. Sur le total de 328 déportés par le Directoire à Sinnamary, 180 moururent sur place dans les mois qui suivirent leur arrivée[15].
Dans les années 1850, la découverte d'or fait venir de nombreux prospecteurs.
En 1933, un établissement pénitentiaire est créé pour accueillir des prisonniers indochinois.
En 1956, l'État construit le pont Madame de Maintenon qui permet de relier les deux rives du fleuve Sinnamary.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Liste des maires de 1882 à 1943
: Mairie de Sinnamary
Source | ||||
1944 | 1946 | Gustave Létard | Éleveur | |
1947 | 1949 | Roland Verderosa | Conseiller général du canton de Sinnamary (1946 → 1958) | |
1949 | 1953 | Jean-Jacques Coupra | ||
1953 | 1977 | Roland Verderosa | DVG | Conseiller général du canton de Sinnamary (1946 → 1958 puis 1970 → 1976) |
mars 1977 | juin 1996 (décès) |
Elie Castor | DVG puis PSG | Administrateur territorial Député de la Guyane (1981 → 1988)[17] Député de la 1re circonscription de la Guyane (1988 → 1993) Conseiller général du canton de Sinnamary (1976 → 1996) Président du conseil général de la Guyane (1979 → 1982 puis 1985 → 1994) |
juin 1996 | mars 2001 | Fortin Horth | ||
mars 2001 | mars 2008 | Georges Madeleine | DVD | Conseiller général du canton de Sinnamary (1996 → 2008) |
mars 2008 | en cours | Jean-Claude Madeleine | SE-DVG | Cadre Président de la CC des Savanes (2011 → 2014) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 2 830 habitants[Note 3], en évolution de −4,29 % par rapport à 2015 (Guyane : +10,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2013 | 2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 011 | 2 895 | 2 830 | - | - | - | - | - | - |
L'économie de la ville est tirée par deux sites majeurs :
Le Byala et la Pimentade de bœuf sont des plats originaire de Sinnamary.
Le François (Martinique) depuis le 1er juin 2022
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